Cultiver la liane de jade pour empêcher son extinction peut s’avérer une mission noble
Si vous êtes adepte des plantes exotiques, ajoutez – en encore une à votre collection impressionnante : la liane de jade qui est en voie d’extinction. Généralement, les plantes grasses sont un beau tapis pour le jardin et pour décorer le rebord de la fenêtre, mais le Strongylodon macrobotrys est un véritable miracle de la nature méritant d’ornementer une arche, un porche ou le patio. Notre rédaction essaiera de vous motiver à cultiver la « vigne de jade » non seulement pour son côté décoratif mais aussi pour ses bienfaits aux pollinisateurs.
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La liane de jade : une des plantes découvertes au 19e siècle
En regardant les énormes grappes de fleurs, dont chacune peut mesurer jusqu’à 90 cm de long, il est certainement difficile d’imaginer que cette étonnante vigne, pareille aux glycines, est un proche parent des haricots communs et appartient à la famille des légumineuses. Les tiges de cette beauté peuvent atteindre jusqu’à 18 m de longueur. Endémique aux forêts des Phillipines, la liane de jade est connue par les autochtones sous le nom « tayabak ». À cause de la couleur la plus populaire existante, on entend encore parler de vigne d’émeraude ou vigne de jade turquoise. Dans la liste des faits étranges concernant la liane de jade, on trouve sa parenté avec le haricot rouge et le haricot d’Espagne. Et le grand mystère : le Strongylodon macrobotrys est pollinisé par des chauves-souris.
La vigne de jade est découverte par hasard en 1841 par l’explorateur américain, le lieutenant de la marine Charles Wilkes et son expédition. Les pentes de la jungle du mont Makiling, sur l’île de Luzon aux Philippines ont dévoilé leurs secrets.
Pourquoi la liane de jade est-elle connue aussi comme Strongylodon macrobotrys ?
La popularité de la plante est due au botaniste de Harvard Asa Gray qui, en 1854, a nommé la plante Strongylodon macrobotrys. Dans le cadre de la description physique « macrobotrys » signifie « grappe de raisin longue », du grec makros « long » et botrys « grappe de raisin ». En se référant au fruit, « strongylos-rond », et « odous-dent » justifient l’appelation étrange.
Comme en état sauvage la liane de jade est pollinisée par des chauve-souris, si on veut la cultiver hors de son milieu habituel, il faut effectuer le processus à la main dans des serres. On a réussi au fil des ans et la cueillette des fruits, qui peuvent atteindre la taille d’un melon, est déjà une réalité.
Liane de jade multiplication
Si vous êtes motivé de contribuer à la diversité environnementale, plantez cette espèce dans un sol fertile, bien drainé, légèrement acide à neutre (pH = 6 – 7). Elle poussera mieux si les racines sont situées dans un endroit ombragé, tandis que les feuilles reçoivent la pleine lumière du soleil. Appliquez un engrais riche en phosphore bimensuellement pour favoriser la floraison (par exemple, 7-9-5 NPK) à une concentration de 0,5 cuillère à café par 4 l d’eau. La tige doit mesurer au moins 2 cm de large pour que la floraison se produise.
La propagation se fait par bouturage ou par greffage. Les boutures de tige s’enracineront mieux avec la chaleur de fond. Le fruit représente une gousse charnue oblongue ou ronde (5 à 15 cm de long) qui a un bec court et bouclé à l’apex. Elle contient jusqu’à 12 graines oblongues brun clair qui sont très précieuses, vu le danger de disparition. Donc, la collecte est importante pour la cultivation en serre.
Par quoi se caractérise la liane de jade bleue ?
Cette espèce est résistante à la plupart des insectes, mais les maladies des racines sont susceptibles de se produire dans les sols détrempés. C’est une plante grimpante à feuilles persistantes et ligneuses à port volubile comme les glycines. La tige ligneuse a une écorce grise et lisse et les feuilles vert clair sont trifoliées, constituées de 3 folioles oblongues. Quant aux fleurs, elles sont en forme de griffe dont la couleur vert bleuté est unique. Bien que cette espèce fleurisse mieux lorsqu’elle est plantée dans le sol, elle prospère également dans de grands conteneurs placés dans des endroits ensoleillés.
Qu’est-ce que la liane de jade rouge ?
Il existe plusieurs autres espèces de Strongylodon, mais la vigne de jade rouge est une espèce appartenant à un genre différent, Mucuna bennettii. Elle est considérée comme une espèce en voie de disparition en raison de la destruction de son habitat et de la diminution de ses pollinisateurs naturels. Du côté liane de jade arrosage, il est préférable qu’on maintienne une humidité permanente, mais modérée. La vigne s’entrelace à travers le tronc et les branches des arbres et les feuilles s’étendent sur une construction en guise d’arche ou de canopée.
Existe-t-il la liane de jade jaune ?
La coloration caractéristique des fleurs s’est avérée être un exemple de copigmentation, résultat de la présence de malvine (une anthocyanine) et de saponarine (un glucoside de flavone) dans un rapport 1:9. Dans les conditions alcalines (pH 7,9) trouvées dans la sève des cellules épidermiques, cette combinaison a produit une pigmentation rose ; le pH du tissu floral interne incolore s’est avéré inférieur, à pH 5,6. Des expériences ont montré que la saponarine produisait une forte coloration jaune dans des conditions légèrement alcalines, donnant le ton verdâtre de la fleur.
La plante fleurit du début du printemps au début de l’été. En temps obscur, les fleurs de la plante grimpante brillent, ce qui attire les chauves-souris adorant boire son nectar.
À la fin de la floraison, des capsules de 15 cm de long se forment et jusqu’à 12 graines mûrissent dans chacune d’elles. Comme elles perdent rapidement leur capacité de germination, seuls quelques amateurs parviennent à cultiver cette merveilleuse plante.
À Hawaï, les vignes bleues sont tissées en couronnes pour créer des décorations festives.
Liane de jade en variété orange