Comment faire un marcottage de citronnier ? 3 étapes toutes simples pour y arriver !

Le marcottage est une technique méconnue permettant de multiplier simplement de nombreux arbustes, arbres et plantes grimpantes. Cette technique ne nécessite que peu d’entretien pour un résultat quasi garanti. A l’instar du bouturage, le marcottage consiste à provoquer l’émission de racines sur une tige mise en contact avec de la terre. La seule différence vient du fait que la tige reste reliée au pied mère. Une fois bien enracinée, il vous suffira de la détacher pour la transplanter en pot ou à un autre endroit du jardin. Comment faire un marcottage de citronnier ? On vous dit tout !

Comment faire un marcottage de citronnier ?

À l’aide du marcottage, vous pourrez obtenir une nouvelle plante identique à celle dont elle est issue avec une meilleure garantie de reprise. Attention toutefois, contrairement au semis ou au bouturage, il n’est pas possible d’en multiplier plusieurs à chaque fois. Le marcottage a l’avantage d’être un phénomène naturel. Les plantes suivantes peuvent même se marcotter toutes seules quand une de leurs tiges entre en contact avec le sol pour développer des racines :

• le lierre
• le chèvrefeuille
• la ronce à fruits
• les fraisiers

Notez qu’il existe plusieurs façons de pratiquer le marcottage, déterminées par les caractéristiques des tiges de la plante à multiplier. Attardons-nous maintenant plus en détail sur le citronnier. Rassurez-vous, le marcottage d’un citronnier ne demande que très peu de matériel. Voici ce dont vous aurez besoin :

• un sécateur
• un greffoir
• du papier aluminium
• de la sphaigne

Il est primordial de bien aiguiser vos outils pour qu’ils soient bien tranchants. De plus, prenez vos précautions en nettoyant comme il faut les lames du sécateur et du greffoir avec de l’alcool.

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Comment faire un marcottage de citronnier facilement ?

La meilleure période pour réaliser le marcottage aérien du citronnier se situe au printemps lors de la montée de sève, ainsi, le décollement de l’écorce sera plus aisé. De plus, les températures assez douces assureront quant à elles une mise en racines plus rapide. Suivez le guide pratique !

Étape 1 : les bases

Commencez par choisir un arbre sain et une branche lignifiée bien droite de 1 cm de diamètre minimum. Ensuite, taillez à ras les branchettes latérales partant de la base de la branche jusqu’au point de marcottage prévu. Pour prélever l’écorce sur 2 cm de hauteur environ, réaliser avec le greffoir une incision horizontale. Attention, seule l’écorce doit être touchée pour ne pas blesser le bois. Nous vous conseillons de réaliser une entaille verticale en son centre et de décoller délicatement l’écorce au greffoir pour prélever l’anneau. Entourez ensuite le point d’incision d’une grosse poignée de sphaigne très humide. Maintenez la sphaigne en place grâce à du papier aluminium de la façon suivante : le côté mat contre la sphaigne et le côté brillant à l’extérieur pour réfléchir les rayons du soleil. Serrez comme il faut la partie basse et la partie haute du papier aluminium pour conserver toute l’humidité de la sphaigne.

Étape 2 : les précautions à prendre

À partir de là, il vous faudra un peu de patience, c’est-à-dire 2 ou 3 mois avant d’avoir une bonne formation du système racinaire autour du point d’incision de l’écorce. Avant de désolidariser la marcotte du pied mère, veillez à ce que les racines soient bien développées. Dans le cas contraire, humidifiez à nouveau la sphaigne et refermez la marcotte. Si les racines sont bien développées, utilisez un sécateur bien aiguisé pour couper la branche en biseau juste sous la partie inférieure de la marcotte. Dans le cas ou la nouvelle plante comprend beaucoup de feuilles et de tiges latérales, aérez le tout en taillant un peu. Ainsi, vous limiterez le phénomène d’évaporation et offrirez à votre plante une meilleure reprise. La plante pourra ainsi se concentrer sur son système racinaire plus que sur l’alimentation de ses parties aériennes.

Étape 3 : le rempotage et les finitions

Pour le rempotage, préparez un pot adapté à la taille de votre plante, de préférence plus profond que large. Garnissez son fond de billes d’argile pour assurer un bon drainage.  Percez-le en son fond pour permettre une meilleure évacuation de l’eau. Nous vous conseillons de remplir le pot de terreau spécial agrumes. Enfin, installez votre marcotte bien au centre du pot et maintenez-la droite avec un tuteur le temps que le système racinaire augmente. Voici ce qui vous reste à faire pour parfaire le travail :

• rebouchez les trous assez autour de la tige
• arrosez copieusement
• installez le pot à l’abri du vent et du froid dans une zone mi-ombragée

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