Comment faire un toit-terrasse végétal ? Quels avantages et règles à respecter ?

En dépit de l’urbanisation et des extras de la civilisation, l’homme, heureusement, n’a jamais coupé le cordon ombilical avec la terre, sa source de ravitaillements. La plupart des ci-dits citadins se sauvent en province pendant les week-ends et les vacances. C’est une aubaine d’avoir une résidence secondaire et un jardin où maîtriser le jardinage. Et que font ceux qui n’en sont pas bénis ? Ils créent des mini-jardins sur leurs balcons et jouissent de quelques espèces de légumes en été. Un espace urbain peut donner la solution à l’envie « vert ». Vous êtes curieux de savoir comment faire un toit-terrasse végétal ? Suivez-nous alors dans un guide horticole sur la défense de l’environnement et sur la façon de végétaliser un espace gris et terne.

Quels avantages d’un toit-terrasse végétal ?

On essaie à s’opposer au stress et à la vie sédentaire devant l’ordi et la télé. Suite aux contradictions fortes qui se créent lors de nos tentatives d’échapper aux pièges de la quotidienneté, on tombe sous l’influence de troubles comme l’anxiété et la dépression. Ne pouvant pas sortir tous les week-ends et puisque les vacances sont une fois par an, on cherche des alternatives. Par exemple, enlever le stress et la fatigue naturellement sans médicaments.

Dernièrement, une tendance prend de l’envergure dans les villes et ses bienfaits sont incontestables : le toit-terrasse végétal. Ce phénomène ou cette pratique, n’importe, est sorti de ses pays d’origine en Amérique Latine, pour s’installer chez nous au grand espoir de nous donner l’opportunité de combattre nos troubles. Quels sont les avantages d’un toit-terrasse végétal ?

• Réduction des fluctuations de température grâce à l’inertie thermique de l’eau présente dans les plantes qui fait que le verger absorbe la chaleur.
• Amélioration de la qualité de l’air via la photosynthèse que les feuilles effectuent en libérant de l’oxygène.
• Absorption du bruit, car les végétaux parviennent à absorber les sons sans produire un écho.
• Réduction du risque d’inondation, car la terre dans les lits surélevés est capable de retenir l’eau de pluie au moment où elle tombe.
• Compostage des déchets organiques en appartement pour les transformer en nutriments pour les végétaux.
• Production biologique à meilleure qualité et durabilité.
• Grande biodiversité parce que les plantes interagissent entre elles et avec les insectes.
• Cohabitation et contacts entre voisins encouragés, car le toit-terrasse végétal est un espace public idéal pour les rassemblements communautaires.
• Intégration avec la nature : participant aux processus comme plantation, croissance et cueillette, on augmente le contact entre la terre et le rythme vibratoire naturel du corps.

Enfin, en plantant son propre jardin, on peut effectuer des économies.

Comment faire un toit-terrasse végétal ?

Avant d’entamer un projet si écolo comme le toit-terrasse végétal, il est raisonnable de consulter le réglement municipal et d’obtenir l’accord des colocataires. Vous devez vous assurer que les activités que vous vous apprêtez à effectuer et le poids supplémentaire ne nuiront aucunement à l’ensemble de l’immeuble et à sa construction.

N’importe la/les culture/s/ que vous envisagez planter et soigner, vous devez étaler une couche d’étanchéité réalisée avec des matériaux bitumineux. Des composants recyclés tels que le polyéthylène ou le caoutchouc synthétique peuvent être impliqués.

Le PVC n’est pas fortement recommandé en raison de son impact sur l’environnement. Les membranes monoblocs doivent être sans joints pour éviter des fuites lorsque des conditions d’humidité ou d’eau stagnante se forment.

Il existe le risque que les racines perforent la couche imperméable. Pour que cela n’arrive pas, songez à une membrane en polyéthylène haute densité ou en asphalte renforcé de polyester et de granulés de céramique.

Une troisième couche pour le toit-terrasse végétal doit avoir des propriétés isolantes et une bonne résistance à la pénétration de l’eau.

On ne peut pas se passer de la couche de drainage et de rétention : elle conservera l’eau de pluie pour l’irrigation mais aussi la drainera. Dans ce but, faire un récupérateur eau de pluie efficace est super facile. En réalité, cette couche peut être fabriquée avec des fibres de polypropylène recyclées ou avec des panneaux de polyéthylène recyclage. Cela parvient à stocker de l’eau jusqu’à 5 l/m2 et des nutriments, qui sont ensuite réutilisés par le substrat, par évaporation ou par les racines des plantes. Des trous permettent à l’air de circuler, facilitent l’évaporation de l’humidité et la ventilation du sol et des racines.

La couche géotextile est un filtre en fibres de polyester qui empêchera le substrat organique à déposer des débris dans la couche drainante et la colmater.

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Quel substrat pour un toit végétalisé ?

Quant au substrat organique, son épaisseur ne doit pas dépasser 10 cm pour qu’il fournisse les nutriments nécessaires aux plantes et avoir le bon pH. En outre, il doit avoir une bonne rétention d’eau, une résistance à l’érosion, une perméabilité et une facilité d’aération. Un équilibre de 75% de sol minéral et 25% de sol organique est idéal. Il est préférable que les plantes aient des racines peu profondes et qu’elles nécessitent moins d’entretien en s’acclimatant aux conditions régionales.

Si vous optez pour des pots, conteneurs ou des lits surélevés, prenez en compte le volume et la matière. Assurez le bon drainage. Calculez un poids de charge entre 100 et 200 kg par mètre carré sur votre toit végétalisé.