Quel est le taux du risque pour la santé si on mange des fruits traités de pesticides dangereux?
Pourquoi parle-t-on de pesticides dangereux si ces substances sont destinées à lutter contre les ravageurs qui détruisent notre nourriture ? À quel degré leur fonction à prévenir, détruire ou contrôler tout organisme nuisible cause des problèmes de santé aux humains ? Si l’utilisation de pesticides est inévitable, peut-on affirmer avec sûreté qu’il existe des fruits et des légumes qui en contiennent le moins ? Tant de questions se rapportant à notre bien-être nous tracassent ! Il n’était pas facile d’y trouver les réponses, mais nous avons essayé.
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Peut-on éviter les pesticides dangereux dans la lutte contre les nuisibles?
Depuis qu’on a tiré la sonnette d’alarme au sujet des changements climatiques et de la population diminuée des abeilles, par conséquent, on a banni les pesticides dangereux et cherché des alternatives inoffensives pour les gens et les animaux.
En privé, chacun recourt à des méthodes naturelles pour éradiquer les tiques dans le jardin, pour éloigner les fourmis de la maison et pour sauver ses légumes des limaces. Vraiment, certains nuisibles s’avèrent des vecteurs de maladies humaines ou animales, et causent des dommages pendant la production, la transformation, le stockage, le transport ou la commercialisation de denrées alimentaires et de produits agricoles.
Donc, l’utilisation des pesticides à grande échelle est indispensable.
Comment luttaient avec les nuisibles nos ancêtres ?
En remontant dans l’Ancienneté, on trouve les témoignages de Pline l’Ancien qui recommandait l’arsénic et des Grecs qui utilisaient du soufre pour réguler la croissance des plantes, défolier, déshydrater, éclaircir les fruits ou prévenir leur chute prématurée. Sont-ils les pesticides dangereux si on les utilise comme substances appliquées sur les cultures avant ou après la récolte pour protéger le produit contre la détérioration pendant le stockage et le transport ?
Au XVIIe siècle, on prônait les propriétés insecticides du tabac et plus tard, au début du XIXe, l’usage du sulfate de cuivre sauvait le blé de la carie.
Plus on avançait dans le temps, plus la chimie organique de synthèse se développait.
Étant donné que la toxicité des différents pesticides varie considérablement, on peut les classer comme pesticides dangereux et pesticides moins dangereux.
Deux critères de classement des pesticides
Les pesticides peuvent être classés suivant leur fonction de mécanisme biologique ou de leur méthode d’application. La plupart d’eux agissent en empoisonnant les ravageurs. Un pesticide systémique se déplace à l’intérieur d’une plante qui l’a absorbé. Avec les insecticides et la plupart des fongicides, ce mouvement est généralement vers le haut (à travers le xylème) et vers l’extérieur. Une efficacité accrue peut en résulter. C’est de cette façon que les insecticides systémiques empoisonnent le pollen et le nectar des fleurs et peuvent tuer les abeilles et les autres pollinisateurs.
En 2010, le développement d’une nouvelle classe de fongicides appelés paldoxines a été annoncé. Ceux-ci fonctionnent en tirant parti des produits chimiques de défense naturelle libérés par les plantes appelées phytoalexines, que les champignons détoxifient ensuite à l’aide d’enzymes. Les paldoxines inhibent les enzymes de détoxification des champignons. On est d’avis qu’ils sont plus sûrs et plus écologiques.
Est-il possible de reconnaître les fruits traités de pesticides dangereux ?
Le besoin de vitamines que nous pouvons satisfaire via les fruits et les légumes est incontestable. Comment les procurer sans craindre les pesticides dangereux ? Beaucoup de gens vivant dans les zones urbaines n’ont pas la chance d’avoir leur propre jardin pour y produire une récolte saine. Ils sont obligés d’acheter au marché maraîcher et se fier aux producteurs au sujet du traitement.
En fait, la façon de nettoyer les fraises et de laver la salade verte donne une sûreté partielle. Notre expérience avec le Covid-19 nous a mis en garde et nous lavons bien les fruits et les légumes pour protéger nos familles.
Quand même, il y a des aliments qu’on ne doit pas laver avant consommation. Nous avons mentionné plus haut que la substance chimique pénètre dans le fruit. Donc, celui qui a une peau épaisse n’absorbe pas une grande quantité du pesticide. De plus, la pelure ne se mange pas. En même temps, les fruits dont la peau est mince comme celle des cerises, sont vulbérables du côté pesticides et le lavage doit être rigoureux.
Quels sont les fruits à moindre quantité de pesticides ?
Plus on parle d’éviter l’utilisation des pesticides, plus on constate le contraire. Alors, la solution est dans nos mains. Le kiwi et l’avocat n’ont pas de peau comestible et les échantillons analysés n’y révèlent qu’un quart de pesticides. Ce n’est pas le cas des prunes et des mirabelles où la quantité des substances dépasse un tiers.
Rincer avec de l’eau froide n’est pas suffisant et vu la pénurie d’eau dans certaines régions, on doit limiter son utilisation. Si on ajoute du bicarbonate de soude à l’eau de rinçage, l’effet sera plus fort.
Même que la peau des fruits contient une pléthore de nutriments utiles, il est préférable de l’éplucher.
Pommes, poires, pêches, oranges, citrons, il vaut mieux enlever les pellures au lieu de risquer une irritation et picotement des yeux, des troubles gastriques, des nausées et des vomissements. Bien que ces problèmes passent vite et on les considère comme inoffensifs, la santé est soumise à leur influence constamment.
Le trempage dans du vinaigre est efficace, mais vous le rejetez à cause de l’odeur forte. Si vous diluez avec de l’eau, cela ne se sentira pas.
Notre dernière recommandation est d’acheter bio.