Pourquoi et comment revitaliser le sol du jardin : des gestes simples pour restaurer sa fertilité
Le moment pour mettre les semis en pleine terre approche, mais avant, il faut revitaliser le sol du jardin. Comment redonner de la vigueur à une vieille terre longtemps exploitée ? Peut-on restaurer sa fertilité ? Quelques astuces de permaculture pour avoir une bonne récolte. Décryptage !
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Qu’est-ce qu’un sol sain et fertile ?
L’année passée, votre potager vous a remercié pour les soins et vous avez récolté abondamment. Sans doute, en automne, lorsque le dernier légume a été cueilli, vous avez hiverné le terrain suivant les principes de la permaculture. Aujourd’hui, toujours « à l’écoute » de la nature, vous pensez de revitaliser le sol du jardin pour le remercier à votre tour aussi. Est-il nécessaire et comment comprendre si le sol garde toujours sa vitalité et sa fertilité ou pas ? Rien de plus facile de faire une analyse en labo ou soi-meme pour détecter les lacunes. De quoi votre sol a besoin pour reprendre sa vigueur ? Y investir un peu d’argent et d’efforts garantira une récolte gratifiante. De surcroît, planter quoi que ce soit sans connaître la qualité du terrain et les éléments dont il abonde ou manque est une erreur qu’on peut réparer.
Le principal est de constater le taux du pH pour s’orienter correctement sur les cultures à planter. Quelle est la concentration des nutriments et quelles sont les carences ? Même si vous êtes béni d’un sol riche, il arrive un moment où il s’épuise et il faut le raviver.
Comment revitaliser le sol du jardin par des gestes simples mais précieux : les engrais verts ?
Bien que des bacs de compost et de bonnes formules d’amendements soient disponibles aux centres de jardinage, vous préférez revitaliser le sol du jardin vous-même et je vous comprends pourquoi. C’est comme les semis que vous faites pousser et renforcez tout seul. Vous préférez les voir émerger du terreau pour le simple plaisir, non pour économiser de l’argent.
Il s’avère que les mauvaises herbes ne sont pas si néfastes comme on les considère. Non, non, je ne plaisante pas ! Il y en a de telles qui servent d’engrais verts comme l’affirment les adeptes de la permaculture en prônant de ne pas désherber le potager en automne. Ce sont les adventices formant un couvre-sol qui sont coupés ou déracinés par le moto-cultivateur. On peut les ramasser de la surface et les utiliser comme paillage au pied des arbustes. La partie qui reste enterrée peut se dégrader et enrichir le sol ou se réenraciner. Ce n’est pas exclu, mais un deuxième labour les broiera et réduira encore. Cette petite liste des plantes bioindicatrices est assez éloquente : pissenlit, ortie, potentille ansérine, fougère, prêle des champs. Elles contiennent du fer, du potassium, du phosphore, de l’azote, du magnésium, du calcium et d’autres.
Une autre façon de procurer de l’engrais vert au sol est de planter exprès des graines de légumes feuillus ou de légumineuses pour créer une biomasse verte pour les cultures ultérieures.
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Comment redonner de la vigueur à une vieille terre ?
Il n’y a pas besoin de composter avec une loi : on est persuadé que cette façon de fertiliser le sol est enrichissante et valorise les déchets. Tous les ménages n’ont pas procuré de composteurs, mais la solution existe. Il suffit de creuser une tranchée dans le jardin et d’y mélanger les résidus de la cuisine et autres déchets du jardin compostables et de les couvrir de terre. Un arrosage abondant stimulera la décomposition. Et ainsi de suite pour chaque culture. Comptez six semaines avant de planter. Vous pouvez opter aussi pour la variante de créer des zones de dépôt dans le jardin, mais cela dépend de l’espace.
Avez-vous utilisé une matière organique comme le fumier fermier ? Ses bienfaits sont indubitables : une structure du sol améliorée et une meilleure capacité à stocker l’eau et les nutriments. Le côté financier est à prendre en vue aussi, mais le petit bémol existe : l’odeur et l’apparition de bestioles intruses comme les courtilières. Ces dernières préfèrent le fumier de cheval et détestent les fientes des poules. N’utilisez pas le fumier frais, attendez qu’il se décompose dans les quatre mois suivants. Tous ces délais supposent une bonne planification et organisation du travail.
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Si vous avez une belle pelouse, séchez l’herbe tondue et utilisez-la comme paillis en automne. Intégrée de la façon, cette matière aura un impact bénéfique sur la texture du sol et servira de couche protectrice contre le gel.
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