Tendance #NoBra : faut-il porter un soutien-gorge ou pas ?

En période de confinement, la mode est à la tenue confortable d’intérieur. Depuis le début de la pandémie de Covid-19, le homewear, encore appelé tenue d’intérieur, est mis à l’honneur. Une autre tendance forte qui se fait de plus en plus de place dans le quotidien des Françaises, c’est sans doute celle qui est inspirée du mouvement « Free the nipple », littéralement « Libérez le téton ». Par conviction féministe ou par souci de confort, l’idée de ne plus porter un soutien-gorge fait craquer les femmes ! Observée pendant le premier confinement, la mode qu’on pensait éphémère semble prendre de l’ampleur pendant le reconfinement. Alors, quelles sont les raisons qui peuvent vous pousser à l’adopter ? Seins comprimés, difficultés à dénicher la bonne taille, armatures qui ceinturent le buste, bretelles inconfortables laissant des marques sur la peau… la liste est assez longue et convaincante !

Ne plus porter un soutien-gorge : effet mode inattendu du confinement ou réelle envie ?

« Libérez les seins ! » ou encore « Libérez le téton ! », ces slogans vous sont familiers ? Et pour cause ! Depuis 2017, on entend beaucoup de femmes les scander, soit dans la rue, soit sur les réseaux sociaux. Après le premier confinement en 2020, la libération des seins a finalement fini par se démocratiser via le #NoBraChallenge. Alors, cette nouvelle habitude va-t-elle se généraliser ? Que se passera-t-il si on prolonge l’expérience pendant le reconfinement ? Le soutien-gorge sera-t-il le corset du XXI-e siècle, une pièce inutile dont il faudrait se débarrasser ? Rien n’est moins sûr. Les chiffres de vente de lingerie, comme tout le secteur de l’habillement, sont en baisse !

L’histoire et l’évolution du soutien-gorge

Inventé en 1889, le soutien-gorge a été considéré comme une grande avancée. Sa reconsidération s’est faite cependant par étapes. Pendant les années 60 du siècle dernier, il y avait une manifestation des féministes américaines lors de laquelle les femmes ont brûlé nombre de soutiens-gorges. Dans les années 70, les filles se baignaient  à poitrine découverte sur les plages en France alors que les stars portaient la veste blazer à même la peau. Quelques décennies plus tard, on voit l’invention du modèle « push-up », devenu un outil de formatage. Il s’est donc imposé pour rendre les seins plus ronds, hauts et conformes aux attentes esthétiques de la société.

Malgré le retour à des conditions de vie plus normales pendant l’été 2020, les amatrices de « no bra trend » sont tout aussi nombreuses que pendant le premier confinement. L’explication ? Elles laissent tomber le soutien-gorge pour une question de confort, mais aussi de réappropriation de leurs seins et de leur corps. Alors, imaginez-vous quel soulagement cela peut être de vous balader sans soutien-gorge ni baleines ceinturant la cage thoracique !

Alors que les jeunes s’essaient de plus en plus au « no bra », pour les dames aux seins généreux et légèrement retombants, le soutien-gorge reste une nécessité. Celles qui l’ont abandonné se sont plaintes d’avoir une peau détendue, des vergetures et du mal au dos. Toutefois, à notre avis, le principal frein à l’adoption de la tendance en question n’est ni physique, ni esthétique. C’est plutôt social. Malheureusement, le fait de ne pas mettre un soutien-gorge sous son t-shirt est mal vu dans la société actuelle. Voilà pourquoi, les femmes qui laissent apparaître leurs tétons sont parfois des victimes de harcèlement sexuel. Cela dit, cette nouvelle forme de liberté a aussi pour but de rendre visible la diversité des formes et des tailles des seins afin que la population féminine accepte enfin la poitrine telle qu’elle est !

Les vertus santé de ne pas porter un soutien-gorge

Après le lancement des initiatives féministes telles que « Free the nipple » et #NoBraChallenge, un bon nombre d’études viennent remettre en cause l’adoption du soutien-gorge. Les spécialistes affirment que, laissés libres, les seins se referment grâce au mouvement et au renforcement naturel du tissu musculaire. Plus à l’aise sans soutien-gorge, les jeunes adoptent aussi une meilleure posture et évitent le mal de dos. Averties ou pas, les amatrices de « no bra » sont nombreuses à confirmer les bienfaits physiques que la tendance en question offre.

Petit guide pour libérer la poitrine sans complexes

Certes, on trouve l’idée de ne pas porter un soutien-gorge plus simple et faisable en hiver ! Toutefois, nombreuses sont les jours estivaux où l’on a envie de franchir le cap et de se débarrasser du soutien-gorge sans que personne n’y voie que du feu. Grâce à notre petit guide pratique, vous laisser aller au plaisir des seins libres en été n’est pas aussi compliqué que vous le croyez… même aux filles qui font un bonnet D. Démo ci-après !

• Choisir des matières épaisses et imprimées pour garder un maintien visuel.
• Jouer la superposition de vêtements.
• Miser sur les tops à volants.
• Remplacer le soutien-gorge par un bandeau nude qui se marie très bien avec la tendance du « no bra ».
• Privilégier les tops amples à l’encolure large et aux emmanchures dévoilant la peau pour plus de confort.

On confirme : le blazer porté sans rien dessous est toujours très chic 

Trench coat porté en pièce unique avec des cuissardes

Tailleur femme en cuir adopté à même la peau