Comment ne pas rater ses semis ? 5 erreurs à éviter !

Croyez-nous, réaliser vos propres semis est une opération simple et agréable. Nul doute que vous serez très heureux au moment où les pousses commenceront à pointer le bout de leur nez. Comment ne pas rater ses semis ? Suivez le guide !

Comment ne pas rater ses semis ?

Comment réussir vos semis ? C’est très simple : vous pouvez obtenir une belle plante ornementale ou potagère avec une simple graine. Pour cela, il convient de mettre toutes les chances de votre côté en veillant au grain. Livraison pour vous de 5 erreurs à éviter pour ne pas rater vos semis.

Être trop pressé(e) !

Ne vous pressez pas en attendant les saints de glace. Ces derniers sont un bon point de départ puisqu’en général à partir de mi-mai, les gelées printanières tardives ne sont plus d’actualité. Dans le sud, vous pouvez anticiper un peu la mise en place des melons ou des tomates en prenant vos précautions face aux risques de gel d’avril. Si ces derniers peuvent être ravageurs, semer trop tôt peut aussi se révéler dangereux pour vos semis. De même, le calendrier de semis et de plantations au potager doit être respecté selon la zone climatique. Attention, ne semez ni trop tôt ni trop tard. Dans le premier cas, le froid aura raison de vos plants alors que dans le second, ils ne pourront croitre comme il faut.

Ne pas bien doser l’arrosage

N’arrosez ni trop ni pas assez ! Utilisez un vaporisateur pour arroser le substrat tant que les jeunes plantules sont encore petites. Pour être sûr de votre coup, posez votre doigt sur le substrat : n’arrosez que si rien ne colle. Patientez s’il y a des miettes de substrat qui subsistent pour éviter la moisissure blanche. L’autre possibilité consiste à arroser par capillarité dans le fond de la soucoupe. Ainsi, le substrat augmentera sa capacité de rétention d’eau utile à la plantule. Enfin, nous vous conseillons d’arroser le fond du sillon de semis pour éviter tout dessèchement rapide des graines en cas de fort ensoleillement.

Ne pas choisir le bon contenant

À l’instar des graines, il y a des contenants adaptés à chaque type de semis. Voici les solutions qui s’offrent à vous:

• des plaques alvéolées ou plaques de culture pour des choux, salades, navets dont les graines sont petites
• des godets classiques de 7 x 7x 7 cm réutilisables pour les grosses graines de courge
• des godets recyclables en papier journal, en pots de yaourt ou en boites à œufs

Faire le mauvais choix de substrat

Compte tenu de la taille des graines, imaginez la germination, elle va commencer par une toute petite pousse visible avec des racines minuscules souterraines. Pour que les minuscules racines souterraines de la germination puissent s’étendre, la granulométrie du substrat doit être fine. Optez pour du terreau spécial semis. Fin, léger et capable de retenir l’eau, il est le plus souvent composé des éléments suivants :

• tourbe
• perlite
• vermaculite
• sable

Pour ne rien gâcher, vous pouvez également en préparer vous-même.

Une luminosité insuffisante et un chauffage inadéquat

Attention, une bonne luminosité est indispensable pour vos semis. En effet, ces derniers ne doivent pas manquer de lumière dès que la germination affleure le sol. Dans le cas contraire, stressés, ils vont croitre en se penchant vers la source lumineuse. Nous vous recommandons de placer les semis devant une fenêtre exposée au sud à la fin de l’hiver quand le soleil n’est pas encore à son zénith. Une des erreurs fréquentes est la température dans le lieu où sont les semis. Les semis faits en intérieur vers février-mars ne donneront rien sans une chaleur suffisante. Ceci concerne généralement les plantes originaires de pays chauds. Après une levée à une température d’habitation, elles seront prêtes à être installées en extérieur lorsque les journées seront belles.