Engrais pour ail et oignon : tout ce que vous devez savoir !
Les deux font la paire : l’ail et l’oignon sont incontournables pour tout potager qui se respecte. Quels éléments nutritifs leur offrir pour améliorer leur culture ? Que vous soyez débutant(e) ou expert(e) au jardin, vous savez certainement que l’utilisation d’ingrédients naturels pour stimuler les plantations est une nécessité dans le domaine. Quels engrais pour ail et oignon privilégier ? Suivez le guide !
Quels engrais pour ail et oignon choisir ?
L’oignon et l’ail sont très largement produits et consommés à travers le monde, la France ne faisant pas exception à la règle. Parmi leurs bienfaits, ils contribuent entre autres à diminuer la pression artérielle chez les personnes souffrant de ce trouble. Les potentiels de rendement sont atteints sur les sols perméables et, donc, bien drainés où l’eau n’est pas un facteur limitant et les nutriments sont facilement disponibles. Quels engrais pour ail et oignon pouvez-vous utiliser ? On vous dit tout !
Pour l’oignon
Faciles à cultiver et ne demandant que peu d’entretien, les oignons ont la cote en cuisine. Il convient de les planter dans une terre légère qui sèche rapidement. De même, une bonne exposition au soleil leur sera profitable. Concernant les éléments nutritifs, les oignons ont surtout besoin de phosphore et de potasse. L’azote leur est bénéfique uniquement pendant la phase de croissance des feuilles. Un apport supplémentaire n’est pas nécessaire si vos oignons ont été fertilisés par du compost ou un fumier décomposé quelques mois auparavant. Si vous êtes en présence d’un sol pauvre, il vous faudra apporter soit un peu de compost décomposé, soit un engrais de fond couplé à quelques suppléments avant de semer ou planter. Pour l’apport azoté, du sang séché par exemple, il est préférable de l’apporter en deux fois de la façon suivante :
- un tiers la première fois au moment de la plantation
- les deux tiers suivants un mois plus tard
- n’apportez plus d’azote une fois que les plants ont 5 à 6 feuilles
En effet, les excès d’azote leur causeront du tort pendant la période de grossissement du bulbe. Pour les contenter en magnésium, vous pouvez fertiliser les oignons avec du sel d’Epsom. De plus, veillez à ne pas enfouir de fumier frais ou peu décomposé. Celui-ci pourrait propager des parasites et faire pourrir les bulbes. Enfin, faites attention aux engrais trop frais !
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Quel engrais pour l’ail ?
L’ail est une plante de la famille des Liliacées. C’est un condiment cultivé comme annuel, mais vivace par son bulbe. Originaire d’Asie centrale et méridionale, cette plante est cultivée depuis longtemps en Europe. Ses feuilles sont planes, longues, étroites et de couleur vert pâle. Ce sont les gousses présentes sur la tête d’ail, les caïeux qui sont plébiscités en cuisine. Revenons quelque peu au jardinage. Prévoyez de planter votre ail dans un sol ayant porté l’année précédente une plante de la même famille. Au choix donc parmi :
- l’échalote
- le poireau
- l’oignon
Une bonne nouvelle, l’ail pousse dans tous les sols du moment que ces derniers sont bien aérés et non sableux. Peu prétentieuse, cette plante s’accommodera parfaitement des restes de fumure des cultures précédents. À l’instar de l’oignon, l’ail apprécie l’azote en début de croissance puis la potasse et le phosphore ensuite. Nous vous conseillons donc un apport d’engrais bien mûri en mars quelques semaines avant de planter. Ensuite, pour de belles gousses bien charnues, optez pour un de ces apports au moment de la formation des bulbes :
- cendre
- vinasse de betterave,
- poudre de lithothamme
- poudre de patenkali
Vous pouvez aussi faire le choix de purins de végétaux comme ceux d’ortie, de prêle ou de consoude. En plus d’avoir un véritable pouvoir curatif sur certaines maladies, ils ont l’avantage d’être riches en azote et en minéraux. Vous l’aurez compris, l’ail est une culture écologique ne nécessitant que très rarement des traitements.