Comment préparer les rosiers pour l’automne en pot et en pleine terre ? Faut-il retirer les cynorrhodons ?
Tailler ou ne pas tailler les rosiers avant de les hiverner ? Si vous n’êtes pas expérimenté, apprenez comment préparer les rosiers pour l’automne, car les précipitations et le gel frappent à la porte. Des conseils à utiliser absolument !
Faire tourner les regards des passants, c’est ce que vous voulez, n’est-ce pas ? Année après année, un rosier grimpe mon porche et survit à l’été. Un autre, arbustif, se « blottit » sans prétentions contre la clôture. Je trouve que c’est injuste de jouir de ces beautés avec si peu de soins de ma part. À l’approche de la mauvaise saison, cette fois, j’ai décidé d’apprendre comment préparer les rosiers pour l’automne. Comment tailler adéquatement pour que les miens reprennent au mois de mai plus luxuriants que jamais ? Que faire ou ne pas faire pour une protection fiable ?
Contenu de la page
Pourquoi est-il nécessaire de préparer les rosiers pour l’automne ?
Dahlias, bégonias et hortensias doivent être protégés pendant les pires conditions hivernales. Bien que le gel soit impitoyable et peu d’arbustes lui survivent sans protection spéciale, il y a des moyens comme le voile d’hivernage qui préviennent les dégâts. L’image des pétales en gel attriste, mais en réalité, certains arbustes, parmi lesquels le rosier, sont assez rustiques si les températures restent au-dessus du zéro. Surtout, s’ils sont matures. S’il s’agit de jeunes plantes, il faut songer à couvrir les racines et les branches.
Comme la taille est cruciale pour préparer les rosiers pour l’automne, les maîtres du jardinage conseillent d’être prudent, car elle diffère légèrement chez les rosiers grimpants et les buissons.
Comment préparer les rosiers pour l’automne s’ils sont en pots ?
Je tiens à souligner que mes deux arbustes sont en pleine terre, mais en recherchant de l’information pour préparer les rosiers pour l’automne, je suis tombée sur plus de détails que je voudrais partager.
Les instructions ci-dessous concernent les roses qui ont déjà été transplantées dans un autre contenant. Offerte ou achetée, lorsque vous prenez votre rose pour la première fois, notez sur le calendrier qu’un mois écoulé, vous devez changer de pot ou planter dans le sol. Si vous choisissez de transmettre dans un autre récipient, veillez qu’il soit plus grand. Tâchez aussi d’assurer sa protection avant le premier gel.
Les pros recommandent d’enlever le feuillage endommagé ou malade et de tailler à 45-60 cm. Ainsi, la plante entrera en dormance et sera facilement abritée. Certains éloignent les parasites pendant cette période en pulvérisant avec un fongicide liquide au cuivre.
La taille effectuée, il faut pailler avec une couche de 5 à 8 cm de compost de menthe, de paillis d’écorce, de tonte de pelouse, de foin ou de paille pour préserver les racines et le pied de votre rose.
Un garage, un hangar, une grange, une serre ou tout autre espace clos et protégé mais non chauffé sera bon comme abri. Un rayon de lumière venant d’une fenêtre est préférable mais n’est pas obligatoire. L’air ambiant à l’intérieur de la maison peut faire périr la plante en pot.
Quid de l’arrosage ? Il doit être effectué une fois par mois, sans excès d’eau. On a des plantes en dormance qui n’en ont pas besoin.
Au cas où vous manquez de l’espace et le pot doit rester dehors, veillez au moins qu’il soit à l’abri d’un vent fort et enveloppez dans de la toile de jute, en laissant le dessus encore ouvert pour pouvoir l’arroser ou le laisser tomber.
Comment protéger les rosiers en pleine terre ?
Les étapes par lesquelles il faut passer avec les rosiers en pleine terre sont presque les mêmes comme avec ceux en pots. Les engrais et l’arrosage doivent être coupés six semaines avant les premières gelées. Je noterai toujours sur le calendrier, car ce sont des périodes importantes à ne pas rater pour arrêter la croissance active et pour encourager les roses à entrer en dormance pendant la mauvaise saison.
Le paillage d’un arbuste en terre doit être assez épais, de préférence avec des feuilles ou du compost. Peut-être, le meilleur paillage pour l’hortensia, préservera aussi un rosier. Assurez-vous de couvrir le point de bourgeonnement d’où pousseront les nouvelles tiges.
La taille des tiges mortes ou longues à environ 1,5 m assurera une protection contre le vent.
Si vous vivez dans un climat plus froid avec des températures régulièrement inférieures à zéro, pensez à couvrir vos roses. Heureusement, il ne sera pas nécessaire de le faire avec mes rosiers. L’un profite de l’abri de la clôture, l’autre, taillé, est protégé par l’une des colonnes du porche. De plus, le climat change et l’hiver devient plus doux chaque année.
Chez vous, c’est le contraire, alors, cherchez à envelopper ou mettre en butte. Les précipitations de neige sont bénéfiques, mais deviennent rares, malheureusement.
Faut-il retirer les cynorrhodons ?
Sur cette question, les opinions divergent. Les uns disent que les cynorrhodons épuisent la vitalité des rosiers. Moi, je pense que c’est illogique de couper les boutons, car la plante entre en dormance et n’a pas besoin de grande énergie pour cette période morte.
Les autres conseillent de laisser les fleurs sur les tiges, car elles sont jolies en hiver et aident l’arbuste d’essaimer les graines et de faire des croisements, parfois réussis. En outre, les oiseaux s’en régalent en hiver quand la nourriture manque.
À lire également : Quel engrais pour rosiers en automne ? Tout savoir !