Que mettre au pied d’un palmier en hiver pour qu’il survive à des conditions inhabituelles ?

Un palmier en dehors de son ambiance naturelle (du soleil, du sable et des vagues léchant les pieds), c’est impensable. Vous croyez ! En dépit de cette pensée détractrice, votre rêve d’insuffler une touche d’exotisme dans l’avant-cour est en train de se réaliser. Parce que ces arbres ne sont pas la « marque déposée » des plages tropicales. Ils peuvent pousser même dans les endroits où la neige est une caractéristique hivernale régulière. Pendant le reste de l’année, les soins ne diffèrent pas beaucoup de l’entretien d’un arbre méditerranéen. Pour hiverner, que mettre au pied d’un palmier ? Décryptage des conditions nécessaires pour survivre.

Quelle température peut supporter un palmier ?

En général, le froid et la neige peuvent épargner un palmier, mais cet arbre exotique a deux grands ennemis en France : le papillon du palmier et le charançon rouge. Les deux insectes sont impitoyables, et la lutte avec eux est devenue acharnée les dernières années. Le gel et les températures glaciales endommagent les tissus des plantes, qui affaiblissent et perdent leurs ressources pour se dresser contre les maladies. Peut-être vous sera-t-il intéressant de savoir quel est le palmier le plus robuste dans le monde et quelle température il peut supporter. Les espèces qui tolèrent le climat varié en France sont 5 d’après les arboristes même que leur sensibilité au froid est différente.

 

Des températures atteignant les moins 12°C paraissent incroyables pour un arbre tropical, mais la vérité est que si l’arbre est mature et que si les soins sont adéquats en toute saison, la tolérance au froid est exemplaire. Rien ne vous empêche de planter et de faire croître cet « enfant » des tropiques. Un geste est essentiel face aux vagues de froid stressantes : couvrir la canopée et le pied de l’arbre. La pensée que mettre au pied d’un palmier en hiver vous préoccupe, mais le bon plan se présente.

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Comment hiverner un palmier en pot et en terre ?

La question ne se rapporte pas à un palmier d’intérieur, mais  à un spécimen qui s’est établi dans un bac ou dans un pot décoratif en béton. Une variété naine est un ajout incontournable à votre patio, mais si le pot n’est pas déplaçable, il faut choisir la plus rustique de toutes comme le palmier de Chine par exemple. On affirme qu’il peut survivre à – 18°C. Il suffira de le couvrir d’un voile d’hivernage en plastique et d’isoler bien ses racines. Que mettre au pied d’un palmier en pot en hiver ?

Le paillage est une isolation thermique fiable et c’est le comble s’il est organique et léger. Des feuilles mortes, des écorces et de la paille sont les composants utilisés chez beaucoup de plantes d’extérieur comme l’hortensia. Ils font un lit protecteur qui ne permet pas au gel d’atteindre les racines et de les endommager. Ayez en vue que la couverture ne doit rester sur l’arbre que quelques jours, 5 au maximum, juste pour traverser la période de froid extrême.

 

Étant de taille moyenne, un arbre ne présente pas un défi, mais lorsqu’il est grand, cela rend l’hivernage difficile. Pour hiverner un palmier en l’enveloppant, il existe 4 méthodes de base : enfiler des guirlandes électriques, la méthode du grillage, utiliser du ruban chauffant et utiliser une isolation pour conduites d’eau.

La première méthode est une option de décoration pour Noël. En enveloppant l’arbre de petites lumières à l’ancienne, vous aurez votre grand « sapin » dans la cour. Par contre, ne soyez pas tenté d’utiliser des lampes LED, car elles restent froides. L’objectif est qu’elles réchauffent le palmier. Empaquetez les feuilles et suspendez les guirlandes dont la chaleur sauvera le palmier pendant le plus grand froid.

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Que mettre au pied d’un palmier en hiver ?

La partie supérieure est bien protégée, vous n’avez rien à craindre. N’oubliez pas d’ôter le voile quand le danger passe. Maintenant, il faut penser aux racines : que mettre au pied d’un palmier. De la paille ou du paillis, n’importe. Lorsque la nécessité ne s’impose plus, enlevez la terre autour du tronc, car la chaleur deviendra extrême d’un moment à l’autre, et voire nocive.

En hiver, les processus vitaux sont ralentis, même en pause, et alors, il faut tout repenser. Par exemple, réduire ou arrêter l’arrosage, juste la dose indispensable d’humidité pour la période. Vous devez l’ajouter la veille de l’arrivée des températures froides en veillant à saturer la motte. Cela aide à isoler le système racinaire en le gardant au chaud.

L’ajout d’une couche de paillis organique de 5 à 8 cm peut aussi réduire les croissances indésirables des mauvaises herbes et des graminées, tout en aidant le sol à retenir l’humidité et ainsi à garder le système racinaire du palmier plus frais. Isolation et chaleur, c’est tout ce qu’on veut d’un paillage réparti uniformément. Pour éviter d’éventuels problèmes de maladie, gardez la couche éloignée de plusieurs centimètres du tronc.

Le rôle protecteur du paillis comporte encore un avantage : empêcher l’équipement de pelouse de pénétrer dans le périmètre du palmier et de causer des dommages au tronc.

Pas besoin de fertiliser, car en période de dormance le palmier réduit ses besoins de nutriments.

Que faire si le froid, en dépit de vos soins, a endommagé votre palmier ? Il est préférable d’attendre le printemps avant de tailler les zones problématiques. Pour faire quoi que ce soit le moment venu, évaluez les dégâts. Cela vous permettra de constater si le froid a complètement tué une fronde ou n’a brûlé que les extrémités. Si les extrémités ne sont que brunes, attendez que toute la fronde brunisse et meure avant de la retirer. Si la fronde entière est morte, taillez-la.

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