Allergies au pollen : comment traiter cette souffrance pendant la belle saison ?
Il existe quelques grands groupes d’intolérances : allergies alimentaires, allergies aux acariens, aux animaux, allergie au soleil, aux moisissures et les allergies saisonnières. La floraison n’apporte pas de la joie à tout le monde. Des millions de gens sont sujets à un ennemi sournois : les allergies au pollen. Lorsque la nature s’habille en vert, vos yeux sont larmoyants, votre nez coule et vous éternuez à plusieurs reprises, mais vous n’êtes pas malade. Ce n’est pas un des virus banals de cette période d’année. Et au lieu de sortir et de profiter du beau temps, vous êtes coincé chez vous, en attendant que la propagation du pollen se termine.
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Qu’est-ce que les allergies au pollen ? Pourquoi en a-t-on peur ?
Presque invisible, comme les particules de la farine et de la poussière, le pollen se niche dans l’anthère, aux extrémités d’une fleur épanouie. Grâce à sa capacité à se déplacer, il a un rôle fertilisateur, c’est-à-dire, on doit la fécondité du monde végétal aux grains du pollen. De surcroît, il sert de nourriture et de source de protéines aux abeilles.
Alors, pourquoi une chose si importante pour la production des aliments d’origine végétale, peut être si dangereuse pour l’homme. Même de nos jours, la pollinisation double son effet nocif secondée par la pollution.
Comment se déclenchent les allergies au pollen : causes
Chez des gens sensibles aux allergies au pollen, il est impératif d’éviter la proximité et mieux, le contact avec certaines plantes. Parmi les coupables causant des conditions allergiques sont l’ambroisie, les graminées, le bouleau et les autres de la famille (aulne, noisetier, charme), le cyprès, le chêne, le frêne et l’olivier. Ces arbres, si populaires, sont présents dans notre vie et à côté, peuvent nous rendre souffrants. Ils produisent une poudre fine appelée pollen qui est suffisamment légère pour circuler dans l’air. C’est leur manière de se reproduire.
L’allergie pollinique ou le rhume des foins est un malaise qui peut vous gâcher la quotidienneté pour une période de quelques mois. Considérées comme héréditaires, les allergies au pollen comprennent une réaction du système immunitaire de certaines personnes aux protéines, en général inoffensives du pollen. L’histamine qui se libère au contact avec les déclencheurs des allergies, provoque une inflammation aux yeux et à la muqueuse du nez.
Allergies au pollen symptômes
Lorsqu’un beau jour de mai, en sortant de chez vous, votre système immunitaire prend une position de défense contre un ennemi invisible, notamment le pollen qui vole autour. L’arme dont vous disposez dans la lutte est l’histamine. En résultat, vous avez la gorge irritée, les yeux rouges et larmoyants, le nez coulant ou bouché. De plus, vous êtes navré d’une série d’éternuements obstinés, d’une respiration sifflante et voire difficile. Un autre symptôme d’allergie au pollen est la toux désagréable et même contraignante.
Comment diagnostiquer une allergie au pollen ?
Généralement, toutes les allergies débutent à l’âge scolaire. Lors de la première manifestation des symptômes mentionnés ci-dessus, on recourt au médecin généraliste avec la supposition d’une infection virale et le traitement y fait référence. Pourtant, les symptômes réitèrent peu de temps après ou pendant la même période de l’année prochaine. Dans ce cas, vous devez consulter un allergologue qui posera le diagnostic et vous prescrira des analyses sanguines et un test cutané.
Si vous êtes diagnostiqué d’allergies au pollen, que faire ?
Alors que vos souffrances sont périodiques et que le test et les analyses ont confirmé votre sensibilité au pollen, quel traitement entreprendre. Y a-t-il un remède contre l’allergie au pollen ?
La médecine contemporaine dispose d’antihistaminiques, de corticostéroïdes, d’antagonistes des leucotriènes et de stabilisateurs de mastocytes.
D’une part, les médicaments en vente libre sont les antihistaminiques qui bloquent l’histamine produite par votre corps. Si votre nez est bouché, les décongestionnants peuvent vous aider à mieux respirer. Certains sprays nasaux soulagent avec succès les symptômes d’allergies au pollen.
D’autre part, il y a des médicaments sur ordonnance au cas où les médicaments en vente libre ne fonctionnent pas. Certains remèdes prescrits bloquent les produits chimiques autres que l’histamine qui peuvent déclencher des allergies. D’autres traitent les symptômes causés par certains types de pollen de mauvaises herbes ou de graminées.
Dernièrement, on recourt à un traitement non conventionnel qui donne de bons résultats : la gemmothérapie comme alternative. On n’exclue pas non plus la désensibilisation qui est une immunothérapie spécifique. Quel que soit le traitement choisi, l’avis du thérapeute est indispensable.
Que faire contre les allergies au pollen parallèlement au traitement conventionnel ?
