Quels arbres fruitiers craignent le gel ? Existe-t-il des espèces qui peuvent survivre sans prévention ?
J’avoue qu’avant de venir vivre il y a un an à la campagne, je m’en foutais des soins dont un arbre fruitier avait besoin. Des tartes, des confitures et plein de vitamines pendant presque toute l’année, c’est injuste de profiter de la récolte sans investir le moindre effort. Aujourd’hui, après avoir assisté à tout un cycle de la vie des arbres, je suis en lice. Je me suis promis de ne pas lésiner sur mon temps et en attendant la première neige, je me suis informée quels arbres fruitiers craignent le gel.
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Quels arbres fruitiers craignent le gel et doit-on les protéger ?
Le climat change le long des années et les températures enregistrent une hausse. D’une part, moins de tracas pour les cultures, d’autre part, des problèmes irréversibles à l’origine des sécheresses fréquentes. Un cercle vicieux ! En dépit de ce qui se passe, les soins pour préparer le jardin pour l’hiver ne doivent pas être procrastinés. Utiliser la bouillie bordelaise en fin d’automne peut prévenir les maladies parasitaires. Quels arbres fruitiers craignent le gel pour les protéger est aussi une tâche sérieuse urgente. Ma recherche n’a abouti qu’à une seule réponse : tous les arbres fruitiers nécessitent une protection fiable car si le gel empiège les bourgeons en voie de développement, ils périront. C’est à peu près les mêmes dégâts lorsqu’au printemps, les saints de glace s’abattent sur les arbres en pleine floraison.
Les climats plus froids peuvent être rudes et endommageables pour de nombreux arbres fruitiers et arbustes, ce qui entraîne une diminution des récoltes. Chaque propriétaire tient à ce que les bourgeons survivent et les fruits bio restent sains et saufs sur l’arbre.
Qu’est-ce que les arbres sont contraints de supporter en temps de gel ?
En cas de basses températures prolongées, les tissus végétaux des arbres fruitiers peuvent geler. Cependant et bizarrement, cela ne signifie pas toujours geler. Lors de la congélation, des cristaux de glace se forment dans les espaces intercellulaires des plantes. Lorsque la température augmente lentement, ces cristaux de glace fondent progressivement et leur eau est réabsorbée par les cellules.
Parfois, ces cristaux de glace extraient tellement d’eau du protoplasme qu’après décongélation, il n’est plus capable de la réabsorber. Ensuite, l’eau s’échappe et le tissu gèle et meurt.
Pendant le bourgeonnement, la plupart des arbres fruitiers gèlent à des températures inférieures à moins 4 degrés. Les fleurs survivent généralement jusqu’à moins 2 degrés. Les jeunes pousses sont les plus sensibles aux basses températures. Elles meurent généralement si les températures descendent en dessous de – 1°C. Seul le pêcher récent présente une plus grande résistance au froid par rapport aux autres espèces fruitières.
Existe-t-il une protection fiable pour les arbres fruitiers qui craignent le gel ?
Pour protéger les arbres du gel, il est préférable d’utiliser des copolymères non toxiques et biodégradables. Dissous dans l’eau et pulvérisés directement sur toute la surface exposée des plantes, ils forment une membrane perméable, incolore et inodore. Un produit qui possède des propriétés de souplesse et d’élasticité assure une parfaite adaptation à toute la partie aérienne de la plante.
L’effet spécifique se traduit par une réduction significative de la perte d’eau lors de l’évaporation et par une protection des plantes contre les changements brusques de température, ainsi que contre l’influence combinée de la température et du vent. J’ai déjà écrit que tous les arbres peuvent geler, mais il y a une once de danger pour les espèces à floraison précoce comme l’abricotier, l’amandier, le pêcher, le prunier, le cerisier. Des cas de gelées inhabituelles ne sont pas rares non plus chez les autres espèces.
Quels arbres fruitiers pour réduire les pertes en cas de gel ?
La première chose à mentionner est certainement le choix de l’arbre. Pour minimiser les risques de gel des plantes de votre jardin, vous devez vous concentrer principalement sur les espèces qui sont généralement typiques et qui poussent bien dans votre région. Vérifiez la température dont elles ont besoin, la quantité d’humidité, le type de sol. Les étapes du traitement en hiver sont incontournables : nettoyer le tronc et éliminer les branches mortes, chauler et mettre du paillis autour, utiliser une bande autocollante contre les insectes nuisibles. Tout cet ensemble de soins est indispensable, mais votre assiduité n’épargnera pas le gel. Mettre un voile d’hivernage pour devancer la météo est la première précaution à prendre, mais malheureusement, elle ne peut s’appliquer qu’aux jeunes arbres.
Opter pour des arbres qui fleurissent tard : pommes, poires et cerises aigres est une stratégie gagnante, mais que faire pour retarder la floraison de l’amandier, du pêcher, de l’abricotier, du prunier.
Certains propriétaires plantent les arbres fruitiers sensibles au côté nord de la maison. Cette exposition peut prolonger leur dormance car les dernières années, le mois de février est exceptionnellement chaud pour la saison.
Une autre petite astuce consiste à garder le sol autour de l’arbuste ou de l’arbre fruitier plus humide pendant les jours les plus chauds en arrosant fréquemment. Cela maintiendra la température de quelques degrés plus basse et empêchera une floraison prématurée. En plus de garder le système racinaire sain, l’eau gardera également l’air autour de la plante un peu plus frais. Dans la plupart des cas, c’est largement suffisant compte tenu du début incertain du printemps. Pourtant, si vous estimez la quantite d’humidité suffisante suite aux précipitations récentes, sautez l’arrosage.