Comment réussir la culture du chou-rave ? À quoi est due sa gloire culinaire ? Des réponses franches !
La grande famille des Brassicaceae compte des membres bizarres de vue et différents de taille, mais toujours aux qualités nutritionnelles incontournables. Quelle place occupe parmi eux la culture du chou-rave ? Ci-dessous, une présentation sans fard de ce légume souvent négligé !
Cultivés dans le monde entier et présents dans des menus sophistiqués, le brocoli, le chou romanesco, les choux de Bruxelles, ont une gloire culinaire incontestable. La baisse des températures fait sortir au marché un légume dont l’apparence étrange évoque des sourires. Est-ce que la culture du chou-rave vaut les efforts et est-il facile d’en planter et récolter ? Quand ? Un regard intransigeant sur ce crucifère économiquement important.
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La culture du chou-rave au marché mondial
Est-ce que la culture du chou-rave est populaire et jusqu’où s’étend sa popularité ? Ce légume de saison fraîche et à l’apparence extraterrestre est particulièrement apprécié en Allemagne. Il n’existe aucun autre pays au monde où le chou-rave est cultivé ou consommé autant, c’est pourquoi le nom allemand « kohlrabi » a même été adopté en anglais, japonais et russe. Les pays qui en cultivent le plus sont la Chine, cinq fois plus que la Russie, l’Inde et la Corée. Le chou-rave est bon marché, nutritif, sain, volumineux et surtout incroyablement polyvalent. Sa saveur se situe quelque part entre les tiges de radis et de brokoli, il est délicieux cru et cuit. Si vous avez testé le goût noisette du chou romanesco, vous serez tenté d’inclure le chou-rave dans votre menu. Il a un goût similaire à celui d’une tige de brocoli, mais un peu plus tendre et sucré. Quel que son état, ce crucifère démontre des particularités lesquelles il faut considérer.
Le chou-rave vaut-il la peine d’être cultivé ?
Cette Brassica inhabituelle n’est pas largement disponible dans les supermarchés, elle vaut donc la peine de la cultiver soi-même. La base de la tige gonflée, souvent appelée bulbe, peut avoir une peau verte, blanche ou violette, avec une chair vert pâle ou blanche à l’intérieur.
Avant de manger, épluchez la couche externe dure pour tester l’intérieur blanc qui est doux et tendre avec une texture croquante et une saveur poivrée. Pour certains, le chou-rave a le goût du navet, pour d’autres celui de la pomme. Il peut être consommé cru, saupoudré de sel et de jus de citron. En tranches fines ou râpé, il peaufine le goût des salades. Pour cuisiner, faites-le cuire comme vous le feriez pour une tige de brocoli. Hachez et ajoutez-le à un sauté ou à une soupe, rôtissez au four, à la vapeur, etc. Les feuilles sont également savoureuses et peuvent être utilisées de la même manière que le chou frisé.
À part le goût, la culture du chou-rave est appréciée pour sa valeur nutritionnelle. Il offre des vitamines C, A et K, des minéraux comme le calcium, le potassium et le fer et des produits phytochimiques qui protègent contre certains cancers. Les feuilles du légume sont nutritives elles aussi et contiennent des carotènes, des vitamines et des minéraux. Comme les autres Brassicas, la tige et les feuilles sont riches en fibres alimentaires qui favorisent la santé digestive.
La culture du chou-rave est-elle facile à cultiver ?
Il n’est jamais tard d’essayer quelque chose de nouveau. Deux sont les atouts de la culture du chou-rave qui vous pousseront à en cultiver. Il mûrit rapidement (en seulement 6 semaines) et n’est pas la cible de certains parasites. Où pousse-t-il le mieux ? Le soleil et le sol riche sont les facteurs promettants que vous devez considérer. La culture nécessite au moins 6 heures de chaleur directe et un terreau légèrement acide et bien drainé. Bien que le chou-rave ne soit pas un gros mangeur, il peut être stimulé avec une couche de compost de 3 cm avant la plantation.
Le principe de rotation des cultures est déconseillé dans ce cas. Évitez de planter du chou-rave là où d’autres légumes de la famille Brassicaceae ont été cultivés au cours des 2 ou 3 années précédentes pour prévenir la propagation des maladies et des carences nutritionnelles.
Quand planter le chou-rave et comment ?
Si dans les régions plus chaudes des pays producteurs, il peut être cultivé comme un légume d’hiver, en France, le crucifère de la famille moutarde peut donner une récolte en septembre, dite précoce, s’il est semé en pépinières ou sous abri de décembre à août.
Vous pouvez récolter du chou-rave du début de l’été jusqu’au milieu si vous plantez les graines directement dans un sol dont la température a atteint au moins 7°C. Si vous n’êtes pas du type assumant des risques, commencez à l’intérieur en semant 6 à 8 semaines avant la date de votre dernier gel printanier. Endurcissez également les semis avant de les planter à l’extérieur.
Un arrosage modéré mais régulier satisfait le besoin d’humidité.
Plantées en petite profondeur (1 cm), les graines doivent être espacées de 5 cm l’une de l’autre, tandis que les rangées qu’elles formeront doivent garder une distance de 25 à 30 cm.
Les semis apparus une semaine après doivent être éclaircis tous les 12 à 20 cm. Au cas d’une humidité faible, étalez une fine couche de paille ou un paillis d’écorce.
Vous ne permettrez à aucune mauvaise herbe d’étouffer vos semis, c’est sûr, mais veillez à ne pas déranger leurs racines lorsque la plante est encore jeune.
Est-ce que la consommation du chou-rave cache des inconvénients ?
Aucune contre-indication n’est pas recensée. Des restrictions dans la consommation se rapportent à ceux qui ont une pancréatite aiguë. Certains témoignent d’une légère augmentation de l’acidité du suc gastrique. Il existe également des cas d’intolérance individuelle.