Pourquoi connaître les erreurs à ne pas faire dans le potager ? Cultiver à bon escient comme garantie de succès !
Cultiver, ça fait du plaisir mais comment faire pour avoir un beau potager ? Connaître absolument les erreurs à ne pas faire dans le potager, c’est la garantie du succès !
L’enthousiasme n’est pas la seule composante dans votre curriculum de jardinier débutant. Il faut aussi avoir des connaissances et surtout, connaître les erreurs à ne pas faire dans le potager. Planter n’est pas suffisant, il faut savoir où. Arroser ne suffit pas, il faut savoir combien et à quelle fréquence. Et bien d’autres choses à faire et à ne pas faire pour que votre potager prospère. Décryptage de quelques faux pas courants et moins courants !
Contenu de la page
Pourquoi connaître les erreurs à ne pas faire dans le potager ?
Le zèle qui vous pousse à cultiver un potager devance votre expérience. C’est la première fois que vous entamez un projet de la sorte et avouez-le, c’est carrément intimidant. Il ne s’agira pas d’un mini potager sur le balcon pour les salades d’été et les plateaux de crudités, mais d’un vrai jardin en pleine terre. Et si vous pouvez déplacer vos pots et bacs en quête de la meilleure exposition, ce qui est planté dans le potager ne peut pas changer de place, au moins pendant la saison actuelle.
Avoir la donne du sol pour savoir quand et avec quoi fertiliser, connaître les conditions de drainage pour apporter une portion décente d’eau à chaque culture. Les erreurs à ne pas faire dans le potager sont une dizaine et nous vous éclairerons sur elles sans réserve.
Sur quels critères choisir le bon emplacement d’une culture ?
Quand on décide de planter sur un espace, avant tout, il faut prendre en vue l’exposition et les conditions dans lesquelles une culture ou un arbre prospérera. Il y a plein de variables à considérer que même les jardiniers les plus expérimentés l’admettront : à chaque variable son erreur. Mais aussi, à chaque erreur sa solution. Donc, quelles sont les erreurs à ne pas faire dans le potager qui concernent l’emplacement et pourquoi il est nécessaire de les connaître.
De toute évidence, il est préférable de planifier à l’avance, en tenant compte de ce que vous voulez planter et des conditions requises pour que ces plantes prospèrent. Même si la magie des graines peut créer généreusement la vie, le manque de lumière est fatale pour la plupart des plantes.
Un endroit ensoleillé, à proximité de la source d’eau, à l’abri des vents forts, un sol drainé naturellement et si possible, une petite distance de la maison. Toute cette formule d’exposition du jardin est idéale pour la prospérité d’un potager, mais combien de jardiniers peuvent en profiter. Si vous en faites partie, foncez et veillez à ne pas faire la deuxième erreur : regretter une petite superficie.
Parmi les erreurs à ne pas faire dans le potager : escompter un grand espace
Vous hésitez à démarrer votre potager faute d’assez de place, mais en réalité, n’importe quel espace fera l’affaire si vous planifiez correctement. À l’instar des personnes audacieuses qui osent faire un toit-terrasse végétal, vous pouvez faire pousser des légumes dans des conteneurs, des plates-bandes surélevées, ce qui permet d’avoir un jardin abondant dans de petits espaces comme des balcons ou des patios. La pratique des jardins verticaux n’est pas d’hier, elle aussi.
Une erreur courante et inhérente à la plupart des horticulteurs en herbe est de vouloir une bonne récolte illico presto. Ne vous dépêchez pas ! Qu’est-ce que vous désirez le plus : récolter des produits bio ou obtenir à court délai et en grosse taille des légumes bourrés de chimie. Exit les pesticides ou les engrais chimiques, tournez-vous vers le jardinage durable et préparez vous-même un compost organique. Et … ayez en vue, depuis 2024, le compostage deviendra obligatoire.
À ceux qui demanderont comment lutter contre les ravageurs, les grands experts recommandent de planter des fleurs sauvages pour contrecarrer tous les intrus, même les cerfs et les lapins.
Entourer votre potager d’une bordure de lavande et d’allium aidera à décourager les grignotages indésirables. Dans ce sens, tirer parti du compagnonnage est une excellente idée. Des duos et des trios s’entraident soit en attirant des pollinisateurs, soit en repoussant les ravageurs.
Comment vous semblent-elles, ces plantes en covoisinage ?
- Haricots verts + vigne passiflore
- Tomates + bourrache
- Laitue + calendula
- Poivrons + alysse
- Concombres + capucines ou aneth
Combiner goût et beauté, en voulez-vous, en voilà !
Pourquoi ne pas ignorer l’importance des pollinisateurs ?
Une erreur de jardinage cruciale est de se concentrer uniquement sur des plantes potagères spécifiques et d’oublier d’inclure entièrement les plantes pollinisatrices. Pas de pollinisateurs signifie pas de légumes, de fruits, de céréales ou d’huiles. Pour éviter cela, ajoutez intentionnellement des plantes pollinisatrices parmi vos plants de fruits et légumes, idéalement par groupe de trois ou plus.
Sans abeilles, papillons et oiseaux, aucune culture n’aura la chance d’aboutir à la récolte. C’est pourquoi, comptez sur des fleurs aux couleurs vives comme l’asclépiade, les échinacées et les tournesols, qui de plus sont faciles à cultiver et constituent un excellent ajout à un potager.
Pour vous assurer que les pollinisateurs trouvent votre mini-jardin, envisagez de planter un récipient d’un mélange de fleurs sauvages.