Qu’est-ce que la mégachile du rosier : profil complet de cet insecte pollinisateur
Tant de maladies et de ravageurs s’attaquent aux rosiers ! C’est surprenant que les beaux buissons restent vigoureux et odorants. Connaître les parasites ennemis pour les neutraliser égale à un combat à moitié gagné. Qu’est-ce que la mégachile du rosier ? Est-elle dangereuse pour les plantes et les humains ? Un profil complet de cet insecte pollinisateur.
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Quel est l’insecte qui mange les feuilles de rosier ?
Dangereuse ou pas, la mégachile du rosier fait partie des ravageurs qui s’attaquent aux buissons odorants. D’une part, elle coupe les feuilles en formant des trous ronds, d’autre part, elle se nourrit de pollen et de nectar. Cette fonction la classifie parmi les amis de chaque jardinier. Et bien qu’une feuille rongée ne soit pas une image esthétique, on est enclin de pardonner à cette abeille vu son rôle de pollinisatrice. Les dommages causés par la mégachile du rosier sont minimes, comparés aux dégâts de l’oïdium, des pucerons, des aphides, des charançons, des cochenilles et des autres dévastateurs de rosiers. Ils stressent les rosiers qui commencent à souffrir, et une plante stressée diminue ses chances de survivre aux dommages. Si les maladies doivent être traitées, on ne peut rien faire pour empêcher l’abeille coupeuse de faire son travail.
Pourquoi la mégachile du rosier coupe les feuilles ?
Toutes les abeilles ne sont pas mélifères, il y en a qui n’effectuent qu’une fonction pollinisatrice. Dans ce sens, voir les mégachiles comme des collaboratrices des abeilles domestiques se faisant de plus en plus rares, crée de l’espoir pour la survie du monde vivant. En découpant des trous dans les feuilles, l’abeille coupeuse ne rend pas les rosiers malades, mais s’en sert pour assurer un nid pour ses larves. Elle est assez habile pour enrouler la partie de feuille coupée et l’emporter entre ses pattes jusqu’à l’endroit choisi : un trou dans le sol ou dans une maison pour abeilles installée par les propriétaires.
Les abeilles coupeuses sont solitaires et on les appelle aussi des abeilles de terre, parce qu’elles creusent des tunnels dans le sol pour y clore leur progéniture.
Quelles sont les différences entre une abeille domestique et une abeille sauvage ?
Les ressemblances sont : visuelle à premier regard et fonctionnelle vu que les deux espèces sont des pollinisateurs. En considérant les différences, la première est un insecte social, la deuxième est solitaire. L’abeille domestique vit en colonie, suit une hiérarchie dans la ruche et travaille en équipe, l’abeille sauvage ou de terre vit pour elle seule et son objectif est purement égoïste : se nourrir et se reproduire.
Il est important de pouvoir les identifier pour les protéger. Au contraire, lorsqu’il s’agit des autres ravageurs, il faut les neutraliser de façon que de ne pas nuire aux abeilles. Sinon, on serait souvent témoin d’insectes mourants qui avaient essayé de polliniser un pissenlit traité d’insecticide.
Vous voulez les faire fuir naturellement, choisissez d’autres méthodes moins agressives et inoffensives. La lutte contre les insectes nuisibles doit être à bon escient, toujours avec une pensée à l’environnement.
Inspectez les plantes scrupuleusement pour identifier le type d’infestation et essayez d’effectuer, dans la mesure du possible bien sûr, un contrôle physique. Si une lutte chimique est nécessaire, utilisez le produit le moins toxique et assurez-vous de l’appliquer au stade le plus sensible de l’insecte nuisible. Lors de l’application d’un pesticide, il est important de bien couvrir la plante par pulvérisation. Assurez-vous toujours de lire l’étiquette du pesticide avant d’acheter. Appliquez tous les pesticides conformément aux instructions et suivez toutes les précautions.
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Comment protéger les rosiers des insectes ?
Il faut définir vos priorités : les rosiers ont des ennemis beaucoup plus dangereux que la mégachile terricole. Parallèlement avec les pucerons et les maladies cryptogamiques, une chenille s’acharne sur le feuillage en le « paissant » littéralement à tel niveau que la photosynthèse est menacée. Comment s’en débarrasser ?
Avez-vous essayé de pailler autour du pied du rosier ? Si non, les jardiniers chevronnés recommandent le paillis végétal, le compost immature, le paillage minéral et d’autres types de couvre-sol en tant que protection contre les ravageurs. Si oui, et vous n’avez constaté aucun effet, rappelez-vous que le bon compagnonnage a toujours été un moyen sûr de protection. En plantant d’autres plantes fleurissantes à côté, on pourrait dévier « l’attention » des insectes nuisibles. La lavande, la sauge, le thym et les pyrèthres à proximité sont des détracteurs idéals.
Les derniers sont de la famille des Asteracées et servent à la production d’un insecticide naturel, le pyrèthre végétal dont l’effet est immédiat. De plus, il empêche les insectes volants et rampants de nuire.