Manger du saumon fumé enceinte : oui ou non ? Quels sont les risques à connaître ?
Comme vous le savez sans doute déjà, le saumon est l’un des meilleurs aliments à inclure dans sa diète, grâce à sa teneur importante d’acides gras oméga-3 DHA. De plus, c’est une bonne source de protéines qu’on peut facilement préparer de plusieurs manières différentes. D’accord, mais est-ce qu’on peut la consommer pendant la grossesse ? peut-on manger du saumon fumé enceinte ?
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Les mille bienfaits du poisson à chair rose orangé
Délicieux, riche en Vitamine B12, Vitamine D, iode et sélénium, entre autres, et avec 117 calories pour 100 grammes seulement, le saumon est un poisson bénéfique pour la femme enceinte et le fœtus. Le hic ? Elle doit être cuite pour qu’elle soit sans danger !
Peut-on manger du saumon fumé enceinte ?
Étant donné que la fumaison, même celle à chaud, n’est pas suffisante pour tuer les bactéries pathogènes, manger du saumon fumé enceinte est fortement déconseillé. Pour anticiper votre question suivante, hélas, il en va de même pour le saumon pasteurisé.
Qu’en est-il du saumon sous-vide ?
La question si une femme enceinte peut manger du saumon sous-vide est quelque peu contradictoire. Certaines sources réclament que c’est permis pendant la grossesse, comme le poisson a subi un traitement thermique à 70 ℃ pour une période de temps prolongée. D’autres médias sont d’avis que le saumon sous-vide est toujours à éviter, juste au cas où.
Quels sont les risques à prendre en considération ?
Le risque principal de manger du saumon fumé enceinte est lié à la contamination éventuelle du poisson avec des micro-organismes du genre bactérien Listeria. Ils causent une infection sévère appelée listériose qui est encore plus dangereuse pendant la grossesse, comme elle affecte gravement le fœtus vulnérable.
Le saumon fumé peut subir une fumaison à froid (à une température de 21-32 ℃) ou à chaud (entre 49 et 57 ℃). Compte tenu que Listeria monocytogenes meurt à 70 ℃ ou plus, vous voyez vous-mêmes que ce type de traitement n’est pas sans risque pour les futures mamans et surtout pour leurs bébés.
Autres facteurs hasardeux à connaître
Hormis la listériose, manger du saumon fumé enceinte présente un risque de transmission de parasites comme le ténia qui est assez important aussi. Selon les spécialistes, la meilleure façon de tuer les parasites est de congeler le poisson à -35 ℃ pendant 15 heures et/ou de le faire cuire jusqu’à ce que la température à son intérieur atteigne 63 ℃ ou plus.
Les infections bactériennes et parasitaires mises à part, manger du saumon fumé enceinte n’est pas recommandé en raison de la teneur importante en sodium de cet aliment. Que la fumaison se produise à chaud ou à froid, le poisson est traité au préalable avec des quantités importantes de sel pour une meilleure préservation. Ça dépend du procédé de salaison et la préparation du saumon spécifique, mais 100 grammes de saumon fumé seulement peuvent contenir 2 300 mg de sodium, ce qui est 1/3 de l’apport quotidien maximal recommandé pour les femmes enceintes.
Bon à savoir : La consommation outrée de sel pendant la grossesse est liée à un risque accru d’hypertension artérielle gravidique et de pré-éclampsie qui sont des états dangereux pour la femme enceinte et son bébé.
Manger du saumon fumé enceinte : la conclusion
En conclusion, manger du saumon fumé enceinte est déconseillé par les spécialistes comme il comporte des risques de contraction de certaines maladies graves. On doit également s’abstenir des autres fruits de mer crus (ou pas assez cuits) et faire attention au type de sushi qu’on commande, comme plusieurs variétés contiennent des fruits de mer et des poissons crus ou fumés. Évitez aussi les poissons qui sont notoires pour leur teneur en mercure élevée tels que le requin, le maquereau roi, le thon et le marlin, qu’ils soient cuits ou non.
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Si les techniques, les informations et les conseils contenus dans cet article sont basés sur des études et des sources médicales récentes, ils n’ont pas valeur d’auto-diagnostic médical ou autre traitement et ne peuvent pas se substituer à des conseils médicaux compétents.
