Voulez-vous composter pour une récolte saine ? Comment faire du compost en hiver ?

Par Marie-Anne Lenormand
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Force est de constater que le meilleur fertilisateur est naturel et même si la récolte n’est pas abondante, elle est saine. On peut profiter des propriétés d’un compost si sa fabrication est soumise à certaines règles. Pendant n’importe quelle saison, son contenu est presque le même et dépend de ce que nous mangeons et séparons comme déchets. Donc, avec de petites particularités, apprenez comment faire du compost en hiver, car en y « investissant », vous serez prêt à la plantation précoce au printemps.

Comment faire du compost en hiver ? Un petit guide pour des novices !

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Plus de 20 % des déchets qui arrivent à la décharge sont des aliments. Au lieu de les gaspiller, on peut en profiter, en les transformant en un compost nutritionnel pour les plantes. De cette manière, point de gaspillage alimentaire, du profit pour le jardin et une attitude écologique digne d’admiration. Sinon, les déchets partis à la décharge et une fois privés d’oxygène, se décomposent  difficilement et commencent à émettre des émissions de méthane extrêmement nocives, contribuant au changement climatique. Que peut-on en faire?

En plus de planifier notre menu, de moins faire des achats et d’avoir une idée de réduire nos déchets alimentaires, la meilleure chose que nous puissions faire avec les restes est de les séparer et de les composter. Le compostage est le moyen naturel utilisé par la nature pour traiter et recycler ses déchets organiques.

Peut-être avez-vous lu plein d’articles à ce sujet ? Sur les types de compost, sur les vers de terre, sur les conteneurs de compostage, le rapport carbone/azote, et sur les niveaux d’humidité. Cette année, après une expérience au potager quazi réussie, j’ai décidé de produire mes propres semis. J’ai surfé sur Internet pour obtenir des instructions justes et précises et apprendre comment faire du compost en hiver. Je voudrais partager ce que j’ai décelé dans des sites spécialisés en jardinage.

Mon premier essai s’est avéré extrêmement facile

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J’ai pris un grand pot en plastique profond. Je n’ai pas osé d’utiliser un plus volumineux de peur que ça allait puer.Selon les instructions, j’ai commencé à empiler du papier, de la terre, des feuilles mortes, des branches. Ensuite, j’ai ajouté des pelures de concombre et de carotte et j’ai mélangé.

En général, l’important est que le rapport entre les ingrédients verts à la teneur élevée en azote (épluchures de légumes, feuilles fraîches, etc.) et les ingrédients bruns à la teneur élevée en carbone (carton, café, sachets secs de thé) soit d’environ 2 : 1.

Si les premiers prédominent, il y a un risque que l’humidité devienne trop élevée et cela entraînera des moisissures. Si c’est trop sec, le processus peut ralentir ou s’arrêter. Dans ce cas, il suffit d’ajouter un peu d’eau et de mélanger.

Quels déchets sont bons pour le compost ?

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Tous les déchets alimentaires ne sont pas bons à composter. Alors, que mettre dans le bac ? Un jour, j’essaierai peut-être le composteur Bokashi.

  • Pelures et restes de tous les fruits et légumes sans oignons ni ail. Selon certains manuels que j’ai lus, il n’y a aucun problème à les mettre, mais je ne suis tout simplement pas leur fan.
  • Coquilles d’œufs cassées en petits morceaux ou hachées.
  • Feuilles séchées et petites branches des plantes épices que j’utilise en cuisinant (menthe, basilic, romarin).
  • Sachets de thé et marc de café usagés. Les sachets de thé peuvent être compostés tant qu’ils ne contiennent pas de plastique.
  • Carton et papier non recyclables, légèrement salis par des aliments. Les brochures de publicités avec une finition extra brillante ne conviennent pas en raison des produits chimiques dont elles sont traitées.
  • Vieux sol de plantes.

Qu’est-ce qu’il ne faut pas mettre dans le compost ?

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Plusieurs restes alimentaires sont à éviter et pour ne pas les jeter, faites vos courses à bon escient, sans excès. À ne pas composter :

  • Les restes de viande, de poisson et de produits laitiers doivent être compostés dans des composteurs industriels à très haute température.
  • Le pain – en se décomposant, il peut attirer des parasites. Ne jetez pas le pain rassis ! Il peut redevenir mangeable soit en le tranchant et en le congelant tant qu’il est frais, soit en le mettant dans le grille-pain.
  • Les aliments cuits – en cuisinant des quantités modérées et en planifiant un menu hebdomadaire, on pourrait optimiser les coûts, le temps et les déchets.
  • Les tampons de maquillage en coton s’ils ont été trempés dans divers produits chimiques cosmétiques. De cette façon, ils deviennent incompostables, et c’est une bonne raison pour passer aux réutilisables.
  • Les lingettes humides sont déconseillées à mettre dans le compost, car elles contiennent principalement des fibres synthétiques et cela met près de 100 ans à se décomposer. Si vous utilisez encore des serviettes humides, ne les compostez pas et ne les jetez pas dans les toilettes.
  • Les écorces d’agrumes possèdent une acidité élevée qui les fait moisir vite.

Comment conserver le compost l’hiver ?

Il est possible d’observer de petites mouches des fruits dans le compost, appelées aussi « mouches du vin ». Leur apparition est causée par l’augmentation des quantités de peaux de fruits, principalement de melon. Avec l’ajout d’un peu de vieille terre et un brassage plus mouvementé, les mouches doivent disparaître dans le cadre de quelques jours.

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