Comment prévenir l’oïdium du lilas des Indes ? Quels moyens de le traiter ?
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Le myrte de crêpe (Lagerstroemia indica) est un bel arbuste à floraison estivale tardive qui a l’air bien impressionnant au jardin d’ornement grâce à ses grappes florales abondantes dans toutes les nuances du rose. Hélas, la plante ligneuse n’est pas immunisée contre les maladies cryptogamiques… En fait, l’oïdium du lilas des Indes est assez commun et s’informer comment le prévenir et le traiter est judicieux.
Tout savoir sur la prévention et le traitement de l’oïdium du lilas des Indes
L’oïdium, qu’on appelle souvent simplement « le blanc » est l’une des maladies fongiques les plus répandues, notamment en parlant de la culture du triticale, de la vigne, de la tomate et du chêne, entre autres. Le Lagerstroemia est une autre espèce qui est sensible à la pourriture blanche. Comment savoir qu’il est touché, peut-on le sauver et quelles sont les manières de prévenir l’oïdium du lilas des Indes ?
Qu’est-ce que la maladie du blanc ? Quels sont ses symptômes ?
La première chose à faire est s’assurer qu’il s’agisse bien de l’oïdium du lilas des Indes. Inspectez donc les feuilles de l’arbuste (les jeunes pousses en particulier) et si vous remarquez une fine nappe blanche ou grisâtre, il est fort probable que ce soit la pourriture blanche qui l’a affecté. Cette couche blanche qui peut par ailleurs toucher les bourgeons et les fleurs plus tard dans la saison, est en fait un ensemble de millions de spores qui donne au végétal un aspect poudreux. Ce qui est particulièrement frustrant, c’est que l’oïdium peut survivre à l’hiver sous forme d’ascome qui produira des spores au printemps, réinfectant le myrte de crêpe et les autres plantes susceptibles, facilement disséminées par le vent. Si l’on ne parvient pas à traiter l’oïdium du lilas des indes, ses parties affectées vont s’enrouler, se ratatiner, sécher et tomber.
Comment prévenir l’oïdium sur le Lagerstroemia ?
Comme c’est toujours le cas, prendre des mesures pour éviter la maladie est beaucoup plus effectif que les essais de traiter l’oïdium du lilas des indes, une fois les premiers signes apparus. Alors, la première chose pour prévenir l’oïdium, c’est d’opter pour des cépages résistants. De bons exemples de cultivars à prendre en considération sont Summer Charm x Tonto, Acoma et Arapaho, le lilas d’été Muskogee et Tuskegee et Lagerstroemia indica x fauriei ‘Sioux’, entre autres.
Assurer aux myrtes de crêpe un emplacement en plein soleil où il recevra au moins six heures de lumière directe par jour est une autre manière adéquate de prévenir l’oïdium. Évitez l’utilisation excessive d’engrais azotés et effectuez une bonne taille sélective en automne, après la fin de la saison active, dans le but d’améliorer la circulation d’air. Examinez régulièrement vos plantes et retirer toute feuille ou tige qui vous semble maladive. N’oubliez pas de brûler les parties contaminées pour empêcher les spores d’hiverner et réapparaître l’année suivante.
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Quel traitement de l’oïdium du lilas des Indes ?
Compte tenu qu’on parle d’un état pathologique causé par des champignons supérieurs, traiter l’oïdium du lilas des Indes nécessite l’utilisation d’une sorte de fongicide qui peut être naturel ou bien synthétique. Le plus souvent, on utilise les fongicides à base de soufre qui se révèlent parmi les plus efficaces dans la prévention et le traitement de l’oïdium. On peut disperser la poudre sulfureuse sur les feuilles ou utiliser une forme soluble dans l’eau et en pulvériser les plantes. Ce type de traitement ne se fait qu’au printemps, comme les spores ne sont pas actives pendant la période la plus chaude de l’année. De plus, le soufre peut facilement brûler la masse foliaire du Lagerstroemia et le risque en est bien supérieur quand la température monte au-dessus de 24-25 °C.
Peut-on utiliser des fongicides naturels ?
Prévenir et traiter l’oïdium du lilas des indes avec des fongicides naturels est également possible lorsqu’ils sont utilisés correctement. Le plus souvent, on profite du bicarbonate de potassium ou du bicarbonate de soude dilués pour ce faire. Le purin de prêle, le lait, l’huile essentielle d’ail et l’extrait d’huile de Neem sont les autres produits qui se sont révélés efficaces pour prévenir l’oïdium ou y remédier.
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