Vous rêvez d’une clôture végétale ? Une idée astucieuse pour la rendre infranchissable !

Plus le béton s’empare de notre quotidien, plus nous cherchons le contact avec la nature vivante. L’idée de clôturer notre espace privé pour nous assurer de l’intimité est bonne, et les solutions ne manquent pas, mais dresser encore des murs en bois ou en métal ne promet pas d’émotions positives. Une alternative verte proposent les arbres à croissance rapide qui plantés les uns à côté des autres peuvent créer une clôture végétale infranchissable. Quelles espèces et comment les marier, nous avons des propositions pour vous !

Les avantages et les inconvénients d’une clôture végétale

Lorsqu’on veut aménager le jardin, on peut recourir à la liste des top planificateurs virtuels qui fourmillent d’idées originales. La conception du paysage inclut les allées, les parterres, la pergola et bien sûr, la clôture. Vous avez un large choix qui satisfera chaque goût et envie d’embellissement, et correspondra à chaque bourse.

Bien que vous soyez tenté par le brise-vue en palette écolo et économique, une clôture végétale verdoyante se positionne mieux dans vos concepts de vie saine et sereine. Elle ne manque pas d’avantages : une intimité instantanée, une installation facile, un entretien annuel, une durabilité et un environnement plus sain, une contribution à la biodiversité.

Les feuilles d’une clôture végétale captent 40 à 60 % des particules fines qui filtrent l’air. La verdure absorbe également l’eau de pluie et assure le refroidissement pendant les périodes chaudes.

La clôture vivante garantit que les animaux tels que les hérissons peuvent se déplacer à travers. Elle peut servir d’abri, d’environnement accueillant et même de nourriture pour les oiseaux que vous voulez attirer.

Il est vrai que la croissance et l’élagage d’une clôture naturelle peuvent prendre un peu de votre temps, mais vous n’avez pas à dépenser d’argent supplémentaire pour l’entretien et la peinture. Un investissement initial dans les graines et les jeunes arbres est la seule dépense considérable impliquée dans la création d’une clôture végétale.

Les types de clôture végétale

Pour délimiter votre extérieur d’une manière structurée précise, votre choix doit tomber sur la haie taillée. Les arbustes dont elle est composée sont à feuillage persistant et pour qu’ils ne dépassent les deux mètres de hauteur, on doit les tailler deux à trois fois par an. Ce type de clôture végétale se borne à une seule espèce.

Si votre jardin est du type bucolique, une haie libre ou champêtre lui convient parfaitement, surtout si elle est composée d’espèces adaptées au climat et au sol de la région. La liberté de pousser facilite son entretien, et pour garder sa forme naturelle, vous la taillerez une fois par an.

Le troisième type de haie verte naturelle a une fonction protectrice. Vous pouvez la laisser atteindre et même dépasser 2 mètres. Les hautes rangées d’arbres sont résistantes aux vents forts locaux.

Quant au quatrième type de clôture vivante, elle est créée en tant qu’une barrière végétale infranchissable pour empêcher les intrus bipèdes ou quadrupèdes de s’introduire dans votre jardin. Le rôle d’arbustes dissuasifs peuvent jouer tous les épineux et ceux à densité importante.

Chaque type de clôture verte naturelle crée un micro-écosystème où les petits animaux sauvages et les insectes peuvent construire leurs maisons.

Comment sélectionner les arbres qui constitueront votre clôture verdoyante ?

Les critères qui vous donneront des repères pour le choix sont : la taille du jardin, le climat, le sol, le nombre des jours ensoleillés, la hauteur et la fonction que la clôture accomplira. Le temps que les arbres prennent pour grandir est aussi d’une importance pour la selection. Plus vite ils poussent, plus tôt vous aurez votre barrière verte.

Votre envie compte aussi ! Le feuillage persistant des lauriers tin, les photinias et les troènes répondront à vos attentes de verdure et de floraison longue. Vous rêvez de couleurs vives pendant tout l’été ? Et bien, vous craquerez pour l’escallonia, le forsythia et le céanothe.

Les souvenirs d’enfance « piquants » vous poussent à choisir les framboisiers et les mûriers.

Peut-on rendre la clôture vivante infranchissable ?

Tout à fait ! Il suffit de tresser les bonnes espèces d’arbres et d’arbustes après les avoir plantés. C’est cette technique de plantation d’une haie vivante que le pépiniériste Daniel Soupe conçoit. Chaque arbre est espacé à 15 cm de distance de son voisin. Pour qu’il s’y entremêle, on tend un fil en fer ou un anti-bélier horizontalement à un certain niveau et puis à un deuxième, en suivant la croissance.

L’objectif d’un projet à cette échelle est d’anticiper les changements climatiques.

D’après le pépiniériste, la mécanique de planter des arbres est la même que celle de planter des légumes. On sème les graines dans n’importe quel sol et on commence à amender dès la deuxième année de croissance.

L’avenir n’est pas aux clôtures passives mais aux vivantes, celles qui exigent un long travail et de la patience, et qui survivent. Elles représentent vraiment une barrière infranchissable qui n’a pas laissé passer même un 30 tonnes. De plus, elles manquent de portance et cela les rend insurmontables.