Quels sont les aliments riches en sélénium et dans quels cas se complémenter de cet oligoélément important ?

Dernièrement, suite à la peur d’une menace nucléaire, le stock de comprimés d’iode antiradiation dans les pharmacies s’est vite épuisé. On se penche aussi sur les aliments riches en iode et entretemps, on a mis à côté les effets secondaires après un traitement du Covid-19. Perte de cheveux, problèmes de musculation et du système cardio-vasculaire, on est dans le piège du syndrome post Covid qui, lui aussi, fait des ravages. Pourquoi est bon de consommer des aliments riches en sélénium ?

Pourquoi connaître la liste des aliments riches en sélénium ?

Les noix de Brésil et les fruits de mer sont des aliments riches en sélénium, mais ne sont pas accessibles à tout le monde. De plus, si cet oligoélément est fortement recommandé aux femmes qui souffrent d’une glande thyroïde mal fonctionnante et qui doivent en prendre soin, il doit être interdit aux hommes dont la prostate risque de développer un cancer.

Les dernières publications des autorités sanitaires européennes signalent que les compléments alimentaires contenant du sélénium doivent être pris avec des précautions. C’est pourquoi, nous nous sommes mis l’objectif de clarifier le sujet sur les aliments riches en sélénium et sur l’oligoélément même, en général.

Pour quelles propriétés, le sélénium est bon à prendre ?

En premier lieu, il possède des propriétés antioxydantes. Logiquement, sa carence rend les cellules vulnérables et sans défense contre l’oxydation liée au métabolisme. Le niveau de la protection anti-virale est presque nul et par conséquent, le système immunitaire est très faible.

En deuxième lieu, comme le sélénium et la vitamine E « marchent » main dans la main, vous pouvez vous imaginer les problèmes que leur manque cause. Il faut prendre en vue les pour et les contre.

D’un côté, en se complémentant de sélénium, on améliore la qualité reproductive des spermatozoïdes. D’un autre côté, votre rêve d’une crinière saine et des ongles non cassants peut se réaliser. En ajoutant ces bienfaits à la bonne santé de la thyroïde, on se demande quoi faire pour s’assurer les niveaux normaux de l’oligoélément et quels aliments riches en sélénium consommer.

En principe, il n’y a pas de grands groupes chez lesquels la carence de sélénium est importante, sauf dans des régions où le sol en est pauvre.

Quelle est la dose admissible de sélénium dans l’organisme ?

Recevoir les 8,25 microgrammes de sélénium pour 100 g/100 ml ou par emballage si le produit ne contient qu’une seule portion, mais ne pas excéder les 400 microgrammes par jour pour les adultes. Le cas contraire aura des effets négatifs, franchement toxiques. C’est-à-dire, on peut aboutir aux mêmes symptômes qu’on essaie de combattre : cheveux cassants, ongles friables et marqués de stries horizontales, une peau qui s’infecte facilement, haleine aigre désagréable et une fatigue qui affaiblit le corps.

Quant aux adolescents, la dose maximale est de 280 microgrammes par jour, et pour les femmes enceintes ou allaitantes, on ne doit pas dépasser les 70 microgrammes d’apport journalier. Pour les personnes souffrant de goitre, il est contre-indiqué de se complémenter de sélénium.

Sous forme de gélules, comprimés, granulés, solutions buvables, et surtout en état organique, le sélénium est associé à un acide aminé soufré comme la méthionine ou la cystéine, qui sont mieux absorbées que les sels. Elles sont extraites de la levure de bière cultivée sur un milieu enrichi en sélénium.

À part la complémentation administrée dont les doses sont mentionnées plus haut, on conseille que l’apport nutritionnel soit de 55 microgrammes par jour à l’âge de 14 ans, et de 60 à 70 microgrammes pour les femmes enceintes ou allaitantes. Par contre, de nos jours, la consommation de céréales a atteint un niveau très bas, deux fois moins que d’antan. Et de là, la quantité de l’oligoélément si nécessaire pour l’organisme s’estompe.

Que faire alors ? Quels aliments riches en sélénium consommer ?

Dans le cadre d’une alimentation équilibrée et variée, et d’un mode de vie conforme à la bonne santé, il faut savoir de quels aliments riches en sélénium profiter. Si certains aliments sont bons pour la thyroïde, on pourrait leur faire confiance, mais en les passant au crible.

Par exemple, dans le groupe « vert », la teneur en sélénium pour 100 g de champignons, doit être 3,4 µg. Les tomates, pour leur part, contiennent les humbles 0,2 µg. Le chou rouge cru et le brocoli ont réciproquement 1,3 µg et 0,8 µg. Le légume présent presque dans tous les repas et une grande partie des salades, l’oignon cru jouit de 0,22 µg. Le record de 4,5 µg est tenu par le pain entier tandis que le germe de blé n’a que 2 µg.

Le groupe animal comprend le foie de veau avec 22 µg, le poisson avec 22,6 µg, les fruits de mer avec 14,6 µg, l’œuf à la coque avec 13 µg et le lait demi-écremé avec 0,9 µg.

Les flocons d’avoine si plébiscités et la levure alimentaire ont moins de 1 µg les premiers et moins de 10 µg la deuxième.

Les diététiciens conseillent une combinaison entre le sélénium et la vitamine E dont la synergie joue un rôle protecteur sur les membranes cellulaires. On peut ajouter au duo du zinc et alors, l’effet antioxydant est assuré à 100%, mais d’y associer des fibres, n’est pas une bonne idée.