Le cerveau humain : À partir de quel âge commence t-il à décliner ?

Plus on vieillit, plus notre cerveau ralentit. Nous en étions certains et puis la nouvelle est tombée : tout cela est faux. En effet, une étude scientifique vient de nous dévoiler la vérité. Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes dans le domaine de la mémoire et de la santé mentale jusqu’à 60 ans. Alors que nous pensions que notre cerveau commençait à vieillir à partir de 20 ans, il n’en serait rien. Une équipe de chercheurs allemands vient de démontrer qu’il n’y avait aucune inquiétude à avoir et que notre capacité  à réfléchir plus ou moins vite ne diminuait pas avant l’âge de 60 ans. On vous en dit un peu plus sur le cerveau humain ?

Le cerveau humain : Quand commence-t-il à donner des signes de faiblesse ?

Il est vrai que nous avons parfois des idées un peu préconçues sur le cerveau, mais en fait le cerveau évolue toute la vie. On pourrait presque parler de « moments » du cerveau : il y a le cerveau de l’enfance jusqu’à l’adolescence qui est le cerveau un peu immature, puis il y a le cerveau qui arrive à maturation avec le sommet vers 30 ans. Ensuite, il y a le processus d’évolution du cerveau et du vieillissement ainsi que différents moyens de stimuler sa mémoire. Sachez que notre cerveau ne décline pas passé la vingtaine. Voyons maintenant les résultats de l’étude menée par une équipe de chercheurs allemands. Suivez le guide !

Qui sont les participants à l’étude ?

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 1 185 882 volontaires, âgés de 10 à 80 ans, ont participé à l’étude, réalisée en ligne. Les résultats sont donc à prendre au sérieux. Tout d’abord, les participants ont répondu à différentes questions. Ensuite, ils ont du classé une suite de mots dans deux catégories : l’une positive et l’autre négative. Tous avaient pour thématique les préjugés sociétaux, notamment portant sur le sexe et la race. De plus, la méthode est innovante, faisant la part belle à la science ayant le vent en poupe ces dernières années, la science participative.

Dans quel but a été effectué l’étude  ?

Cette étude a pour but de prévenir dans le futur les risques de maladies dégénératives du cerveau. Pour le directeur de recherche au CNRS (Centre national de la recherche scientifique), Thomas Boraud, c’est une étude qui fera date. En effet, pour lui, la finalité médicale serait de montrer que le ralentissement psychomoteur chez certains patients, comparé à une augmentation du temps de réaction mentale chez des sujets du même âge, pourraient être très utiles dans la recherche de signes précoces de la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson.

Quel est le résultat de cette recherche sur le cerveau humain ?

Cette étude d’envergure a démontré qu’en moyenne les temps de réaction de notre cerveau ne diminuaient qu’assez tard. Et ceci même en ce qui concerne les décisions rapides.  C’est un résultat des plus encourageants qui remet en question tous les préjugés sur le fait que les capacités de notre cerveau commençait à décliner dès l’âge de 20 ans. S’il est vrai que le ralentissement du temps de réaction commence dès l’âge de 20 ans, celui-ci serait attribuable à une plus grande prudence dans la prise de décision.

D’après les chercheurs ayant mené à bien cette étude, il s’agirait en fait de processus non-décisionnels plus lents, plutôt que des différences de vitesse mentale. Cette étude confirme cependant que c’est après l’âge de 60 ans que le déclin de la mémoire s’opère véritablement.

Le cerveau humain : comment améliorer ses capacités ?

Peut-on améliorer la mémoire du cerveau humain ? C’est tout simple, il suffit de faire des choses qui font du bien et de limiter le stress. La première chose est d’éviter les abus d’alcool ou les drogues. De plus, différentes études ont démontré qu’opter pour une activité physique tout au long permettrait à son cerveau de s’exercer.

De même, consommer des aliments contenant des Oméga 3 aurait des vertus bénéfiques sur la créativité du cerveau. Cette plasticité neuronale est au cœur du fonctionnement du cerveau, qui n’est pas une sorte d’ordinateur avec une carte mémoire très puissante. On le voit auprès de personnes qui récupèrent après un accident vasculaire cérébral par exemple. Ce sont des phénomènes de reconstruction qui permettent d’emprunter des « contre-allées » et de continuer à fonctionner. Ces routes sont à reconstruire en permanence.