Qu’est-ce qu’un jardin survivaliste ? Doit-on prendre l’idée au sérieux et pourquoi le créer ?

Dernièrement, un terme étrange devient populaire et on se demande pourquoi. Qu’est-ce qu’un jardin survivaliste et qu’est-ce qui impose sa réalisation ? Quoi d’extraordinaire et doit-on le prendre au sérieux ? Dans cet article, nous avons essayé de mettre les points sur les « i » et les barres sur les « t ».

Pourquoi faire un jardin de survie ?

Survie et surconsommation ! Ce sont les deux pôles de notre civilisation ! Les guerres, les conflits, la sécheresse et les catastrophes naturelles doivent tirer la sonnette d’alarme non seulement pour attirer l’attention des gouvernements, mais aussi pour alerter chaque personne qui respecte la nature et pense à l’avenir des futures générations. Comment s’en sortir en cas d’une crise environnementale ou alimentaire ? Cette hypothèse peut sembler irréelle voire fantasque quand on possède tout. Pourtant,

les crises et les pénuries se succèdent et il arrive périodiquement de serrer les cordons de la bourse. Le budget restreint oblige d’economiser sur les produits alimentaires et de changer la façon de préparer la nourriture en misant sur des recettes anti-crises faciles.

Dans ce monde à l’envers, face à toutes les perturbations dont nous sommes témoins depuis des décennies, il faut avoir toujours un plan de sauvegarde, et pourquoi ne pas le créer aujourd’hui. Qu’est-ce qu’un jardin survivaliste? Comment réaliser un tel projet et en combien de temps ?

Si jusqu’à présent, vous avez produit des légumes et des fruits pour manger bio et pour le plaisir d’avoir le contact avec la terre, il est venu le moment de le faire pour vous assurer la vie, la vôtre et celle de vos proches, face aux crises successives.

Si le potager de survie se crée chaque année, le jardin du survivaliste peut être réalisé en 3 à 5 ans.

Est-ce que chacun peut créer un jardin survivaliste ?

Bien que la résilience et l’autonomie aient été les piliers de la vie d’antan, peu nombreux sont les contemporains qui ont adopté les pratiques ancestrales. La bonne nouvelle est que chaque propriétaire de terrain peut créer son jardin de survie et que ceux qui ont déjà un potager d’arrière-cour peuvent le convertir facilement. Et ceci, face à la crise énergétique et aux changements climatiques. La prévoyance comme garantie de la durabilité, c’est la clé de la réussite.

Au cas où vous ne disposez pas d’un morceau de terre, ce serait un bon investissement d’en acheter un. C’est vraiment un gain d’avoir un puits dans sa propriété, mais si non, il n’est jamais tard de faire un forage d’eau. Cela assurera l’approvisionnement d’eau pour votre potager à long terme.

Il n’est pas sorcier d’en trouver même dans le désert et la technologie d’obtenir de l’eau des toiles d’araignées date depuis une trentaine d’années.

Si l’objectif est défini, si la motivation est stable, si le bon sens est prépondérant, il ne vous reste qu’à établir le projet et à y conformer le budget.

Pour que votre jardin survivaliste soit un Arche de Noé particulier, il faut déterminer un espace et les cultures à planter.

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Qu’est-ce qu’un jardin survivaliste ?

Pourquoi se donner tant de soucis, si on peut tout simplement conserver la nourriture. Oui, c’est une excellente idée, et tout le monde pourrait à chaque moment constituer un stock de denrées non périssables. Le garde-manger peut être approvisionné pour des semaines et des mois s’il s’agit d’une crise transitoire, mais chaque réserve stockée, quelle que soit sa taille, risque de s’épuiser. La survie à long terme signifie créer un approvisionnement alimentaire durable, et cela signifie cultiver sa propre nourriture.

Le cycle qu’il faut fermer par la conservation des graines et le stockage des aliments, doit commencer par le choix de cultures, de l’espace requis, des outils et de l’équipement, non sans obtenir un certain savoir-faire.

Après avoir rayé de la liste les cultures fragiles et avoir pris en compte le type du sol, le climat et les précipitations locales, vous pouvez vous renseigner sur la plantation de pommes de terre, d’oignons, d’ail, de carottes, de tomates, de courgettes, de haricots, de choux, de panais, de citrouilles, de betterave, et tout cela bien garnie d’orties.

En bref, à préférer les plantes bourrées de nutriments. Le gage vaut la chandelle : aucune pollution, coût bas, proximité.

Pour entreprendre ce projet à long terme, il faut connaître les principes de la permaculture et comment en tirer profit.

Comme la permaculture inclut l’utilisation d’engrais organiques, on peut élever du petit bétail (des poules par exemple) et fertiliser le potager avec leurs excréments riches en azote. Ce dernier est connu comme boosteur de la croissance.

Sauf potager, le jardin de survie doit comprendre des arbres fruitiers et des herbes médicinales. Parmi les plus robustes on compte les figuiers et les mûriers, tandis que les pommiers, les pruniers, les poiriers et les abricotiers sont assez vulnérables aux saints de glace.

Quant aux plantes aromatiques, misez sur le romarin, le basilic et la mélisse.

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