Les allergies d’automne : comment les reconnaître et sont-elles traitables ?

Par Marie-Anne Lenormand

Maladie ou pas maladie ? C’est quoi une allergie en général ? Quels types existent et comment se manifestent ? Pourquoi, au changement des saisons, le quotidien de certains se transforme en enfer ? À quoi sont dues les allergies d’automne et peut-on les traiter efficacement ? Chaque question trouvera sa réponse dans l’article ci-dessous.

C’est quoi une allergie, maladie chronique ou condition passagère ?

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Il existe des substances qui ne provoquent pas de grands dommages au système immunitaire, mais perturbent son fonctionnement et le font réagir inhabituellement. Aliments, médicaments, pollen, substances chimiques peuvent détériorer notre vie à chaque moment. D’une part, le caractère récidivant d’une allergie peut révéler la cause dans un court délai, mais d’autre part, des années peuvent passer avant qu’on puisse distinguer les signes alarmants et constater les raisons des symptômes. Le bémol est que les allergies ne sont pas liées à l’âge. Les données statistiques démontrent qu’un Français sur quatre se déclare allergique. À cause des raisons banales ambiantes, nombreux sont les gens qui banalisent les allergies.

Comment reconnaître les allergies saisonnières parmi les autres types ?

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À priori, les allergènes (substances) sont inoffensifs et peuvent ne jamais se manifester, (bien que de tels cas soient rares). Le quotidien nous implique dans des conditions différentes et ceci, en combinaison avec une prédisposition génétique, résulte comme allergie. Laquelle des 7 types principaux ? À des aliments, aux animaux de compagnie, à des médicaments, au pollen, au latex, aux moisissures, aux insectes acariens et aux ravageurs, à la poussière… Comment savoir si vous avez un rhume ou des allergies d’automne ou de printemps ? C’est facile ! Le symptôme crucial pour faire la différence est la démangeaison. Si vous êtes enrhumé, vous n’en serez gêné qu’au début, mais si l’irritation continue, il s’agit sûrement d’une intolérance du système immunitaire au pollen des arbres et des plantes.

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Après la période de relâche estivale, vous sentez un inconfort : des étouffements et des congestions, des yeux larmoyants et le nez qui coule… Aussi beau que puisse être l’automne, il peut se transformer en un calvaire à revivre chaque fois que les fleurs de la saison resplendissent.

Une allergie automnale entre dans la catégorie des rhinites allergiques, également appelées rhumes des foins, qui surviennent lorsque le système immunitaire réagit à un pollen inhalé dans l’air.

En combinaison avec les allergènes ambiants, c’est le pollen de certaines plantes qui aggrave votre situation. En automne dominent certaines herbacées dont les grains contiennent le principal coupable pour vos malaises.

Quelles plantes provoquent les allergies d’automne ?

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Avant de préciser, il faut signaler tous les arbres provoquant les allergies saisonnières : le tilleul,  l’érable, le saule, le bouleau, le frêne, le pin, le chêne, l’orme, le peuplier et l’aulne.

En cette période de l’année, les allergènes les plus courants sont : l’ambroisie, l’amarante, l’armoise, le chardon russe. Une seule plante d’ambroisie peut libérer jusqu’à un milliard de grains de pollen. Si vous constatez les causes de votre malaise persistant, prenez des mesures. Que faire pour éviter ou soulager les symptômes ? La meilleure façon d’essayer de prévenir les problèmes d’allergie est d’essayer de rester à l’écart. Ne plantez pas à proximité de vous les plantes allergisantes citées, contournez les rues longées des arbres mentionnés, faites un nettoyage profond automnal pour éliminer les moisissures et diminuer le nombre des acariens.

Comment éviter les complications ?

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Le pilier de la thérapie est la prévention. N’ouvrez pas les fenêtres pour stopper l’afflux du pollen. Si possible et selon la température extérieure, utilisez plutôt le climatiseur ou le chauffage de votre maison.

Comme l’automne abonde en fruits qui peuvent être couverts de pollen, lavez régulièrement les mains et le visage après la cueillette ou après les travaux au jardin inévitables. Pourtant, il est obligatoire que vous les effectuiez protégé par un masque. La poussière des grains se dépose aussi sur les vêtements et il faut vous changer. S’il est possible qu’une activité soit exécutée par quelqu’un d’autre, déléguez-la.

Comment traiter les allergies en automne ?

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Plutôt que de se cacher, on peut profiter de la beauté de l’automne, en prenant des antihistaminiques non sédatifs à action prolongée, qui sont généralement très efficaces pour gérer la plupart des allergies. Une panacée n’existe pas, mais on peut essayer la méthode de désensibilisation. Il s’agit de se soumettre aux attaques d’un allergène régulièrement et à petites doses pour « l’apprivoiser » et pour que l’organisme l’accepte sans réticence.

Autrement dit, quand on prend une quantité minime de poison pendant un certain temps, la probabilité de mourir empoisonné est réduite ou évitée absolument.

Comment soigner les allergies saisonnières naturellement ?

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D’après la symptomatique des rhumes des foins, les remèdes de grand-mère peuvent être efficaces. Toux, nez coulant, étouffements, eczéma, irritations, démangeaisons, on peut les soulager tous en choisissant soit une tisane à boire, soit de l’argile pour application topique, soit de l’eau salée pour inhalations, soit le vinaigre de cidre en tant qu’antihistaminique.

À lire aussi : Allergie au pollen : que faire ? Mythes et solutions

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