Que faire si on veut repiquer des arbres fruitiers ? Quel est le moment propice ?
La taille du verger se fait en général en février et c’est pour donner un coup de pouce avant l’ouverture des bourgeons. L’automne n’est pas propice pour cette activité cruciale, parce que toute l’énergie se concentre sur les racines. Une branche coupée sera le déclencheur de processus qui ne doivent pas se passer en cette période de l’année. Que faire si on veut repiquer des arbres fruitiers ? Quel est le bon moment pour cette tâche délicate ? Qu’est-ce que les fruiticulteurs disent à ce sujet et sont-ils unanimes ?
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Pourquoi doit-on repiquer des arbres fruitiers ?
Bien que la réponse soit simple : on plante pour avoir des fruits frais à la portée de main, j’ajouterai encore qu’un verger bien soigné est une contribution à la sauvegarde de la biodiversité et de l’environnement. Peut-on repiquer des arbres fruitiers à tout moment de l’année ? Catégoriquement non, parce qu’un arbre a lui aussi ses périodes bénéfiques de « conception ». Quand planter, où installer, dans quel sol, sont des questions à se poser obligatoirement avant la plantation. Pourquoi est-il important de savoir quand repiquer des arbres fruitiers ?
J’ai un pêcher dont les fruits juteux remplissent les paniers au mois de juillet. Cette année, l’arbre donne des signes alarmants. Je voudrais le renouveler. Est-ce que le pêcher est dans la liste des arbres à planter en automne ? En quête des raisons et des moyens pour le sauver ou le reproduire, j’ai visité bien de sites horticulteurs.
J’ai lu qu’un noyau de pêche peut germer « au printemps après avoir été stratifié dans du sable humide en caissette ». Comme c’est l’automne et je n’ai pas de noyaux sous la main, je me suis demandé s’il était possible de faire pousser un nouveau pêcher à partir d’une branche.
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Quels facteurs considérer avant de planter un arbre fruitier ?
La transplantation d’arbres fruitiers demande une bonne planification. À savoir qu’un grand nombre d’eux peuvent être redémarrés à partir de noyau ou de pépins. J’ai été agréablement surprise d’apprendre que le pêcher est le champion de croissance rapide, mais on ne peut pas réussir sans prendre en compte certains facteurs clés.
Un petit arbre grandira sain si son emplacement est bien choisi : loin d’égouts, de trottoirs, d’allées et de lignes électriques. Quels sont ses voisins et auront-ils la possibilité d’emmêler un jour leurs branches ? Que le sol soit bien drainé et que le site reçoive 5 à 8 heures de soleil sont deux autres conditions importantes. Pour enrichir, un peu de compost est à mettre dans le trou avant de planter et autour du pied après.
La meilleure période de l’année pour repiquer des arbres fruitiers est en état de dormance jusqu’au début du printemps, avant leur période de croissance active. Il faudra remettre la transplantation lorsqu’ils ont déjà commencé à développer des bourgeons ou pendant la haute saison de croissance.
Comment repiquer un jeune arbre fruitier ?
C’est comme chez les humains, plus on est jeune, mieux on supporte les changements, les déplacements et les malaises. Un petit arbre est facile à transplanter, tandis qu’un autre qui est mature, à plus de trois ans, réclame plus de soins lors du repiquage.
D’abord, il faut déterrer. Une pelle bien aiguisée coupera les racines mineures, tandis qu’en creusant une tranchée sur le bord extérieur de la canopée, large de 40 à 60 cm, on peut rassembler toutes les racines principales. Pour que la motte autour reste intacte, il faut l’envelopper dans de la toile de jute humide jusqu’à la plantation peu de temps après.
Lorsque vous creusez le nouveau trou, retirez près de deux fois la largeur du système racinaire actuel de votre arbre fruitier et assurez-vous que le haut de la motte est au-dessus du niveau de plantation. De cette façon, les nouvelles racines se sentiront libres à pousser. Tenez l’arbre droit lorsque vous remplissez votre trou de plantation pour permettre à la terre meuble de tomber sous et autour des racines et pour le centrer. Tassez le sol pour plus de stabilité et pour éliminer les poches d’air. Une autre façon de stabiliser consiste à ajouter de l’eau progressivement au fur et à mesure que vous remblayez le trou de plantation. Cela aidera la motte à s’installer correctement.
Quel est le processus de transplantation d’un arbre fruitier mature ?
Qu’est-ce qui garantit que l’arbre mature s’établira bel et bien ? Il faut absolument attendre qu’il soit semi-dormant ou dormant avant de le déplacer. Cela signifie que le moment sera propice lorsque l’arbre perd toutes ses feuilles en automne ou avant le débourrement au printemps. Un an de patience vous sera nécessaire jusqu’à ce qu’il récupère ou fructifie.
La raison pour laquelle les arbres plus grands matures posent des problèmes lors du déplacement est qu’une grande partie des racines est endommagée. Suivez les instructions du paragraphe précédent. Résumons les activités qui minimiseront le choc de la transplantation.
- Préparez bien votre sol en le rotocultant pour qu’il soit meuble. Ajoutez du compost si nécessaire.
- Assurez-vous que votre nouvel emplacement dispose d’un bon drainage.
- Utilisez un système d’irrigation bien conçu ou un bon plan d’arrosage en place.
- Ne coupez pas plus de racines que nécessaire lors de la transplantation d’arbres fruitiers.
- Arrosez abondamment les arbres après la plantation. Ils ont besoin d’une couche d’eau de 3 cm chaque semaine.
- Ajoutez une couche de paillis de 5 à 10 cm de profondeur depuis la base de l’arbre jusqu’aux feuilles les plus extérieures, assurez-vous de laisser un tampon entre le paillis et la base du tronc.
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