Quand planter un arbre ? Quelles sont les erreurs les plus courantes ?
Vous avez un peu de temps libre et une envie subite de vous mettre au jardinage ? C’est une bonne idée si vous prenez quelques précautions d’usage pour ne pas vous arracher les cheveux dans quelques semaines. Quand planter un arbre ? Quelles erreurs devez-vous éviter ? Essayons de vous éclairer un peu dans cet article. Suivez le guide !
Quand planter un arbre en pleine terre ?
Si jardiner sans se planter est souvent synonyme de printemps, la meilleure période pour planter un arbre ou un arbuste reste l’automne, en particulier de fin octobre à début décembre. Ce n’est pas pour rien que le dicton« À la Sainte Catherine, tout bois prend racine » est ancré dans le monde du jardinage ou celui agricole. Toutefois, il est aussi tout à fait possible de planter vos arbres à racines nues à d’autres moments de l’année en respectant quelques règles. En effet, vous pouvez par exemple planter des arbustes ou des arbres en plein hiver, de décembre à mars. Pour profiter pleinement des bienfaits du jardinage, il vous faudra seulement à éviter les trop fortes gelées.
En ce qui concerne les arbres et racines en motte, nous vous conseillons de les planter rapidement après l’achat. Pour ce faire, ne laissez jamais les racines nues exposées à l’air. Si vous ne pouvez pas planter dans la journée, vous pouvez, pour une attente de 2-3 jours, les couvrir d’un sac plastique par exemple. En général, vous pouvez les planter toute l’année si vous les avez cultivées dans un pot en plastique. Dans ce cas-là, la meilleure période va de septembre à mai, en veillant particulièrement aux gelées. Même choses en été, en évitant cette fois encore les épisodes caniculaires. Enfin, contrairement aux végétaux à racines nues ou en motte, un arbre cultivé en conteneur peut attendre un certain temps avant d’être replanté. Seule condition : l’arroser régulièrement entre-temps.
Terminons par un conseil ultime. Dans la mesure du possible, lorsque vous voulez planter un arbre ou un arbuste en pleine terre, il est bon d’anticiper. Pour cela, creusez le trou de plantation une quinzaine de jours à l’avance. Ainsi, vous favoriserez une bonne aération de la terre. Il est important de ne pas lésiner sur vos efforts afin de proposer le trou le plus adapté à vos plantations. Voici les différentes tailles de trou qui s’offrent à vous :
- 40 à 50 cm de profondeur pour un arbuste
- 60 à 70 cm de profondeur pour un arbre
- 3 fois le diamètre des racines, de la motte ou du conteneur
Quelles sont les erreurs à éviter ?
C’est le manque d’eau qui empêche la plante de développer des petites racines secondaires, les radicelles. Ce manque provient soit de la sécheresse, soit du gel. C’est pour cette raison que les meilleures saisons pour planter sont celles ou le sol n’est pas gelé. Généralement en automne et au printemps dans le cas d’un arbuste en conteneur ou en motte. De même, pour éviter les surprises de taille, pensez à bien vérifier la taille de votre arbre à l’âge adulte. Cela vous évitera peut-être, faute de place, d’arracher ou de trop tailler votre arbre dans quelques années. De plus, parce que chaque plante a des besoins spécifiques d’ensoleillement, choisissez son exposition avec soin. Si, pour le bon développement de certaines essences, le plein soleil a du bon, il grille au contraire les feuilles des plantes dites d’ombre.
La nature du sol a aussi toute son importance. De plus, il influence de cette façon l’adaptation des plantes à chaque jardin. Par chance, beaucoup d’arbres sont tolérants à la diversité du pH des sols.De ce fait, ils n’ont aucun souci que le terrain soit acide, ou plutôt calcaire, sec ou humide. Toutefois, certains sont plus prétentieux et nécessitent des sols plus acides ou plus d’humidité autour des racines. Heureusement, il est tout à fait possible d’améliorer la qualité du sol et ainsi y planter une variété plus spécifique. Enfin, il peut être nécessaire d’utiliser un tuteur pour stabiliser la plante. Ceci afin que les radicelles ne souffrent pas des vibrations de la motte. Cette erreur trop courante peut provoquer l’épuisement de la plante et ensuite sa mort. Prenez donc vos précautions pour éviter le pire !
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