L’histoire de la brioche Mannele : un conte de Noël + un délicieux bonus !

Vous comme nous avez sans doute hâte de profiter des fêtes de fin d’année en famille. Bonne nouvelle les festivités vont commencer dans quelques jours avec la Saint-Nicolas, le 6 décembre.  Doit-on aussi faire appel au Père Fouettard ou vous avez fait preuve de sagesse cette année ? Si oui, vous méritez quelques cadeaux et autres friandises pour entamer le début des festivités sous les meilleurs auspices. Pour profiter de l’esprit de Noël, voici pour vous l’histoire de la brioche Mannele accompagnée d’une exquise surprise pour lancer la saison des fêtes en beauté.

Vous pouvez aussi écouter l’article ici :

L’histoire de la brioche Mannele : découverte de cette viennoiserie traditionnelle !

Vous n’avez pas fait alsacien seconde langue ? Mannele signifie petit bonhomme dans le Bas-Rhin et en Moselle. Dans le Haut-Rhin, on préfère le terme Mannala. Dans les deux cas, vous êtes en présence d’un petit pain au lait en forme de petit bonhomme préparé par les boulangers et par les familles locales pour la Saint-Nicolas. Idéal avec un bon chocolat chaud ou un café à l’heure du goûter, vous pouvez agrémenter cette brioche avec des raisins secs ou de pépites de chocolat. Si vous êtes sages, nous y reviendrons plus bas…

Quelle est son origine ?

En Alsace et en Moselle, les Mannele sont liés à la célébration du jour de la Saint-Nicolas depuis plusieurs siècles.  Ce sont les pains de Saint-Nicolas. Ils ont pour fonction de chasser les menaces de l’hiver et les mauvais esprits. Auparavant, on les offrait et les dégustait en forme d’animaux dans l’Est de la France. Aujourd’hui, ces délicieuses brioches sont censées représenter Saint Nicolas ou les trois enfants qu’il a sauvés du boucher. En Allemagne elles sont appelées Dambedei, Stutenkerl, Waeckmann selon les dialectes. Sachez qu’on les trouve aussi dans les pays limitrophes comme les Pays-Bas, le Luxembourg ou la Suisse. En Alsace, ils portent parfois les noms suivants :

• Schnackle ou Schnekerle
• Labkueche ou Basler Läckerlis

Vous en avez l’eau à la bouche ? Passons donc en cuisine !

Bonus histoire de la brioche Mannele : la recette traditionnelle alsacienne !

Voici un petit aperçu de ce qui vous attend :

• 30 minutes de préparation
• 2 h 30 de temps de repos
• 15 minutes de cuisson au four à 180°C (Th 6)

Vous aurez besoin des ingrédients suivants pour mener à bien votre recette :

• 600 g de farine
• 1 sachet de levure sèche
• 330 ml de lait tiède
• 55 g de sucre
• 1 oeuf
• 60 g de beurre pommade
• 1 jaune d’oeuf pour la dorure
• 1 cuillère à soupe de lait

Pour commencer, mettez le lait à tiédir et délayez la levure dans le lait tiède. Ensuite, mettez dans un bol  la farine, le sel, le sucre et l’oeuf avant de pétrir le tout. Puis, ajoutez le beurre pommade tout en continuant à pétrir. Ensuite procédez de la façon suivante étape par étape :

• ajoutez la levure mélangée dans le lait
• continuez à pétrir la pâte
• arrêtez dès que la pâte devient lisse, souple et non collante
• couvrez avec un torchon
• laissez reposer environ 1h30

Si tout s’est bien déroulé, votre pâte aura doublée de volume. Il sera alors temps de la dégazer et de faire les formes. Pour cela, formez des bonhommes de Saint-Nicolas à l’aide d’un emporte pièce et déposez vos Mannele sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier sulfurisé. Nous vous conseillons de laisser les Mannele dans un endroit chaud à l’abri des courants d’air pendant 1 heure. Pendant ce temps préchauffez le four à  180°C (Th 6) et battez le jaune d’oeuf avec la cuillère à soupe de lait. Enfin, dorez les Mannele et mettez des pépites de chocolat pour former le visage avant de mettre à cuire vos viennoiseries pendant 15 minutes à 180°C (Th 6). Pensez à les laisser refroidir avant de vous régaler !

Vous voulez encore plus d’idées pour commencer à préparer Noël ? Pourquoi ne pas profiter de nos belles inspirations sur notre page Facebook ! En bonus, anticipons un peu en vous offrant cet article sur les rituels de bonne chance pour le Nouvel An. Ne nous remerciez pas, c’est un plaisir !