Quelle est la durée moyenne du compostage ? Méthode, facteurs et trucs et astuces pour accélérer la décomposition

Quelle est la durée moyenne du compostage ? Comment savoir s’il est prêt et comment peut-on accélérer la décomposition facilement ? Quelles sont les étapes à suivre pour réussir le compost ?

Quelle est la durée moyenne du compostage ?

Le compostage est un excellent moyen de réduire les déchets alimentaires et d’améliorer la qualité du sol de votre jardin, ce qui donne à vos plantes un coup de pouce magique pour leur croissance. Bien que le processus soit fascinant, on ne peut s’empêcher de se demander quelle est la durée du compostage ? La réponse n’est ni noire, ni blanche. Tout dépend du rapport entre l’azote et le carbone, la fréquence à laquelle vous le retournez et si vous l’aérez et l’humidité. Le compost en lui-même nécessite beaucoup d’entretien. Il faut ajouter la bonne quantité d’ingrédients et s’assurer qu’il ne se détériore pas ou que le processus ne s’est pas complètement arrêté. Une fois que vous avez tout bien fait, le compost est généralement terminé au bout de quatre à six mois. Mais tout d’abord, nous devons mieux comprendre comment cela fonctionne, pourquoi cela fonctionne ainsi, ce que nous pouvons faire pour accélérer la décomposition et, bien sûr, parler des erreurs à éviter.

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Compostage : méthode et facteurs

Beaucoup de débutants, lorsqu’ils décident de créer leur propre compost, pensent que c’est un jeu d’enfant. Bien que ce soit un excellent moyen d’aider l’environnement, de minimiser le gaspillage alimentaire et de fertiliser le sol et de donner à vos plantes un coup de pouce en matière de croissance et de protection… Il ne suffit pas de jeter vos déchets alimentaires dans une poubelle. Nous allons aujourd’hui aborder les deux sujets principaux de manière précise afin que vous puissiez bien comprendre comment tout cela fonctionne : la méthode et les facteurs de la décomposition.

La méthode :

Lorsqu’il est bien fait, le compostage peut devenir un processus très simple une fois que l’on en connaît toutes les règles. Ce qu’il faut considérer en premier lieu, c’est le rapport entre l’azote et le carbone dans la pile. L’azote est la matière « verte », c’est-à-dire les déchets alimentaires, les plantes, le fumier et même les cheveux. Le carbone est la matière « brune », c’est-à-dire le papier, le carton, la paille, l’écorce, les copeaux de bois, etc. Le rapport parfait pour que tout commence à se décomposer est de 30 parties de carbone pour 1 partie d’azote. Le rapport est très important pour démarrer le processus de décomposition. Une fois que vous avez compris cela, le reste est facile. Parlons des facteurs importants de la décomposition.

Les facteurs :

• Humidité. Pour que la décomposition commence et se poursuive, il faut de l’humidité. Si votre compost est trop sec, le processus s’arrêtera. Disons que vous avez mis trop de carbone dans le bac. Le processus se ralentira naturellement. Ajoutez de l’azote pour le stabiliser. Vous pouvez également ajouter un peu d’eau ou un truc astucieux que beaucoup de gens utilisent est de mouiller du carton ou du papier et de le jeter dans le bac afin de maintenir des niveaux d’humidité plus élevés. Mais veillez toujours à ce que les contenus à l’intérieur soient humides et non pas totalement mouillés.
• L’air. Il est très important d’aérer votre compost si vous ne voulez pas avoir un tas puant sur les bras. Un bon moyen d’aérer est de le retourner fréquemment. Vous devriez le faire une fois par semaine pour vous assurer qu’aucune mauvaise odeur n’envahit le bac. Et si votre tas est à l’air libre, entouré de grillage, vous pouvez le retourner deux fois par mois. C’est amplement suffisant.

Les erreurs à éviter lors du compostage

Nous apprenons tous en faisant des erreurs. Si vous commettez l’une de ces erreurs, ne vous inquiétez pas, tout peut être corrigé :

• Par exemple, beaucoup d’entre nous, lorsqu’ils entendent « déchets alimentaires », jettent la viande et les produits laitiers dans le bac, ce qui peut entraîner des odeurs nauséabondes et des infestations. Évitez toujours de mettre ces produits dans votre tas. De plus, lavez bien les coquilles d’œufs, les coquilles de moules et les coquilles d’huîtres avant de les broyer finement et de les ajouter.
• Une autre erreur très courante est de ne pas respecter le bon rapport entre l’azote et le carbone. Disons que vous avez mis beaucoup trop de carbone. Vous vous retrouverez avec un tas puant et trop d’humidité. Vous pouvez y remédier en retournant le compost, ce qui permet de l’aérer et d’y ajouter du carbone. En revanche, s’il y a des moisissures et que le processus s’est vraiment arrêté, il faut repartir à zéro.
• Cessez d’ajouter constamment du matériel à votre pile. Rappelez-vous que si vous n’arrêtez pas d’en ajouter, cela deviendra un cercle vicieux où le processus ne s’arrêtera jamais réellement et vous serez confronté à une décomposition sans fin. Une fois que vous estimez que votre tas est prêt, laissez-le tel quel et contentez-vous de le retourner et d’y ajouter de l’humidité jusqu’à ce qu’il soit prêt à être utilisé.

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Peut-on accélérer le compost et si oui, comment ?

Maintenant que nous savons quelle est la durée moyenne du compostage, vous pouvez vous demander s’il est possible d’accélérer le processus. La réponse est oui. Si la décomposition est trop lente pour vous, vous pouvez l’accélérer en déchiquetant finement vos déchets alimentaires et autres matériaux. Ce broyage, l’humidité et le retournement fréquent permettront un processus plus rapide. Vous pouvez même ajouter un peu plus d’azote au tas, à condition de ne pas dépasser le bon ratio.