Est-ce que l’oranger du Mexique craint le gel et quelles sont les températures qu’il tolère?

Privé d’imagination ou en avoir de surplus, chacun peut se faire des associations. Lilas des Indes, érable du Japon, cactus de Noël et beaucoup d’autres appellations sont liées à de petits détails d’origine ou d’entretien. Qu’en est-il de l’oranger du Mexique ? Quoi de commun avec les oranges et le Mexique ? Qu’est-ce qu’il faut savoir pour entretenir cet arbuste ornemental ? Quelles sont les températures qu’il tolère et est-ce que l’oranger du Mexique craint le gel ? Qu’est-ce qui peut l’endommager ? Un petit guide saison par saison.

Quelle est l’origine de l’oranger du Mexique ?

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Choisya ternata pour les botanistes, oranger du Mexique pour les laïques. Quelle que soit son appellation, elle a son explication. Cet arbuste odorant aux feuilles persistantes a changé son pays d’origine, le Mexique, pour venir s’adapter au climat européen. Au début du XIXème siècle, le botaniste français Aimé Bonpland faisant partie de l’expédition d’Alexandre de Humboldt, l’a découvert dans les terres des Incas, et lui a donné le nom de son collègue genévois Jacques Denys Choisy. Ensuite, le buisson a pris un nom vernaculaire, à cause de la ressemblance de ses fleurs avec celles des orangers. Le Choisya ternata et le Choisya dumosa se sont vite domiciliés dans la nouvelle réalité et tout comme la clématite, créaient de belles haies odorantes avec leurs fleurs étoilées. Les arbustes résistant au gel ne sont pas pléthore, mais parmi eux il y a de spectaculaires comme le Forsythia, la Spirée, le laurier du Portugal qui supportent des températures au-dessous du zéro. Où en est le Choisya ternata et est-ce que l’oranger du Mexique craint le gel ?

Quel emplacement pour l’oranger du Mexique ?

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On préfère le buisson à cause de son adaptibilité à une large plage de climat. S’il est doux, la plante n’a aucune prétention, mais dans un climat plus froid, le choisya se sentira mieux à l’abri, longeant un mur ou une clôture, avec une exposition au soleil, qui passe l’après-midi à l’ombre. Est-ce que l’oranger du Mexique craint le gel ? Nécessite-t-il les mêmes gestes pour supporter l’hiver comme la clématite ?

Récemment planté, le choisya ternata a besoin d’un arrosage fréquent jusqu’à établissement. Une plantation en massif ne nécessite beaucoup de soins postérieurement.

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Au printemps et en été, les bonnes journées sont d’affilée, l’arbuste s’épanouit et exhale son arôme généreusement. Gardez un œil sur les nouvelles pousses. Si l’arbuste est en pot, il commencera à se flétrir, donc, observez et ne sautez pas l’arrosage.

Qu’est-ce qui se passe en automne ? Le rafraîchissement des températures ralentira le développement, mais si vous craignez que l’arbuste se dénudera, rassurez-vous. Il ne perdra pas ses feuilles, car elles sont persistantes et la plante est rustique. Alors, comment survivra-t-elle à l’hiver ?

Est-ce que l’oranger du Mexique craint le gel ?

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Qu’est-ce qui peut endommager l’oranger du Mexique ? Non, ce n’est pas le froid, si vous le redoutez ! Le buisson est rustique et ses feuilles réagissent en brunissant lorsque les températures tombent au-dessous de – 10°C. Un voile d’hivernage est une bonne solution qui sauve beaucoup de plantes de nature buissonnière. Bien qu’elles soient un peu malmenées par le vent et le gel, c’est normal et lorsque le temps commencera à se réchauffer, elles reprendront.

La protection hivernale est cruciale pour les jeunes plantes, mais pour les établies, ce n’est pas besoin. Surtout si vous les avez plantées à l’abri. En cas de fortes gelées, on recommande de recouvrir les jeunes d’une grande feuille de plastique ou d’un non-tissé horticole.

Si vous vivez dans une région particulièrement froide ou si votre jardin est exposé aux vents glacials, déplacez les pots dans le coin d’un porche, sous les avant-toits de la maison ou même contre un mur protégé. Au cas où le pot n’est pas déplaçable, enveloppez-le de quelques couches de toile de jute ou de laine pour assurer une isolation fiable.

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Paillez le sol autour de la plante avec de la matière organique, comme du compost ou de l’écorce, pour protéger les racines du gel et retenir l’humidité du sol.

Autrement dit, ce n’est pas le froid qui peut tuer l’arbuste mais un parasite dangereux. Il faut être aux aguets de l’araignée rouge, qui est le plus grand ennemi de l’oranger du Mexique.

Comment traiter un Choisya endommagé par le gel ?

Même rustique, Choisya Ternata est sensible à une grande gelée qui fait chuter les températures au-dessous de – 10°C. Comment savoir si la plante est irréversiblement touchée ? Les feuilles et les tiges deviennent noires. Retirez les plus endommagées et attendez un rétablissement dans quelques semaines. Si la plante ne manifeste aucun signe de nouvelle croissance, il sera nécessaire de la remplacer. La méthode du bouturage est efficace. Vous pouvez tremper la base d’une branche dans une hormone de bouturage et trouvez ensuite le bon emplacement. Plantez dans un terreau spécial.

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