Comment cultiver la pastèque sucrée : des astuces pour curieux !

Il s’agit non seulement de réussir la culture de la pastèque, mais de la doubler. Cela vous semble peu réaliste ? D’accord, soyons modestes ! Si on vous dit que le rendement peut augmenter de 20 – 30 % ? Acceptable ! On a toujours quoi à apprendre. Lisez pour savoir comment cultiver la pastèque !

Quels sont les besoins de la pastèque ?

Bien qu’elle soit un fruit aqueux et nécessite l’arrosage, la pastèque ne doit pas être détrempée. L’excès d’eau pendant la période de maturation, peut diminuer la teneur en sucre, et par conséquent, affectera le goût et la douceur. Quand on se dresse devant une « montagne » de pastèques, on se demande comment choisir la plus sucrée.

Si vous avez un terrain fertile et si vous envisagez de construire une irrigation goutte à goutte, la culture savoureuse est une option à saisir. Le choix des variétés est votre responsabilité et la clé du succès. Il reste de savoir comment cultiver la pastèque. Doit-on pré-traiter les graines et les faire germer après ? Y a-t-il des astuces pour une maturation rapide ?

Les étiquettes des graines suscitent l’intérêt et les noms sont assez éloquents. Soit il y a le mot « sweet », soit « doux », comme la « Sugar Baby », la « Sweet beauty » ou la « Sweet princess ».

Le principal facteur pour que ces variétés deviennent des bombes vitamineuses et sucrées est la chaleur. C’est pourquoi, la pastèque est un fruit estival. Maîtriser la culture signifie non seulement d’arroser et de fertiliser, mais de combiner les bonnes doses de soleil et d’eau. Si vous osez faire pousser des pastèques, nos astuces sont pour vous.

Comment réussir la culture de la pastèque ?

N’importe quelle soit la forme (ronde ou ovale), il faut miser sur la variété. Il y en a de grosses, pesant 5 à 8 kg, dont la partie charnue est tendre, rouge carmin et très savoureuse. Par excellence, les fruits sont sains et facilement transportables sur de longues distances.

Il y a d’autres qui ont une surface vert clair avec des rayures méridiennes vert foncé. La partie charnue est intensément rouge et sucrée. Certaines variétés sont des championnes de poids : elles arrivent à peser de 10 à 13 kg.

Après avoir opté pour votre variété, il faut choisir l’endroit où planter. Une zone défrichée est susceptible pour cultiver à grande échelle. La meilleure variante est de faire pousser sur une ancienne plantation de vignes et de fruits déjà déracinés. La luzerne et le blé nourrissent à tel point la terre qu’après le labourage, la récolte de pastèques est abondante.

Un petit terrain où ont été plantés des oignons et des pommes de terre est aussi propice à la culture des gros fruits. Veillez à ne pas semer les graines trop profondément : 2,5 cm en pleine terre. Sinon, la germination sera en retard et la maturation aussi.

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Est-il nécessaire de prétraiter le sol et quand ?

C’est un bon geste de prétraiter un sol qui vient d’être débarrassé du prédécesseur. Pourtant, cela doit se passer en automne.

Ameublir d’abord, sans retourner la couche cultivée du sol.

Niveler et fertiliser (le dosage pour 1 dka est de 4 à 5 tonnes de fumier décomposé, 25 à 30 kg de superphosphate et 25 kg de sulfate de potassium).

Labourer jusqu’à une profondeur de 35 à 45 cm créant ainsi des conditions plus favorables au développement d’un système racinaire puissant et bien fonctionnant.

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Comment traiter les graines avant de semer ?

Avant de semer les graines, il faut les désinfecter. Cela se fait en les trempant pendant 2 heures dans 30 % de perhydrol mélangé à de l’eau dans un rapport de 1:10, dans un récipient en plastique, en remuant périodiquement le mélange. Lavées à l’eau claire et séchées, les graines sont prêtes à être semées.

Le moment de planter dépend des conditions climatiques actuelles. Le critère principal est la température du sol qui à une profondeur de 10 cm doit être au-dessus de 12°C. Dans le sud, les dates à respecter pour semer sont entre 15 et 20 avril. Dans le nord, le moment propice tombe la dernière semaine du mois.

À chaque endroit où sera formé un nid, il est recommandé d’ajouter le mélange suivant pour fertiliser le sol : 2-3 kg de fumier bien décomposé, 30 g de superphosphate double et 20 g de nitrate d’ammonium ou d’urée.

Chaque creux doit avoir 25-30 cm de diamètre et 5-8 cm de profondeur. Placez cinq à six graines et recouvrez-les de 5 à 6 cm de terre humide et meuble. Il est bon de pailler les nids avec du fumier sur une épaisseur de 2 à 3 cm.

L’arrosage doit se faire dans la fréquence suivante :

• Au moment de la plantation pour procurer assez d’humidité à la germination. Ne pas laisser sécher entre deux arrosages.
• Arroser après l’apparition des semis : régulièrement mais modérément.
• Pendant la maturation, tous les trois jours, et chaque jour en temps sec.
• Lorsque les fruits sont formés, contrôler le taux d’humidité du sol pour ne pas regorger.

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