La lypémanie maladie : quels sont l’origine, les symptômes et le traitement de ce trouble dépressif ?
Chaque époque fait naître ses maladies physiques et troubles psychiques. D’une part, elles sont héréditaires. D’autre part, ces états sont acquis et dus aux conditions sociales dans lesquelles naît et se forme tel ou tel individu. Si aujourd’hui, on est habitué à étiqueter tous les malaises mentaux en tant que conséquences du stress au travail et on a même tout un guide pour gérer le stress, il arrive de ne pas pouvoir détecter certains problèmes de la santé psychique. C’est pourquoi, notre rédaction s’engage avec la tâche difficile de synthétiser le principal sur la lypémanie maladie, une « soeur » de la mélancolie et de la dépression.
La lypémanie maladie définition : innée ou acquise
La notion « lypémanie » vient du terme grec « lypé » qui signifie une peine, tristesse et se termine par « manie » que l’on utilise pour désigner un égarement d’esprit. La lypémanie maladie peut être apparentée avec la dépression, le désespoir, la mélancolie dépressive et la nostalgie. Et si le mot « dépression » étant le plus proche de la lypémanie a beaucoup d’autres significations, notre sujet est juste et seulement un état dépressif sévère de type mélancolique qui dure plus qu’une dépression saisonnière.
De caractère héréditaire, cette dépression sévit chez des parents en liens biologiques du premier degré, par exemple de mère à fils, 1,5 à 3 fois plus fréquent que parmi les autres personnes. Ayant en vue d’autres facteurs comme la destruction de la confiance, l’obsession de l’apparence, le manque de travail ou l’épuisement du travail, la lypémanie peut s’aggraver. En l’absence de gènes de la dépression, on en cherche la raison dans des zones situées sur l’ADN contribuant à la vulnérabilité de l’individu.
Lypémanie symptômes : peut-on les différencier de ceux de la dépression ?
Le premier qui ait commencé à en parler à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle est le Dr. Jean-Étienne Esquirol, psychiatre français. En résultat de ses observations et recherches sur les troubles psychiques et en particulier sur la mélancolie, il réussit à distinguer « une maladie cérébrale, caractérisée par le délire partiel, chronique, sans fièvre, entretenu par une passion triste, débilitante ou oppressive. » C’est à docteur Esquirol qu’on doit l’appellation « lypémanie » et la conclusion qu’un tempérament mélancolique inné prédispose à la lypémanie maladie.
Bien que la symptômatique soit presque identique à celle de la dépression, les personnes lypémanes sont dépressives constamment. Enclines à pleurer, au manque d’énérgie et toujours fatiguées, elles oublient le plaisir des petites choses et n’ont envie de rien. Toujours en attente de quelqu’un qui ne vient jamais. Par conséquent de cet état physique et mental, les lypémanes ont un sommeil et un appétit perturbés et en résultat, ils perdent du poids. À part l’auto-dévalorisation, ils éprouvent une culpabilité inexplicable qui les accable de pensées noires et d’idées suicidaires. Tout peut irriter les personnes lypémanes : le froid, la pluie, le vent, le chaud. La liste se termine par une introversion et des signes de lypémanie anxiété.
La lypémanie traitement : peut-on s’y fier ?
La médecine conventionnelle a ses réponses ordinaires : les antidépresseurs qui peuvent sortir du trou mais temporairement. À cela, les recherches contemporaines ajoutent la psychothérapie de soutien, une thérapie cognitivo-comportementale et une psychothérapie psychodynamique. Au cas où la lypémanie maladie résiste au traitement médicamenteux, on recourt à la sismothérapie malgré son agressivité. Elle consiste, à l’aide d’électrochocs, à provoquer une crise d’épilepsie générale au bas du crâne et l’efficacité s’avère à 80%.
Que faire pour aider quelqu’un sans recourir aux médicaments et aux thérapies sévères ?
En admettant qu’il existe des méthodes naturelles de soigner une dépression sans médicaments, soigner un proche souffrant de lypémanie est le plus difficile de tous les soins attribués à quelqu’un. Le lypémane réclame une attention permanente et un entourage affectif, il a besoin d’être écouté, incité à de petits projets et accompagné dans leur réalisation. N’oubliez pas à valoriser ses efforts.
Si c’est un enfant qui fréquente l’école, il faut expliquer aux profs et aux camarades de classe.
Dans tous les cas, si on aperçoit un problème comportemental, il faut consulter un spécialiste. Lui seul peut établir un diagnostic précis et saisir la différence entre la lypémanie, une dépression sévère et un trait de personnalité. C’est logique de se poser la question si la personne concernée a de la chance d’échapper à l’état dépressif. Avec de la patience et de la compréhension, on pourrait atténuer les symptômes de la maladie.
Si aujourd’hui personne ne mentionne la lypémanie, ses manifestations sont actuelles et la font inclure dans le groupe des états dépressifs chroniques.
Une alternative des antidépresseurs recommandée sont les sorties, la musique, l’équitation, la méditation, le yoga. Ça vaut la peine de prendre le défi 30 jours pour l’amélioration de la santé mentale ou d’essayer de briser la capsule du lypémane avec le yoga de rire.
Sachant que la musique est un grand guérisseur, on pourrait sélectionner des tubes disco dont les rythmes ont un impact merveilleux sur la psychique et personne ne peut y résister impassiblement.
