Que peut-on brûler dans un poêle à granulés ? Quels sont les risques ? On vous dit tout !
Depuis quelques années, le poêle à granulés a le vent en poupe dans nos chaumières. En effet, près de 150 00 ont été vendus en France en 2019. Ce chiffre ne cesse d’augmenter depuis vingt ans. Si cet appareil de chauffage a convaincu bon nombre d’utilisateurs, qu’en est-il exactement de la sécurité ? Que peut-on brûler dans un poêle à granulés ? Essayons d’y voir plus clair pour éviter notamment les dangers d’incendie.
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Que peut-on brûler dans un poêle à granulés ?
D’abord, le chauffage au bois peut présenter des risques pour la santé à cause de l’intoxication au monoxyde de carbone du fait des risques d’incendie. Qu’en est-il du pellet ? Que peut-on brûler dans un poêle à granulés ? Et si on voyait ensemble comment limiter les émissions de CO2 pour préserver votre santé ? De plus, nous allons vous expliquer pourquoi le chauffage aux pellets se révèle moins dangereux que tout autre système de chauffage au bois. C’est parti !
Comment limiter les risques ?
Commençons par ce qu’il ne faut pas faire : si vous brûlez du bois humide, du papier ou des déchets de tout type, vous augmenterez les risques d’incendie ou d’intoxication au monoxyde de carbone. En effet, cela va provoquer une mauvaise combustion du bois et contribuer à boucher les conduits d’évacuation des fumées. Or, lorsque ces conduits sont bouchés, le monoxyde de carbone ne pourra plus être évacué, ce qui augmente considérablement le risque d’intoxication. De même, le risque d’incendies est plus grand, avec, pour point de démarrage, la cheminée. Par contre, les pellets, contrairement aux bûches, disposent d’un très faible taux d’humidité (moins de 10 %), et comportent un très faible taux de cendre. Cela signifie qu’ils vont laisser très peu de déchets dans la cheminée. Ainsi, se chauffer aux pellets diminue considérablement les risques d’incendie ou d’intoxication au monoxyde de carbone.
Enfin, nous vous conseillons d’opter pour un combustible de qualité. Ceci garantira une utilisation parfaitement sécurisée de votre poêle à pellets. Sur le marché, vous trouverez en effet une grande variété de marques de granulés de bois. Or, toutes ces marques ne proposent pas la même qualité de combustible : le taux d’humidité, la qualité du bois utilisé et son origine peuvent notamment varier. Soyez donc vigilant(e) ! Nous vous recommandons de limiter les risques en choisissant des granulés de bois issus à 100 % de bois résineux. En effet, ces derniers ne contiennent pas d’additifs chimiques et présentent un taux d’humidité de moins de 8 %. Pour les plus bricoleurs d’entre vous, pourquoi ne pas vous mettre à fabriquer vos propres granulés de bois ? C’est une authentique garantie pour les performances de votre poêle et pour votre propre sécurité. Lancez-vous, vous ne le regretterez pas !
Est-ce que les poêles à granulés sont dangereux ?
Le corps du poêle à pellets est généralement construit en fonte et en matériaux réfractaires. À ce titre, il ne doit jamais prendre feu, même lorsque le poêle est surchauffé. Le risque de voir un poêle à granulés prendre feu est donc mince. Le seul responsable d’un départ d’incendie peut être le réservoir à pellets s’il y a eu une erreur de fabrication. Toutefois, de nombreux éléments liés au poêle peuvent causer un départ de feu. Ceci, seulement lorsque l’installation de l’appareil ou son entretien ne sont pas réalisés dans les règles. D’abord, il est primordial que l’installation soit réalisée par un professionnel qui prendra en compte différents éléments essentiels au bon fonctionnement de l’appareil comme :
- le diamètre du tubage et du tube de raccordement du poêle à la cheminée
- la longueur de la cheminée en faîtage ;
- le tirage approprié.
De plus, l’entretien de votre appareil devra être effectué régulièrement. Ainsi, vous éviterez l’accumulation de matières combustibles dans le conduit d’évacuation et l’obstruction des arrivées d’air qui alimentent le feu en oxygène. L’entretien comprend :
- la vérification de l’échangeur et du creuset
- le nettoyage de l’échangeur et du creuset
- la vérification du moteur d’extraction des fumées
- la vérification du brûleur
- le ramonage du conduit
- le nettoyage des parois du poêle, des grilles et de l’arrivée d’air
De votre côté, il vous sera facile de contribuer au bon fonctionnement de votre appareil et de limiter les risques d’incendie à l’aide de quelques petits gestes réguliers comme :
- le nettoyage de la vitre
- l’aspiration des grilles de ventilation
- la vidange régulière du cendrier