10 fleurs sauvages de printemps avec images : propriétés, symbolisme et faits curieux
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Quelles sont les plus belles fleurs sauvages de printemps ? Et les plus précoces ? Y a-t-il des espèces qui sont comestibles ou bien médicinales, voire les deux ? Quelle est la signification de telle ou telle fleur et les origines curieuses de son nom ?
Tout savoir sur les fleurs sauvages de printemps
De nos jours, grâce aux applis gratuites telles que Pl@ntnet, Google lens, PictureThis et Seek, entre autres, on peut identifier n’importe quelle espèce végétale depuis une photo. Les fleurs sauvages de printemps montrent déjà leurs têtes dans les champs, les lisières et le sous-bois et elles sont donc désormais faciles à reconnaître. Mais si l’on veut en savoir plus ? Zoom sur les propriétés de la flore pastorale, son symbolisme et les faits curieux y liés !
Le lamier pourpre
Curieusement, les fleurs du Lamier pourpre / Ortie rouge (Lamium purpureum) sont en fait mauves. C’est l’une des fleurs sauvages de printemps les plus répandues dans les champs dès mars et avril et ce n’est pas trop étonnant compte tenu de son caractère quelque peu envahissant. Mais savez-vous que c’est une herbe médicinale aussi ? Elle possède des propriétés astringentes, purgatives, diurétiques, diaphorétiques, anti-inflammatoires, antifongiques et antibactériennes ! Ses feuilles fraîches peuvent être appliquées sur les plaies en cataplasme ou dégustées, fraîches comme séchées, sous forme de tisane.
La marguerite des champs
Mignonne et innocente, la marguerite commune, encore marguerite des champs (Leucanthemum vulgare), fleurit tard au printemps et tout au long de l’été, jusqu’à plein automne. Elle est très similaire à la camomille et les propriétés des deux espèces sont proches aussi. Sauf pour révéler l’intensité de ses sentiments amoureux, on se sert de ces fleurs sauvages de printemps en médecine traditionnelle pour traiter la toux et l’asthme. En Grèce Antique, on associait les marguerites à Artémis – la déesse de la nature sauvage, de la chasse et des accouchements.
Le narcisse jaune
Jonquille des prés, narcisse sauvage, Jeannette jaune, clochette des bois – c’est l’une des fleurs sauvages de printemps emblématiques et on la connaît sous une dizaine de noms différents. Il s’agit bien du narcisse jaune (Narcissus pseudonarcissus) dont les trompettes ensoleillées varient de l’ivoire au safran, en passant par le jaune colza. En raison du dieu grec éponyme, on l’associe immédiatement à la vanité, voire à l’égoïsme, mais c’est pareillement La Fleur qui est associée à la célébration du printemps. C’est l’une des premières fleurs à apparaître, dès février.
Le cerfeuil sauvage
Le cerfeuil des bois ou anthrisque sauvage (Anthriscus sylvestris) est une plante printanière extrêmement utile, comme elle est entièrement comestible et bien délicieuse ! Ses feuilles, tiges et fleurs sont excellentes fraîches dans les salades, mais on peut pareillement les mettre en pots pour parfumer ses soupes, ragoûts, sauces, etc. hors saison. Les graines de la plante sont excellentes moulues pour aromatiser le riz ou les currys tandis que ses racines peuvent être cuites et utilisées à la place de la carotte !
NOTA BENE : À ne pas confondre le cerfeuil sauvage avec la petite ciguë (Aethusa cynapium) et la Grande Ciguë (Conium maculatum) qui sont des plantes très toxiques ! Celles-ci n’ont pas la même odeur agréable que le cerfeuil sauvage et ont des taches rouges ou violacées sur la tige. Pour citer une publication utile sur Le Dauphiné libéré : « le bas de la tige du cerfeuil des bois est velue tandis que la grande ciguë est entièrement dépourvue de poils. ».
L’anémone sylvie
Les anémones des bois / Sylvies (Anemone nemorosa) sont de petites fleurs sauvages de printemps en forme d’étoiles blanches qui apparaissent en mars et avril dans les forêts et les prairies fraîches. En fait, elles portent le nom des divinités grecques des vents, ou Anémoi, qui annonçaient le début du printemps. L’anémone sylvie est une espèce emblématique du sous-bois qui fait partie des plantes mellifères préférées par les pollinisateurs, mais elle est également toxique pour l’homme !
Le dent-de-chien
Les dents-de-chiens (Érythronium dens-canis) sont des fleurs sauvages de printemps bien précoces qu’on peut trouver surtout dans les zones montagneuses, mais pas que. Si vous croisez ces belles fleurs violettes lors d’une randonnée, abstenez-vous de les cueillir comme c’est une espèce rare qui est protégée par la loi.
La primevère officinale
La primevère officinale (Primula veris) est l’une des premières plantes de l’année à montrer ses clochettes jaunes, mais elle est beaucoup plus qu’elle belle mine. Ces fleurs sauvages de printemps ont des propriétés médicinales et leur tisane est à même de soulager la bronchite, la toux, la fièvre, les maux de tête et même l’insomnie, entre autres conditions frustrantes.
Pour en savoir plus : Comment utiliser la primevère officinale sous forme de tisane ? Quels sont ses bienfaits ?
La jacinthe des bois
Les jacinthes des bois / jacinthes sauvages (Hyacinthoides non-scripta) sont franchement magiques avec leurs corolles en bleu violet profond et leur parfum fort et sucré. Dans le folklore européen, ces fleurs sauvages de printemps sont associées à la magie noire des fées forestières. Dans le langage des fleurs, la jacinthe sauvage est un symbole d’humilité, de gratitude et d’amour éternel. On dit que si vous portez une couronne de jacinthes, vous ne pourrez que dire la vérité.
La renoncule âcre
Tout le monde connaît les renoncules âcres (Ranunculus acris) et leurs belles rosettes de pétales en jaune soleil. On croit que la fleur représente la joie, la jeunesse, la pureté, le bonheur et l’amitié. Mais cette apparence joyeuse est trompeuse ! Il faut faire attention, comme les huiles dans ces fleurs sauvages de printemps sont toxiques.
La véronique officinale
Finalement, les véroniques, et surtout la véronique officinale (Veronica officinalis), sont un autre groupe de fleurs sauvages de printemps qui sont attractives et bénéfiques à la fois. La plupart des espèces sont soit comestibles, soit curatives, soit les deux ! On utilise la véronique officinale dans la médecine traditionnelle des Balkans pour traiter le foie, l’eczéma, les ulcérations, les morsures de serpent et les lésions cutanées, ainsi que pour promouvoir la cicatrisation des plaies.