Fiche d’arrosage des semis : les facteurs pour savoir s’il est temps d’arroser et comment faire ?

La fin de janvier et le début de février sont déjà propices au démarrage sous abri de plusieurs cultures qu’on repiquera en pleine terre au printemps. Une étape essentielle de leur développement ce sont les apports d’eau réguliers et bien que l’arrosage des semis ne soit pas sorcier, il y a des particularités à connaître.

Comment réussir l’arrosage des semis ?

L’arrosage des semis est quelque peu délicat parce que tout comme la sécheresse, trop d’eau peut s’avérer néfaste pour les plantules encore bien fragiles. Un équilibre hydrique parfait est donc de mise, mais se frayer un chemin vers le succès commence avec les bons préparatifs. Choisissez donc un terreau spécial semis, des godets de la taille adéquate munis de trous de drainage assez larges et un emplacement ensoleillé. Ce n’est qu’après que vous vous devez penser à la fréquence d’arrosage des semis et la quantité d’eau nécessaire.

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Les facteurs à prendre en considération

La plupart des semis ont besoin d’eau tous les deux jours pendant les premières 4 semaines de leur vie, mais comme vous pouvez vous imaginer, cette formule est assez simplifiée et elle n’est pas une constante. L’intervalle des arrosages dépend de plusieurs facteurs, dont les besoins de la culture spécifique est à la tête, et il vaut mieux inspecter le sol tous les jours pour savoir s’il est temps d’arroser ou il vaut mieux attendre. En fait, la mise en œuvre d’un horaire d’irrigation figé ou un programme hydrique flexible est ce qui distingue les novices des jardiniers chevronnés ! Voilà les 4 variables d’importance primordiale (hormis le type de végétal) à prendre en considération pour établir une pratique d’arrosage des semis ad hoc :

Température et humidité de l’air

Compte tenu qu’un abri chauffé, un rebord de fenêtre à l’intérieur de la maison et une serre non chauffée, entre autres, offrent des « microclimats » bien différents, les besoins d’eau des plantules qu’ils abritent varient aussi. Logiquement, plus la température est élevée, plus l’évaporation est importante, d’où l’on arrose plus fréquemment/copieusement. De façon similaire, l’humidité de l’air élevée espace quelque peu les apports d’eau, tandis que le milieu sec les rapproche.

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Arrosage des semis selon leur maturité

Le stade du développement de vos semis est l’autre facteur à envisager. En général, les germes plus jeunes sont plus gourmands et ils nécessitent une humidité élevée constante pour se développer. Une fois le système racinaire établi, on arrose moins souvent et cette tendance se préserve d’habitude au fur et à mesure que l’espèce arrive à maturation et forme deux vraies feuilles signalant le moment de repiquage.

Type de substrat et taille des godets

Finalement, la composition du terreau et les dimensions des contenants de démarrage influencent tout aussi bien le calendrier d’arrosage des semis. Les petits godets biodégradables laissent sécher le sol plus vite tandis que les grands récipients retiennent mieux l’humidité. Le terreau riche en matière organique (compost, sphaigne de tourbe, etc.) est de sa part meilleur pour la rétention d’eau que les sols plus pauvres.

Comment bien arroser les semis ?

Tous ces facteurs pris en compte, vérifiez l’humidité du sol avant l’arrosage des semis. Pour ce faire, touchez avec vos doigts la terre près des trous de drainage. Si le sol semble sec ou friable, irriguez abondamment jusqu’à ce que l’eau commence à s’écouler du fond. Si le sol n’est qu’un peu sec, arrosez légèrement sa superficie pour maintenir l’humidité jusqu’au prochain arrosage en profondeur. Au mieux, utilisez un arrosoir avec une large buse en forme d’éventail dans le but de répartir l’eau uniformément au lieu de verser de grandes quantités au même endroit. Laissez tout excès drainer.

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