Est-ce que le merle est nuisible et si non, quel est le profit d’attirer cet oiseau aux parages ?

Par Marie-Anne Lenormand

Seulement un expert en ornithologie peut discerner les 10 espèces de merles qui sont présentes dans la région néarctique du monde. Sont-ils importants pour l’environnement et quelle est leur place dans la population habituelle des oiseaux dans nos jardins ? Est-ce que le merle est nuisible et si non, quel profit peut-on avoir de la présence de cet oiseau aux parages ? Des observations personnelles !

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Quelle est la durée de vie d’un merle ?

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La science affirme que la durée moyenne de la vie du merle atteint le chiffre considérable de 16 ans. Sa présence dans nos jardins est versatile : nuisible et utile à la fois. Qu’est-ce qui domine et doit-on l’attirer et protéger ? Je réponds de ma part, non ! Il n’est pas obligatoire de tolérer les merles. Étant assez agressifs et débrouillards, ils « conquièrent » des territoires au détriment des autres oiseaux coutumiers comme les moineaux et comme les migrantes annuelles, les hirondelles. Celles-ci sont revenues, il y a un mois, mais elles ne peuvent pas s’installer dans leurs anciens nids à cause des…merles. Est-il possible de leur créer des conditions favorables de séjour ? Mes observations imposent la question : « Est-ce que le merle est nuisible ? » et évoquent un tableau lointain indécent de mes souvenirs d’enfance.

Aux premiers jours du printemps, en nous promenant dans le parc de notre ville, parallèlement avec la belle verdure et les fleurs qui poussaient alors modestement, nous, les enfants, étions choqués de voir des corps d’oiseaux décapités. Ils traînaient par terre à côté des têtes. Une scène d’horreur !

Mon grand-père m’a expliqué qu’au printemps, les merles se battaient entre eux. Cet antagonisme est typique dans la nature, vu le profile territorial de certaines espèces.

Ce souvenir met en question la longue durée de vie des merles, et soulève encore une fois le rideau sur la nuisibilité ou l’innocuité de ces oiseaux. Cependant, le fait unique qu’ils ont dissuadé les hirondelles de venir nidifier dans leurs anciens nids est assez éloquent pour moi et les met dans le groupe des oiseaux défavorables.

Les merles sont-ils bons à avoir dans les parages ?

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Quand un merle est alerté, il émet des cris stridents, mais lorsqu’il est en « bonne humeur » et grégaire, sa virtuosité musicale est exemplaire. Si cette qualité vous tente de l’attirer dans votre jardin, apprenez quels sont ses aliments préférés. Pourtant, si vous êtes un jardinier ou un horticulteur fervent, ne soyez pas tellement enthousiaste, car sauf agressive et envahissante, l’espèce est ravageuse. Se nourrissant en grands groupes et étant omnivores, les merles peuvent devenir un fléau pour les cultures. De plus, ils sont capables de s’adapter à une grande variété d’environnements et leurs sites de nidification se trouvent non seulement dans les broussailles côtières, les prairies, les berges des rivières, les prairies, les terrains de golf et les parcs, mais aussi dans les rues des villes et les jardins privés.

Évidemment, les merles ne supportent pas une cohabitation. Après avoir éloigné les hirondelles, ils n’ont qu’un seul souci : de construire des nids et si possible sans le voisinage des moineaux. Ces derniers ont hiverné dans des trous de l’avant-toit, mais aujourd’hui, ils doivent repousser les attaques des oiseaux noirs. Les merles apportent toutes sortes de déchets : des brindilles, de la mousse, des lichens, des plumes et autres débris végétaux. Pendant une certaine période, cette activité produit une quantité considérable de saleté autour de la maison. Bien que les habitudes de nidification montrent que l’oiseau bâtit son habitat dans les buissons et les haies à 2 m du sol, « mes merles » ont choisi d’usurper les avant-toits de la maison de campagne. Les haies vivantes sont idéales pour les oiseaux en période de reproduction, mais il faut organiser leur taille avant le 15 mars. Pourquoi, vous trouverez dans le lien ci-dessous.

À lire aussi : Est-ce que la période pour tailler les haies est importante et pour qui ?

Est-ce que le merle est nuisible ?

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Les merles sont omnivores et mangent une variété de graines, de céréales et d’insectes. Ils recherchent généralement du maïs mûr, des tournesols, des agrumes, du riz. Ces préférences de nourriture les font une menace pour les cultures. Quant aux coléoptères, aux limaces et aux vers d’épi, les merles s’en nourrissent de bon gré et de cette façon, diminuent leur invasion dans le potager et le verger. Ainsi, les terres agricoles et les pelouses avec jardins constituent des sites de nidification particulièrement favorables.

Bien que leur présence puisse être bénéfique puisqu’ils se nourrissent d’un certain nombre d’insectes causant des dégâts, les populations de merles sont principalement nuisibles aux cultures agricoles. De plus, ils laissent derrière eux des accumulations d’excréments pouvant contenir des bactéries nocives.

Quel est le prédateur des merles ?

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Bien qu’aucune solution unique ne soit entièrement efficace, les méthodes d’exclusion peuvent être utilisées conjointement les unes avec les autres pour réduire la possibilité que les merles se nourrissent et se perchent. Couvrir les champs de cultures ou les jardins avec un filet à mailles est peut-être le moyen le plus efficace de dissuader les oiseaux de se nourrir, vu l’expérience de l’année précédente. J’ai utilisé alors une méthode efficace pour protéger mes fraises des intrus.

Même si elles prennent beaucoup de temps, les tactiques alarmistes, comme l’utilisation fréquente de détonations bruyantes ou de bandes réfléchissantes, ont également des résultats favorables. Dissuader certaines espèces d’oiseaux tout en attirant d’autres est un défi permanent pour les amateurs d’oiseaux de basse-cour. Ceux qui font preuve d’un appétit insatiable, d’une agressivité envers les oiseaux plus petits, d’un désordre et d’une saleté désagréable ne doivent pas être « invités ».

Vous avez un chat ? Si oui, il s’occupera de la régulation naturelle et sera un gardien sûr.

Vous pouvez aussi accrocher des ballons en mylar remplis d’hélium pour qu’ils flottent partout où les oiseaux ont accès. Les mouvements chaotiques des installations feront fuir les oiseaux.

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