La Toussaint expliqué aux enfants : quelle est la différence avec Halloween ?
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Halloween arrive le 31 octobre. Vous n’êtes pas sans savoir que c’est une fête d’origine celte. Pour tout le monde, les enfants compris, il est parfois difficile de comprendre quel est le lien entre la Toussaint et Halloween. D’ailleurs, est-ce qu’il y a vraiment un rapport entre ces deux fêtes ? Dans cet article, la Toussaint expliqué aux enfants, nous allons essayer d’y voir plus clair.
La Toussaint expliqué aux enfants : ce n’est pas Halloween !
Si Halloween est avant tout un prétexte pour s’amuser et faire la fête, en est-il de même pour la Toussaint ? De même, si Halloween est l’évènement idéal pour oublier les longues soirées automnales, qu’en est-il de la Toussaint ? Disons-le d’emblée, cette dernière est une fête très spirituelle insistant sur l’espérance de la Résurrection et sur la joie de ceux qui ont mis les Béatitudes au centre de leur vie. Pour Halloween, c’est un peu différent : c’est la fête de la peur. Les enfants s’amusent à effrayer les autres et à s’effrayer eux-memes. Essayons d’y voir plus clair dans cet article !
C’est quoi la Toussaint ?
Comme son nom l’indique, la Toussaint est la fête de tous les saints. Elle est célébrée le 1er novembre par les catholiques. Son origine est très ancienne : elle remonte au IIe siècle, quand les adeptes du christianisme ont commencé à honorer ceux qui étaient morts en martyrs. C’est le pape Grégoire III (731-741) qui a choisi le 1er novembre comme date en élèvant une chapelle à Rome en l’honneur des saints. Difficile de trouver une autre explication concernant la date. En France, le roi Louis le Pieux, fils de Charlemagne, en fait de même avec un décret imposant de fêter les saints en 833. Depuis, le 1er novembre est un jour férié. On ne travaille pas et c’est pour cette raison que les écoliers ne vont pas à l’école. Attention à ne pas confondre la Toussaint et le jour des défunts ! Si le 1er novembre, les saint sont fêtés, c’est le lendemain que les Français vont au cimetière se recueillir et déposent des chrysanthèmes sur la tombe de leurs proches disparus. Nous pouvons dire que si elle trouve son origine de l’église, cette tradition dépasse aujourd’hui largement le cadre de la religion. En 998, le monastère bénédictin de Cluny instaure la commémoration de tous les frères défunts le 2 novembre. La pratique s’étend ensuite dans tout le clergé, puis parmi la population. Et, au XIIIe siècle, l’Église inscrit ce jour dans son calendrier universel. Ceci-dit, au contraire de la Toussaint, le jour des morts n’est ni un jour férié ni une célébration religieuse.
La Toussaint expliqué aux enfants : et Halloween, dans tout ça ?
Halloween, elle, est une fête de la peur. Ici, les enfants s’amusent à se faire peur. Ce n’est pas à proprement parler une communion comme la fête de la Toussaint ou la celle des morts le novembre. Halloween trouve ses racines dans l’antiquité. Célébrée par les Celtes, la fête de Samain marquait le passage de l’ancienne à la nouvelle année. C’était aussi l’occasion d’honorer l’esprit des défunts qui, selon la tradition, rejoignaient alors leurs familles. Ainsi, pour les célébrer, de grands feux de camp, rituels et buffets étaient organisés dans la nuit, au sixième jour de la lune de début novembre. Ceci correspond aujourd’hui à la nuit du 31 octobre au 1er novembre. Si on retrouve les traces de cette fête païenne à l’époque moderne en Irlande, c’est bien aux Etats-Unis, après la migration des Irlandais, qu’il a le plus la cote. Là, la fête est devenue une véritable fête familiale. Les enfants sortent dans la rue pour chanter et délivrer leurs meilleurs vœux. Vous voulez une bonne année ? Alors donnez aux enfants des friandises ! Dans les années 30 le « trick or treat » est né et a gagné l’Europe avec le succès qu’on lui connait ces dernières années.
Qu’en pensez-vous ? Doit-on en 2024 redonner ses lettres de noblesse à la Toussaint ? Partagez-nous votre avis sur notre page Facebook ! Pour finir, voici pour vous un article pour conserver les chrysanthèmes après la Toussaint. De rien, c’est un plaisir !