Biocontrôle et biostimulants, ou comment donner une seconde vie à vos plantes ?

Par Ophélie Monet
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Avez-vous entendu parler de biocontrôle et biostimulants ? En fait, ce sont deux techniques assez récentes qui ont de nombreux effets positifs sur les plantes, les fleurs, les légumes et les fruits. Leur mode d’action est assez simple et si vous vous intéressez à l’agriculture et à la manière d’améliorer l’habitat naturel dans votre jardin… Alors continuez à lire ! L’équipe de DeaVita mène des recherches très instructives et intéressantes que vous pouvez examiner et éventuellement essayer vous-même.

Biocontrôle et biostimulants : décryptage

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Biocontrôle et biostimulants :

La lutte biologique n’a pas été découverte hier. Si nous avons dit que ces techniques sont assez récentes, en théorie, le biocontrôle existe depuis des siècles. Il existe de divers types de cette procédure particulière, chacun pouvant conduire à un résultat différent. Nous allons en parler plus en détail dans notre prochain point. Ensuite, nous allons nous intéresser aux biostimulants et parler de leur influence positive sur les plantes. Et enfin, nous aborderons le danger de s’immiscer dans le biocontrôle sans préparation adéquate. Sans plus attendre, apprenons ensemble !

Le biocontrôle : c’est quoi ?

Biocontrôle et biostimulants

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Le biocontrôle, ou la lutte biologique, est l’importation de vie naturelle telle que des insectes utiles, des virus et des bactéries dans un lieu infesté par des nuisibles. L’idée sous-jacente est d’éliminer les parasites en contrôlant la nature elle-même et d’éviter d’utiliser d’autres moyens non naturels. Cependant, il y a bien sûr des dangers à jouer à Dieu ! D’ailleurs, cette technique modifie radicalement la biodiversité. Effectivement, elle peut potentiellement nuire à la plante en transformant les organismes importés en nuisibles eux-mêmes ! Mais nous y reviendrons plus tard. Il existe trois types de contrôle biologique contre les ravageurs :

  • L’importation : elle consiste à introduire les ennemis naturels d’un ravageur dans un nouveau lieu où ils ne sont pas présents naturellement.
  • L’augmentation : il s’agit d’un lâcher supplémentaire d’ennemis naturels présents dans une zone particulière, afin de renforcer les populations qui s’y trouvent.
  • Conservation : la conservation des ennemis naturels existants dans un environnement est la troisième méthode de lutte biologique contre les nuisibles.

Les types de biostimulants

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Parlons maintenant d’une méthode moins invasive et plus conviviale pour prendre soin des plantes ! En fait, les deux techniques ne sont pas utilisées pour traiter exactement le même problème ! Les biostimulants sont des produits qui réduisent les besoins en engrais naturel. Ils augmentent aussi la croissance des plantes, leur résistance aux stress hydriques et abiotiques. À faible concentration, ces substances sont efficaces… Favorisant le bon déroulement des processus vitaux de la plante, et permettant des rendements élevés et des produits de bonne qualité. Cela semble merveilleux, n’est-ce pas ? D’ailleurs, ils sont extrêmement efficaces pour prévenir le stress chez les plantes ! Toutefois, avant de faire quoi que ce soit, il est très important de choisir soigneusement les biostimulants auprès d’une source respectée ! Effectivement, certaines entreprises promettent trop de résultats, et il se peut qu’elles ne soient pas en mesure de les fournir. Méfiez-vous donc des arnaques !

Biocontrôle et biostimulants : y a-t-il des dangers ?

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La lutte biologique consiste à introduire les ennemis naturels d’un ravageur dans un nouveau lieu où ils ne sont pas présents naturellement. Les premiers exemples s’avéraient souvent officieux et ne reposaient pas sur des recherches et certaines espèces introduites sont devenues elles-mêmes de graves nuisibles. Les espèces introduites paraissent normalement étrangères à ce type d’atmosphère. Cela pose alors un problème potentiel. Il y a eu des cas de biocontrôle dans le monde, où un organisme exotique a été présenté pour traiter un problème, et il est devenu lui-même le problème. Parce qu’ils ne s’avèrent pas natifs de l’environnement, ils peuvent devenir un véritable problème par la suite ! De ce fait, voici quelques exemples de cette technique qui a mal tourné !
La coccinelle asiatique multicolore a été introduite aux États-Unis pour lutter contre les pucerons. D’ailleurs, elle est devenue un insecte nuisible qui envahit les maisons pour y passer l’hiver. À Hawaï, la petite mangouste indienne a été introduite pour lutter contre les serpents et les rats dans les champs de canne à sucre. En fait, elle s’attaque également aux animaux indigènes d’Hawaï. La déprédation par la mangouste entraîne des dommages annuels d’environ 50 millions de dollars à Hawaï.

Galerie de photos : biocontrôle et biostimulants

Biocontrole et biostimulants

Biocontrôle et biostimulants : comment on peut améliorer la vie de nos plantes ?

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Le biocontrôle et biostimulants : pour un sol fertile, voici deux procédés superbes !

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