La pollution de l’air affecte les hormones féminines et le cycle menstruel

Par Claire Xavier

La pollution de l’air et les changements climatiques : deux sujets extrêmement polémiques qui ont une influence 100% négative sur la santé humaine en général. Maladies cardiovasculaires, respiratoires et chroniques… l’exposition à l’air pollué cache de nombreux risques pour l’organisme humain et peut aggraver l’état des personnes déjà malades. Et dans ce contexte, une nouvelle découverte assez intéressante a été faite par des chercheurs de l’Inserm. Ils ont pu établir un lien entre la pollution atmosphérique et les hormones féminines. De quoi s’agit-il au juste ?

La pollution de l’air impacte les hormones féminines et perturbe le cycle menstruel

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Malheureusement, les effets de la pollution de l’air sur la santé ne sont pas tous connus jusqu'à présent. Pourtant, grâce à d’innombrables recherches scientifiques et à des volontaires, les chercheurs avancent petit à petit dans leurs études concernant ce domaine qui ne cesse pas de semer la polémique. Tel est le cas avec une découverte récente qui témoigne d’un rapport entre la pollution atmosphérique et les hormones féminines, ce qui peut perturber le cycle menstruel et entraîner ainsi des problèmes de conception.

Chaque femme connaît les différentes causes des règles irrégulières à savoir alimentation, santé physique et psychologique, hormones et ainsi de suite. Alors, il s’avère que l’environnement y joue aussi un rôle majeur. On parle notamment des particules fines dont l’inhalation peut influencer non seulement le sang, le cœur et le cerveau mais aussi les organes reproducteurs. Cette découverte à été effectuée par une équipe scientifique d’Inserm, dirigée par Rémy Slama.

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184 femmes, ne prenant aucune contraception, ont participé à l’étude en fournissant leur urine au quotidien ou tous les deux jours pour une période d’un cycle menstruel. Les chercheurs ont donc identifié les différentes périodes des règles et ont comparé les dosages hormonaux aux niveaux des particules fines dans l’air.

Les résultats démontrent que la phase folliculaire (du premier jour des règles à l’ovulation) s’allonge de 0,7 jours lorsque le niveau des particules présentes dans l’air augmente.

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Les scientifiques ont d’ailleurs constaté que la pollution de l’air perturbe également la transmission des informations hormonales entre l’hypothalamus, la glande hypophyse et les ovaires. Cependant, des études plus approfondies seront nécessaires afin de déterminer s’il existe une influence sur la fertilité féminine.

*Source : Inserm 



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