Les plantes aromatiques résistantes à la sécheresse : lesquelles privilégier pour leurs propriétés médicinales et fins culinaires

Vous les avez en pots dans la cuisine оu sur le balcon. Vous en « avez peuplé » les bordures dans le jardin comme protection contre les moustiques. Dans l’attente d’une restriction d’arrosage et d’autres activités aquatiques, vous avez récupéré de l’eau de pluie. Par contre, savez-vous qu’il existe des plantes aromatiques résistantes à la sécheresse ? Ainsi, serez-vous parcimonieux en ne vous privant pas de vos herbes épices. Les connaissez-vous ?

Plantes aromatiques résistantes à la sécheresse, ça existe ?

Le mécanisme dont les plantes s’auto-protègent contre la chaleur est simple. C’est à peu près le même principe quand on ferme la porte pour se protéger d’un danger. En général et dans le cas des plantes aromatiques résistantes à la sécheresse, elles ferment les pores microscopiques qui se trouvent nombreux sur la partie inférieure des feuilles. De cette façon, elles réservent de petites quantités d’eau en ne leur permettant pas de s’évaporer en temps chaud. Cela ne doit pas durer longtemps vu que cette fermeture bloque la photosynthèse et la plante met du temps pour se développer. De plus en plus d’horticulteurs se lancent dans l’expérience « potager sans arrosage » et il s’avère que cela n’est pas insensé. Comment pallier la sécheresse chez les plantes aromatiques et ont-elles le potentiel d’y résister ?

Quelles sont les plantes aromatiques résistantes à la sécheresse ?

En quête d’information sur cet article, j’ai été étonnée de tomber sur des plantes aromatiques résistantes à la sécheresse que j’ai dans mon jardin. J’ai réalisé qu’en consacrant toute mon attention aux problèmes des tomates qui ne fleurissent pas, j’ai laissé mes herbes survivre seules face à la chaleur à des moments impitoyable. Et étonnamment, elles ont survécu. Vous voulez savoir lesquelles ? D’accord ! Je commencerai par celles que j’ai chez moi : la sauge, la menthe poivrée et la mélisse. Surtout la dernière, je ne me souviens même pas quand je l’ai démarrée dans le jardin. Comme elle se trouve dans des endroits ombrageux et parmi des mauvaises herbes qu’elle domine, je pense que c’est ce qui la préserve de la sécheresse. Il arrive parfois qu’en m’acharnant sur la prêle, la renouée persicaire et l’amarante tuberculée, j’arrache les tiges parfumées de la mélisse. Heureusement, elle est assez autonome et se propage héroïquement toute seule. Vous connaissez j’espère les bienfaits de la mélisse officinale qui est très utilisée en phytothérapie et en aromathérapie.

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Quelles sont les plantes qui ont le moins besoin d’eau ?

Presqu’au centre de mon jardin, il y a une touffe en couleur vert pâle. C’est la sauge aux feuilles veloutées que j’emploie en tisane pour sa teneur en antioxydants et pour la santé osseuse et la coagulation sanguine. Elle porte son nom du verbe latin « salvare » qui signifie « sauver, guérir ». Cette plante, non seulement guérit le rhume et les troubles digestifs, mais elle se protège elle-même pendant les canicules. Vivace et résistante, la sauge est une vraie représentante de la famille des plantes méditerranéennes.

J’utilise la menthe poivrée pour assaisonner des soupes, elle s’intègre idéalement aux rôtis et à bien d’autres plats. Peu prétentieuse, elle occupe un petit coin du jardin, loin de mes yeux. Pour cette raison, je l’ignore souvent, mais en dépit de mon manque d’attention, elle est toujours revigorante en un vert luxuriant.

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Les plantes aromatiques résistantes à la sécheresse à privilégier dans votre jardin

Si vous êtes adepte de la cuisine épicée et des huiles essentielles, vous connaissez toutes les qualités olfactives et culinaires des herbes aromatiques. Mais lesquelles résistent à la chaleur ?

Prenons par exemple la lavande ! Un arrosage excessif peut la tuer, surtout la variété espagnole qui se plaît dans un sol drainé et à une exposition ensoleillée. On ne recommande pas la lavande papillon et la lavande anglaise qui sont peu rustiques. La variété officinale donnera une touche provençale à votre jardin et dissuadera les moustiques qui, en différence de vous, détestent son parfum.

Une herbe méditerranéenne qui fleurit en pourpre et en blanc, c’est la marjolaine. Et comme Francis Lemarque chante dans son tube : « Marjolaine, tu es si jolie ! Marjolaine, le printemps fleurit ! », vous pouvez avoir cette beauté aromatique dans votre jardin. De plus qu’elle se propage facilement. Proche du thym et de l’origan (parfois, on la nomme comme ça), cette annuelle survit à un hiver doux et à un été sec. Sa parenté avec les deux autres suggère qu’eux aussi sont résistants en cas de pénurie d’eau.

Malgré que la liste peut être prolongée par la ciboulette et le romarin, je terminerai par une plante qui a des propriétés médicinales importantes : la livèche. En comparaison avec les mentionnées ci-dessus, ses feuilles peuvent vous dérouter (tant elles ressemblent à celles du céleri). Elle est considérée comme potagère. Son usage date de la fin du VIIIe au début du IXe siècle. La livèche est connue par un bon nombre d’appellations vernaculaires, mais on ne peut pas nier ses qualités de condiment recherché dans beaucoup de cuisines nationales. Tant en gastronomie qu’en parfumerie et en médecine traditionnelle, toutes les parties de la livèche sont exploitées comme il se doit. L’avoir dans le jardin est une vraie aubaine car elle peut soulager des maux respiratoires et des migraines.