Comment réussir la culture du concombre après avoir piqué les semis ? – astuces de grand-mère qui sauveront la récolte
Tout aussi comme les tomates et les courgettes, la culture du concombre est une priorité estivale. Peu de salades peuvent se passer du légume vert dont le contenu de 95% d’eau le rend un ingrédient rafraîchissant et désaltérant. En hauteur, sur grillage ou grimpant, la culture du concombre peut être réussie si l’étape du semis n’est pas sautée. Quelles sont les conditions pour obtenir des légumes croquants et juteux ? Pas de secrets !
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La culture du concombre part du semis
Depuis que vous avez investi dans un tapis chauffant, préparer le semis de potager à la maison ne pose aucun problème. C’est clair pour chaque hortophile que les plants sains produisent de bons légumes. Dans l’heure qui vient, vous avez déjà repiqué le semis de laitues, les plants de tomates dont la croissance peut être stimulée naturellement et vous avez préparé les « nids » des courgettes. Il ne vous reste que de suivre le développement pour anticiper aux maladies.
La culture du concombre n’est pas rustique, donc, les saints de glace déjà au passé, les plants encore fragiles peuvent redresser les feuilles. S’ils sont bien espacés et puisent les forces d’un sol drainé, profond et meuble, leur futur feuillage sera vigoureux et les légumes croquants.
Quelles particularités de la culture du concombre ?
Cultiver concombre signifie d’assurer assez de soleil et d’eau pour que les légumes poussent rapidement en recevant constamment un arrosage et de la chaleur. Votre objectif ne doit pas être obtenir des concombres gros : ce n’est pas un concours de taille mais de goût. Les grands exemplaires deviennent amers.
Il existe deux types de plants de concombre : grimpants et sur grillage. Les concombres de vigne sont les variétés les plus courantes, qui poussent sur des vignes vigoureuses ombragées par de grandes feuilles. La croissance de ces plantes est rapide et le rendement des cultures est abondant si vous en prenez bien soin. Les variétés de vigne poussent mieux lorsqu’elles sont dressées sur un treillis ou une clôture. Puisqu’ils poussent en hauteur, les fruits seront plus propres par rapport à ceux qui poussent directement sur le sol, souvent plus abondants et plus faciles à cueillir.
Les concombres grimpants, cependant, conviennent bien aux conteneurs et aux petits jardins.
Si vous êtes intéressé par la fabrication de cornichons maison, et pour qu’ils soient croustillants, commencez la préparation quelques heures après la récolte.
Cultiver les concombres en hauteur
Espérons que vous avez choisi un site recevant au moins 6 à 8 heures de soleil direct par jour. Nous avons dit et redit : les concombres aiment la chaleur et la lumière intense !
Leur besoin de sol fertile peut être assouvi par 2 pouces de fumier vieilli et/ou de compost au lit et travaillez-le à une profondeur de 6 à 8 pouces. Le sol doit être humide mais bien drainé (pas détrempé) et avoir un pH d’environ 6,5 à 7,0. S’il est argileux, amendez-le en ajoutant de la matière organique. Améliorez les sols denses et lourds en ajoutant de la tourbe, du compost ou du fumier pourri.
Une astuce pour avoir des concombres pendant l’été indien. Plantez toutes les 2 semaines pour des récoltes continues tout au long de la saison. Tant que le sol est chaud, les concombres poussent rapidement et mûrissent en 6 semaines environ.
Si vous avez un jardin, vous ne manquez pas de place pour laisser les concombres se ramifier librement.
Comment cultiver les concombres grimpants ?
Au moment de la plantation des plants, assurez-leur un peu d’eau avec l’arrosoir, n’inondez pas toute la plate-bande. Ayant constaté les jours suivants que les feuilles sont fraîches, commencez à arroser lentement le matin ou en début d’après-midi en évitant de mouiller les feuilles. Votre maladresse peut vous coûter des problèmes et provoquer des maladies qui ruineront la récolte. Si possible, arrosez vos concombres avec un tuyau suintant ou une irrigation goutte à goutte pour garder le feuillage sec.
Paillez autour des plantes pour conserver l’humidité du sol. Scrutez pour des parasites et s’ils sont présents, couvrez les jeunes plantes avec des minitunnels ou des paniers de baies.
Il n’y a pas de grande différence par rapport à la culture du cornichon.
Comment lutter avec les maladies de la culture des concombres
Champignons, insectes, virus : la nature des concombres est vulnérable, mais ça vaut la peine d’être assidu. Parmi les maladies les plus courantes sont l’anthracnose qui se manifeste par des taches jaunes, brunes et noires sur les feuilles. Chaque fois que vous remarquez une plante infectée, arrachez-la pour diagnostiquer. Si vous l’apportez à la pharmacie agricole à proximité, vous obtiendrez un conseil et un médicament pertinents.
Une astuce de grand-mère marche très bien lorsque les feuilles s’assèchent et deviennent cassantes. Diluez du yaourt dans de l’eau jusqu’à l’obtention d’un liquide blanc pâle. Les proportions dépendent de la taille de l’espace planté. Pulvérisez les feuilles chaque jour. Si ça s’améliore, cessez.
Quant aux insectes, les intrus peuvent être les coléoptères, les aleurodes et les punaises de la courgette. Il vaut mieux les éliminer à la main de plante en plante, pour garder les légumes loin des produits chimiques.
Un avertissement à prendre en vue : ne laissez pas les feuilles et les concombres traîner dans la boue de peur qu’ils pourrissent et soient un champ favorable de culture de champignons.
Lorsque le moment de récolter vient, inspectez les plantes le matin et le soir. L’arrosage quotidien fait grandir les concombres très vite et vous n’avez pas besoin de gros légumes.
Utilisez un couteau ou un ciseau pour couper les fruits de la plante. Les tirer peut endommager la vigne.
Continuez à cueillir ! Si vous ne le faites pas, à mesure que les plantes mûrissent, elles cesseront de produire.