Comment protéger les semis des courtilières parallèlement avec une prévention efficace ?

Par Marie-Anne Lenormand Mis à jour le: Avr 16, 2024

La belle saison a de mauvais côtés : toute une compagnie de ravageurs (insectes et rongeurs) sortent de leurs cachets et s’attaquent aux jeunes plants. Comment protéger les semis des courtilières ? Quel est le niveau de risque ? Peut-on prévenir les taupes-grillons efficacement ?

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Pourquoi y a-t-il des courtilières dans le jardin ?

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Au printemps, vous n’êtes pas le seul à vous activer au jardin. Tout un monde souterrain se réveille de la léthargie en dépit de vos intentions de jardiner. Et si pucerons, chenilles et insectes apparaissent à une étape postérieure et sont combattables, les taupes-grillons essaient de vous faire renoncer à planter. Non ! Ce n’est pas une raison pour vous dissuader.

Vos semis sont à la fin de la végétation, mais avant de les sortir, il faut les repiquer en godets et attendre qu’ils durcissent et que leurs tiges épaississent. La prévention contre les ravageurs doit commencer bien avant la plantation. Si vous vous posez la question pourquoi y a-t-il des taupes-grillons dans votre jardin et vous trouvez la réponse, vous avez presque résolu le problème.

Protéger les semis des courtilières est une mission, qui malheureusement se heurte à une autre, notamment apporter de la matière organique à votre sol. Les engrais naturels stimulent la croissance et fertilisent le sol. Ce dernier est épuisé après l’hiver et vous recourez à un fertilisant qui l’enrichira.

Il va de soi qu’étant préoccupé de l’environnement, vous opterez pour du fumier fermier. Et c’est via cette matière organique que les courtilières déménageront dans votre jardin. Notoirement, les ravageurs s’y trouvent ou ils survolent les clôtures des voisins pour s’attaquer à vos plants.

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Comment prévenir les courtilières ?

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Ces créatures ressemblent à un croisement entre homards et grillons, aux grandes pattes rappelant des taupes. Elles représentent un danger non seulement pour les plantes encores fragiles, mais pour les brins d’herbe dans la pelouse. Les intrus creusent des tunnels en déracinant les graminées, et se nourrissent abondamment de pousses tendres à la surface. Aucune petite plante n’est pas épargnée, mais vous devez protéger les semis des courtilières. Le sol est perturbé par leurs pattes en forme de pelle. Bref, les dégâts sont à une grande échelle.

La première étape est importante et consiste dans la recherche des nids. Il faut frapper les nymphes hautement destructrices avant que l’heure de pointe du traitement ne soit passée. Les zones où les adultes sont actifs au printemps sont d’excellents indicateurs de l’endroit où les œufs ont été pondus. Si vous réussissez à détecter et à détruire, vous réduirez considérablement leur population.

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Les nymphes sont plus vulnérables à la fin du printemps et au début de l’été, lorsqu’elles viennent d’éclore près de la surface, et mesurent environ 0,6 mm de long. Au moment où elles atteignent 12 mm de longueur quelques semaines plus tard, elles s’enfouissent profondément dans le sol protecteur et deviennent pratiquement intouchables.

Supposons que vous ayez raté le moment propice à la destruction d’un nid de taupe-grillon, mais vous soupçonnez une présence infectieuse quelque part. Préparez un liquide savonneux avec 2 cuillères à soupe de détergent à vaisselle liquide et 2 gallons d’eau dans un arrosoir. Versez-en une partie dans la zone concernée et attendez que les intrus émergent du sol. Un sol sec doit être gorgé, parce que les courtilières n’aiment pas l’humidité.

Comment protéger les semis des courtilières ?

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Avant de mettre les semis en terre, il faut leur assurer une croissance calme. Cela inclut de couper l’accès des ravageurs. Un résidu alimentaire vient à l’aide : les coquilles d’œufs. À part leur utilisation en poudre comme apport de calcium et de phosphore, mises dans le trou du plant, elles dissuadent les bestioles de s’approcher.

Possédant un odorat sensible, les taupes-grillons peuvent être repoussés par certaines huiles essentielles. L’huile de neem ou l’huile d’agrumes qui est extrait des écorces d’oranges perturbent le système nerveux des insectes. Dans ce sens, il devient clair pourquoi utiliser les pelures d’oranges dans le jardin.

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Existe-t-il un moyen naturel de tuer les courtilières, les piéger par exemple ? Oui, bien sûr, mais leur taille respecte. Ces bestioles ne piquent pas et sont absolument inoffensives pour l’homme. Contrairement, leurs morsures sont fatales pour les jeunes tiges. C’est pourquoi, après avoir sécurisé le trou pour le semis, ne l’enlevez pas de son godet. Enterrez-le avec ! Ceci est possible si vous avez utilisé des produits biodégradables comme les gobelets à café.

Soulignons en dernier qu’une tige de plant bien épaisse et solide sera un gros morceau pour la courtilière. Donc, ne vous pressez pas de planter en pleine terre précocement.

À découvrir : Pourquoi faire pousser des plants dans des coquilles d’œufs ?

Quel est l’ennemi des courtilières ?

Avec tant de prédateurs oiseaux, chats, rats, taupes, hérissons qui peuvent s’en régaler, les taupettes n’ont pas de chance, mais quand même, elles endommagent vos plantes. Votre rôle est crucial.


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