La consommation régulière d’aliments frits augmente les risques cardiovasculaires

Par Claire Xavier

Les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires sont bien plusieurs, mais la plupart d’entre eux proviennent de l’alimentation. Et une étude parue hier confirme davantage ce rapport en se concentrant sur les aliments frits. Ceux-ci font partie de la mauvaise alimentation qui a causé la mort de 11 millions de personnes en 2017. En plus d’augmenter les risques cardiovasculaires, les fritures contribuent aussi aux réactions inflammatoires dans le corps. Explication!

La consommation régulière d’aliments frits favorise les risques cardiovasculaires et les réactions inflammatoires

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La consommation d’aliments frits, même avec modération, ne favorise pas une bonne santé cardiovasculaire, c’est un fait. Riche en glucides, en sel et en graisses, ce type d’alimentation s’associe à un risque élevé de maladies cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux (AVC) graves. Ce sont les résultats d’une étude scientifique réalisée par des chercheurs de l’Université de Shenzhen en Chine et publiée dans la revue Heart le 19 janvier 2020.

Pour mieux comprendre les effets néfastes des fritures sur le corps humain, les scientifiques ont analysé un ensemble de 17 études antérieures portant sur le même sujet. Elles comptaient 562 445 participants au total ainsi que 36 727 cas cardiovasculaires importants dont des AVC.

Les scientifiques ont constaté que la consommation élevée d’aliments frits par semaine augmente le risque de problèmes cardiovasculaires de 28 %, de maladies coronariennes de 22 % et d’insuffisance cardiaque de 37 %. Qui plus est, le risque des conditions mentionnées ci-haut augmente avec chaque semaine respectivement de 3 %, 2 % et 12 % à condition que l’on consomme 114 g de fritures hebdomadairement.

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Les auteurs de la recherche précisent que ces chiffres pourraient être sous-évalués parce que certaines des études analysées ne comptaient qu’un type de fritures tel que poisson ou pommes de terre. Mais les aliments frits ne sont pas impliqués uniquement dans les risques cardiovasculaires, mais aussi dans la réponse inflammatoire et la libération des substances cancérigènes.

La haute teneur en gras des aliments frits associée aux huiles végétales utilisées pour leur cuisson, favorise la génération des acides gras néfastes pour l’organisme. Qui plus est, ingérer une grande quantité de gras booste la production de sous-produits chimiques jouant un rôle dans la réponse inflammatoire. Côté substances cancérigènes, ceux-ci se libèrent sous l’effet de la cuisson notamment chez les viandes comme le bacon.

Étude parue dans Heart 

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