Est-il obligatoire de tuteurer un jeune arbre : oui ou non ? Comment estimer si un arbre doit être tuteuré ?
Est-ce qu’il faut obligatoirement tuteurer un jeune arbre ? Cette pratique de longue date vise-t-elle toutes les espèces arboricoles ? Comment estimer si un arbre doit être tuteuré ou pas ? Si oui, quand et comment le faire correctement ?
Contenu de la page
Comment planter un jeune arbre ?
Soit pour créer un verger, soit pour renouveler certaines espèces, il faut savoir quand et comment planter un arbre. N’importe s’il est fruitier, décoratif ou pour faire de l’ombre, un jeune arbre doit être planté dans un trou correspondant en profondeur et en largeur à son tronc. Pour que l’arbre soit stable et résistant au vent, il doit être enterré à 60 cm de profondeur et la motte du sol doit le couvrir à 1 m de largeur approximativement.
Avant d’entamer votre projet de verger, soyez au clair avec les espèces qui ne peuvent pas cohabiter en harmonie, suivant leurs besoins différents et les facteurs comme taille, emplacement, sol, maladies.
Si vous voulez planter un arbre décoratif ou d’ombre, consultez la liste des espèces à ne pas planter près de la maison pour éviter des dégâts.
Les bonnes périodes pour la plantation sont au printemps, de la mi-avril jusqu’à la mi-mai, et en automne, dès la chute des feuilles jusqu’au premier gel. La qualité et l’état de santé du spécimen comptent beaucoup pour l’établissement.
Préparez le trou avant de dépoter l’arbre. Veillez à ce que le tronc reste bien droit. Vous ne serez pas obligé de tuteurer un jeune arbre.
À lire aussi : Comment planter un arbre : 5 étapes faciles à suivre
Que signifie tuteurer un jeune arbre : est-il nécessaire ?
La pratique du tuteurage, même non obligatoire, est nécessaire pour chaque arbre, arbuste ou arbrisseau dont le tronc est trop fragile. Fournir un soutien et une protection supplémentaires, ce sont de bonnes intentions qui peuvent être compromises si le tuteurage est effectué de manière incorrecte.
Comment savoir si votre spécimen a besoin d’un tuteur, quand le tuteurer et comment le faire correctement ? Bien qu’il ne soit pas nécessaire de tuteurer un jeune arbre par défaut, dans certains cas, il a besoin d’un support, vu son environnement : sol, climat, vent. Au cours des premières années suivant la plantation, un jeune arbrisseau est un vrai combattant, car il dépense beaucoup d’énergie sous terre pour établir un système racinaire solide. Losqu’il bouge suivant la direction du vent, ses racines sont stimulées et se développent normalement. Si votre jeune arbre est sain, possède un tronc solide et a été planté à une profondeur conforme à sa taille, il n’aura pas sûrement besoin de tuteur.
Pourtant, lorsqu’on a planté le premier néflier dans notre jardin, à un mètre de distance de la clôture, il a démarré bien. La deuxième année, il a commencé à s’incliner et il a fallu le tuteurer postérieurement. Ça arrive et il faut agir à temps pour rectifier la position de l’arbre.
Bref, on recommande le tuteurage si l’arbrisseau possède un petit système racinaire, non commensurable avec le tronc et la canopée. Cette dernière peut être lourde au sommet et si l’emplacement choisi est venteux, le risque de déracinement existe.
Si vous plantez au printemps et le sol est détrempé suite au dégel, un support au début est nécessaire, mais il faut l’enlever quand le danger passe.
Vous avez remarqué certainement des jeunes arbres récemment plantés le long de votre rue. Ils ont été tous protégés par des supports. C’est un geste nécessaire et même obligatoire lorsque les arbrisseaux sont vulnérables au trafic intense et aux malfaiteurs.
Quelle est la différence entre le haubanage et le tuteurage d’arbres ?
Si les techniques de haubanage et de tuteurage n’ont qu’un but principal : ancrer et soutenir un arbrisseau lors de son établissement et de sa croissance, quelles sont les différences.
Il y a d’abord l’endroit où sont placées les attaches aux troncs d’arbres, ensuite, la hauteur et l’emplacement des piquets d’ancrage, et enfin, les matériaux de connexion.
Le haubanage est généralement utilisé pour stabiliser les arbres transplantés de plus grand diamètre, 10 cm ou plus. Les ancres du haubanage sont plus courtes et plus solides, car elles sont enfoncées profondément dans le sol et exposées à seulement quelques centimètres au-dessus de la surface du sol. Les ancres peuvent être des piquets en bois ou en métal, des ancres terrestres ou un « homme mort » (une poutre en bois ou un bloc de béton placé à 2 à 3 pieds sous la surface du sol).
Article connexe : Comment accélérer la croissance d’un arbre fruitier ?