Maladie d’Alzheimer : 6 facteurs scientifiques qui augmentent le risque

Par Claire Xavier
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Première cause de démence dans le monde, la maladie d’Alzheimer touche environ 50 millions de personnes. Elle représente une perte progressive et incurable à ce jour des fonctions mentales et elle est devenue un véritable défi pour la santé publique. On peut pourtant agir sur certains facteurs de risque, à l’exception de la génétique, afin de prévenir ou ralentir le développement de cette condition neuro-dégénérative. Une étude publiée le 16 octobre 2020 dans la revue Journal of Neurology Neurosurgery & Psychiatry en offre des preuves scientifiques.

Prévention de la maladie d’Alzheimer : 6 facteurs de risque scientifiquement prouvés

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  • Facteurs de risque des maladies cardiovasculaires

Dans leur étude, les scientifiques précisent que plus le risque cardiovasculaire est élevé, plus le risque de souffrir d’Alzheimer augmente. Parmi les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires figurent notamment l’hypertension, qui entraînerait des problèmes cognitifs, le haut niveau de mauvais cholestérol, le diabète de type 2, le tabagisme et l’alcool. Éliminer ces mauvaises habitudes et adopter une meilleure hygiène de vie en termes de sport et d’alimentation, peut donc aider à prévenir la maladie d’Alzheimer.

  • Manque de stimulation intellectuelle et faible niveau d’éducation

Plusieurs études ont prouvé ces dernières années que plus le cerveau est développé et « entraîné », plus les connexions cérébrales sont stimulées, ce qui diminue le risque de souffrir de démence. L’éducation y joue, elle aussi, un rôle assez important. Un niveau élevé de formation pourrait permettre d’atténuer l’influence de la maladie neuro-dégénérative.

  • Traumatismes au niveau du crâne

Subir des traumatismes crâniens dans le passé peut aussi affecter le développement de démence plus tard dans la vie. Le risque est beaucoup plus élevé pour les personnes ayant perdu de conscience pour plus de cinq minutes, ce qui a tendance à fragiliser le cerveau.

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  • Dépression

Certains experts considèrent la dépression comme un symptôme de la maladie d’Alzheimer. On sait enfin que les épisodes dépressifs en présentent un facteur de risque. D’après les chercheurs, cela s’explique par leur capacité d’amplifier le taux de substances chimiques nocives dans le cerveau.

  • Stress

L’un des plus grands maux du siècle, le stress engendre plusieurs problèmes pour la santé mentale et physique. Le cortisol, l’une des hormones du stress, influence notamment la mémoire. À cela s’ajoute aussi l’impact sur le bien-être cardiovasculaire ayant tendance à affaiblir les défenses immunitaires contre la démence.

  • Sommeil perturbé

Le bon sommeil optimisé aide le cerveau à éliminer les déchets qui s’y accumulent. Si le sommeil est perturbé, cela augmente le risque de développer la maladie d’Alzheimer. Cependant, le rapport entre les deux phénomènes reste encore à préciser.

Référence : Journal of Neurology, Neurosurgery & Psychiatry (2020) : « Evidence-based prevention of Alzheimer’s disease: systematic review and meta-analysis of 243 observational prospective studies and 153 randomised controlled trials », Jin-Tai Yu et coll.



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