À quoi mène la réutilisation fréquente de l’huile ? La science prend la parole
La réutilisation fréquente d’huile de friture présente des risques pour la santé qui peuvent accélérer les lésions cérébrales, selon des études récentes. Le docteur Kathiresan Shanmugam, professeur associé à l’Université centrale de Tamil Nadu à Thiruvarur, a étudié le lien entre la consommation d’aliments frits et les maladies cardiométaboliques.
Pourquoi la réutilisation de l’huile de friture n’est-elle pas utile ?
Des recherches présentées lors de la réunion annuelle de la Société américaine de biochimie et de biologie moléculaire affirment que la friture, qui consiste à plonger les aliments dans la même huile chaude, endommage le cerveau. Cependant, le cerveau n’est pas le seul à souffrir du mélange huileux, mais aussi le foie et le côlon. Cependant, selon l’UFC « il est recommandé de conserver l’huile filtrée au frais et de la changer après 8 à 10 utilisations, ou dès qu’elle présente certains signes : si elle brunit, devient visqueuse, fume lors du chauffage, si de la mousse apparaît… ».
Des équipes de chercheurs ont mis en place des expériences sur des rongeurs qui ont été nourris avec un régime normal (groupe de contrôle) et de l’huile de sésame non chauffée, de l’huile de tournesol non chauffée. L’essai a duré 30 jours. Ainsi, les animaux qui ont consommé des huiles fondues ont connu une augmentation du stress oxydatif et de l’inflammation dans les tissus hépatiques.
Est-ce possible de développer la maladie d’Alzheimer ?
Après avoir identifié ces problèmes chez les rongeurs, d’autres recherches visent à établir l’impact de l’huile de friture sur l’apparition de maladies neurodégénératives telles que les maladies d’Alzheimer et de Parkinson. L’étude révèle également que les régimes alimentaires comprenant cette substance dangereuse entraînent une augmentation des taux de cholestérol, de cholestérol LDL, de triglycérides, d’AST et d’ALT, ainsi que des marqueurs inflammatoires.
Si les techniques, les informations et les conseils contenus dans cet article sont basés sur des études et des sources médicales récentes, ils n’ont pas valeur d’auto-diagnostic médical ou autre traitement et ne peuvent se substituer à des conseils médicaux compétents. La méthode nutritionnelle décrite est sans danger pour de nombreuses personnes, mais pas forcément pour tout le monde. Ainsi, si vous êtes enceinte, si vous allaitez ou si vous souffrez d’une maladie, parlez-en à votre médecin avant de commencer.
Source utilisée : medicalnewstoday.com