Une fois que le diagnostic est établi, il existe plusieurs façons de traiter les allergies au pollen. Dans certains pays, les médias préviennent le taux du pollen attendu. C’est très commode de garder l’oeil sur les prévisions car si vous prévoyez d’être à l’extérieur pour travailler dans le jardin ou faucher l’herbe, un masque anti-poussière peut être votre « bouée de sauvetage ». Ayant en vue les dimensions du « désastre » qui peut être fort ou faible, vous pourrez dresser un plan d’action. De plus que le pollen peut aggraver les symptômes de l’asthme, y compris une augmentation de la toux et une respiration sifflante.
Deux options d’immunothérapie sont disponibles pour les personnes souffrant d’allergies sévères aux pollens:
Les injections contre les allergies peuvent aider le corps à renforcer sa résistance aux pollens. Injecter une quantité infime sous la peau, durant quelques semaines, obligera le corps à s’habituer et améliorera les symptômes.
Les comprimés qui se dissolvent sous la langue sont désormais disponibles sur ordonnance pour les personnes souffrant d’allergies à l’herbe et à l’ambroisie. Ces médicaments doivent être débutés 12 semaines avant le début des symptômes de la saison pollinique. Par exemple, si vos symptômes sont généralement à leur pire à la mi-avril, commencez à prendre vos médicaments à la fin du mois de mars. De même, si l’on s’attend à une vague de temps chaud vers la fin de l’hiver, il pourrait être judicieux de commencer à prendre vos médicaments à ce moment-là.
Conseils utiles pour affronter adéquatement la période pollinique
Pour empêcher le pollen d’envahir l’intérieur de votre logement et sachant que la pluie est son plus grand ennemi, aérez seulement en temps pluvieux.
Si quand même, suite à d’autres raisons comme par exemple le COVID-19, il est obligatoire d’ouvrir les fenêtres et d’aérer régulièrement, installez des grilles de protection antipollen. Un filtre à pollen peut être l’accessoire indispensable pour votre voiture, tandis que pour le nez, il existe des modèles certifiés.
Le nettoyage fréquent des tapis et des meubles est un must have vu que la poussière mêlée au pollen s’entasse vite. Notoirement, la fumée de tabac est une alliée des particules polliniques et pour cette raison, il est préférable d’éviter les locaux enfumés. De plus, par un temps venteux, remettez votre sortie, si possible, et adaptez vos activités de dehors à la météo. Les sports à l’intérieur sont à préférer.
L’hygiène personnelle peut faire diminuer vos souffrances :
- Lavage des cheveux, le soir, pour enlever le pollen accumulé
- Sécher le linge à l’intérieur
- Ne pas enlever ses vêtements dans la chambre où l’on dort.
- Se rincer le nez deux fois par jour avec un spray d’eau salée de mer.
- Ne pas laisser l’animal de compagnie à l’intérieur, surtout dans la chambre à coucher
Enfin, vous devez bannir les aliments crus de votre menu, vu leur interaction avec la réaction de l’organisme au pollen. Lorsque vous choisissez une destination de vacances, renseignez-vous auparavant sur le taux de propagation du pollen dans la région.
En ce qui concerne particulièrement l’irrigation nasale, il faut que vous utilisiez de l’eau distillée ou stérile. Si c’est de l’eau du robinet, vous devez la faire bouillir et la laisser refroidir avant l’usage. Effectuez un filtrage avec un filtre «NSF 53» ou «NSF 58» et assurez-vous que la bouteille ou le pot neti sont bien propres.
Allergie au pollen yeux
Pour de nombreuses personnes souffrant d’allergies saisonnières, c’est le pollen qui irrite le plus les yeux. Ils souffrent de conjonctivite allergique, d’une inflammation de la conjonctive, de la membrane à l’arrière des paupières et à l’avant des globes oculaires.
En admettant les mesures de prévention pratiques et simples, vous pouvez réduire l’effet irritant du pollen sur les yeux:
- Lavez-vous les mains, parce que pendant la haute saison des allergies, le pollen est partout. Vous l’obtenez sur vos mains en ouvrant une portière de voiture, en passant vos mains dans vos cheveux ou en touchant d’autres surfaces extérieures. Si vous vous frottez les yeux avec des mains recouvertes de pollen, ils ne seront que plus irrités. Les rinçages salins ou les larmes artificielles peuvent apporter un soulagement significatif en éliminant ou en diluant les grains de pollen dans l’œil.
- Portez des lunettes de soleil qui jouent le rôle de barrière en diminuant la quantité de pollen qui pénètre dans les yeux.
- Appliquez des compresses froides qui réduiront les démangeaisons.
- Prenez un antihistaminique ou un décongestionnant si les fenêtres doivent rester ouvertes en temps de chaleur insupportable. Si vous préférez le climatiseur, ayez à l’esprit que c’est un double tranchant et peut provoquer un nez bouché ou qui coule.
Allergie au pollen toux
Comme la toux fait partie des symptômes des allergies au pollen, remarquez si elle devient chronique, c’est-à-dire, dure plus de trois semaines et se manifeste pendant certains environnements ou saisons. Diagnostiquer est la première chose à faire.