Quel est l’arbre le plus résistant à planter dans nos jardins, face aux changements climatiques ?
Ils ne doivent pas être pléthore, les arbres qui survivent aux caprices de la météo. Dans les différents coins du monde, ils se dressent devant le froid, le gel, la sécheresse, les canicules. Face aux changements climatiques, on cherche l’arbre le plus résistant pour planter. Est-ce que celui qui résiste à tous les critères existe ? Parcourons virtuellement le désert, la savane, les continents, pour en savoir un peu plus.
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Comment choisir l’arbre le plus résistant ?
Planter un arbre qui restera après vous, c’est un rêve. La longévité dépend de l’espèce et des conditions climatiques. Il ne faut pas être un jardinier chevronné pour faire pousser avec succès une plante, un buisson ou un arbre. Vous avez privilégié une des quelques espèces persistantes pour haie haute brise-vue, et vous craignez de faire un flop avec le choix d’un arbre durable qui s’accomodera aux changements du climat. Ce qui garantit le bon résultat, c’est de considérer la zone météorologique. C’est impensable d’opter pour une espèce qui est friande d’eau et de vivre dans une région où les précipitations sont rares. Ou bien de craquer pour une plante qui aime le soleil et la chaleur et de la faire regorger d’eau. Un jardin peut devenir sublime si on le « peuple » d’une végétation appropriée. C’est difficile, et l’arbre le plus résistant au froid, au gel, à la sécheresse et aux canicules à la fois, n’existe pas. Alors, comment choisir ?
Quels arbres planter pour résister au changement climatique ?
Face aux nouvelles circonstances, on est témoins de vrais cataclysmes naturels. Séismes, inondations, incendies, orages, la nature se venge. Des arbres abattus par une rafale de vent, d’autres déracinés comme si une énorme main les a arrachés et jetés à plusieurs mètres de distance.
Vous avez un arbre mort dans le jardin et vous ne pouvez pas trancher : garder ou ne pas garder, car des avantages et des inconvénients existent. Tenté pour planter l’arbre le plus résistant ? Nos propositions vous pousseront, peut-être, à prendre une décision.
Un arbre qui résiste à la sécheresse : le kurrajong
Le premier dans la liste est un natif d’Australie. Certaines variétés sont arbustives. Leurs troncs sont assez robustes et on les associe à des bouteilles. Au nom scientifique Brachychiton populneus, c’ est un bel arbre, aux feuilles brillantes ressemblant à celles des peupliers. Sa couronne est dense et le feuillage est persistant, ce qui en fait un choix populaire comme arbre pour de l’ombre. En maturite, l’arbre à bouteille peut atteindre jusqu’à 12 à 13 m de hauteur ou plus. En France, cette espèce se portera bien dans les zones au climat doux et tempéré.
En se référant à sa fiche d’entretien, le kurrajong (son appellation en Australie) a une croissance lente, mais en une quinzaine d’années, il épaissit son tronc qui devient un stock d’eau. C’est sa manière de résister à la sécheresse.
Un arbre résistant au froid et au gel : le Cedrus deodara
Ce représentant des conifères, à feuilles persistantes, est un arbre vénéré en Inde, non seulement pour le matériau de construction solide, mais aussi pour son apparence magnifique consistant en une durabilité exemplaire, une belle couleur et une odeur persistante agréable. En ajoutant à son profile sa rusticité (le Cedrus d’Himalaya supporte des températures très basses atteignant la marge de – 18°C à – 30°C), ce conifère est idéal pour un écran brise-vue. Il s’est adapté à plusieurs types de sol : sec, neutre, acide, frais, fertile. Son port majestueux se dressera lentement : 1 m tous les dix ans. Catégoriquement, c’est un arbre centenaire qui restera après vous.
Un arbre qui aime les canicules : le Prosopis flexuosa (Algarrobo)
Le sélectionné suivant dans notre liste est très important pour le développement environnemental. Le Prosopis flexuosa qui ressemble en quelque sorte au caroubier, est considéré comme un site d’alimentation des oiseaux granivores. L’arbre est préféré pour la nidification et la reproduction de nombreux plumeux parmi lesquels le Roselin annelé, un étourneau qui apparaît régulièrement en France, et le Bruant à collier roux, qui est un beau spécimen de moineau.
Si l’arbre est très populaire en Espagne, dans la province de Malaga, il s’adaptera bien au sud de la France. L’algarobbo aime recevoir la lumière directe du soleil et pousser dans les sols calcaires. Il est tolérant à la sécheresse et aux canicules, pouvant vivre avec aussi peu que 300 mm de pluie par an et des gelées allant jusqu’à -12 °C. C’est un arbre caduque qui atteint une hauteur de 10 m.
L’arbre le plus résistant parmi les arbres fruitiers : le Prunus cerasifera
Vous avez goûté les mirabelles juteuses ? Si oui, vous l’avez peut-être dans votre propriété provençale. Si non, ayez en vue que cet arbre fruitier est vraiment polyvalent. Bien qu’à floraison précoce, il craigne les gels printaniers, il résiste au froid et à la chaleur, tolère la sécheresse et le regorgement, se plaît en plein soleil et à mi-ombre. Étonnamment adaptable, le prunier myrobolan résiste au vent et ne craint pas la pollution urbaine.
Notre liste n’est pas pleine, bien sûr, mais assez suggestive pour que vous décidiez quel arbre éterniser dans votre jardin. Il suffit d’aller à la pépinière locale ou commander les graines en ligne.