Peut-on prévenir les symptômes de l’allergie aux pollens en s’informant sur les zones de concentration ?
Pour beaucoup de gens, allergiques au pollen, les premiers souffles du vent printanier n’apportent que des souffrances et des incommodités. Il s’avère que ceux-ci n’enlèveront pas leurs masques malgré le relâchement des restrictions contre le Covid-19. Graminées, aulne, cyprès, bouleau et leurs pollens s’emparent de la moitié du littoral méditerranéen au grand dam de cette partie de la population qui appréhende cette période de l’année. Dans l’objectif de vous être utiles, nous nous sommes informés sur les zones de grande concentration de cette « poussière » inoffensive à première vue. L’allergie aux pollens sévit !
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Allergie aux pollens symptômes ?
Si vous êtes diagnostiqué d’une allergie aux pollens, votre calvaire commence. Le printemps est la période de la pollinisation des arbres tandis que les graminées pollinisent en été. Quel que soit le moment, les symptômes sont inévitables : nez bouché, yeux enflammés larmoyants, rhume des foins.
À part les symptômes nasaux et oculaires, l’allergie aux pollens inhalés peut déclencher une poussée d’asthme. Imaginez-vous cette situation désagréable : vous éternuez, votre nez coule et vous êtes embarrassé de respirer. Que peuvent penser les gens que vous croisez ? – que vous êtes contaminé au Covid-19, bien sûr !
Ajoutons à ces inconvénients les démangeaisons qui deviennent insupportables au contact de l’herbe. Par conséquent, les urticaires deviendront fréquentes.
Comment diagnostiquer les concernés ?
Vu que les antécédents cliniques sont si importants dans le test des allergies au pollen, on pourrait savoir exactement quand leurs symptômes se manifestent. Cela donne un indice important au moins en ce qui concerne les différentes saisons de pollinisation des plantes.
Des tests cutanés et des tests sanguins sont effectués à la recherche de la présence de l’anticorps allergique. Malheureusement, il existe des similitudes entre tous les types d’allergie : aux moisissures et aux acariens.
Options de traitement de l’allergie aux pollens
Éviter les déclencheurs des allergies est la méilleure façon de ne pas en souffrir. Cela ne signifie pas que votre confinement continuera et que votre saison sera ratée. Étant rentré de votre randonnée ou d’un pique-nique amical dans le parc, prenez une douche, changez de vêtements, irriguez le nez et évacuez le pollen.
En termes de médicaments, les vaporisateurs nasaux dont certains sont en vente libre, sont trés plébiscités vu leur éfficacité. Une injection anti-allergique a aussi un impact positif.
En ce qui concerne les remèdes maison et les mesures préventives, vous pouvez garder les fenêtres fermées lorsque le taux de pollen est élevé.
- L’utilisation de filtres spéciaux dans les évents de climatisation centrale peut aider à filtrer le pollen du système d’air.
- Changement de vêtements à chaque fois que vous rentrez de l’extérieur.
- Laver la literie à l’eau chaude savonneuse au moins une fois par semaine.
- Certains experts préconisent la consommation du miel local ou brut qui peut réduire les allergies au pollen de la même manière que le font les injections contre.
- Boire des tisanes à base de gingko, de chardon-Marie, de trèfle rouge, d’orties piquantes ou d’achillée millefeuille. Ces préparations à base de plantes peuvent avoir des effets anti-inflammatoires, ce qui pourrait réduire les symptômes d’allergie.
- Utiliser des outils d’irrigation nasale saline pour rincer les voies nasales, en utilisant de l’eau tiède et du sel.
- Prendre des capsules à base de plantes, telles que Allium cepa ou Euphrasia.
Connaître la circulation des pollens
Étant donné que la souffrance est inhérente à un grand nombre de personnes, on édite régulièrement un bulletin allergo-pollinique tout comme le bulletin météo.
Actuellement, les pollens des cyprès flottent glorieusement dans l’air méditerranéen tandis que dans le reste du territoire, leur invasion est beaucoup plus faible.
Il y a un risque moyennement élevé pour les pollens d’aulne et de noisetier. Le frêne et le peuplier ont un flux faible à moyen. Dans le Var et les Alpes Maritimes, on sent faiblement les pollens d’urticacées.
Consultez le calendrier de pollinisation
Comme la période commence en février et continue jusqu’au mois de septembre, il est utile de s’informer sur les dates de pollinisation des différents arbres.
Pendant la période février/mars soyez prudent pour les pollens d’aulne, de frêne et de noisetier qui présentent un grand risque.
En avril/mai commence la pollinisation du platane et du cyprès avec une alerte rouge. Le bouleau, le saule, le hêtre et le charme ont un taux de risque moins fort.
L’olivier « s’anime » à partir de mai jusqu’à juin et comporte un risque moyen.
Faites attention aux graminées de mai en août et l’ambroisie en août/septembre.
Lorsque vous visitez des régions où ces arbres se sont établis, suivez certains conseils de prévention.
- Rincez vos cheveux le soir à la rentrée chez vous.
- Aérez les pièces avant et après le coucher du soleil.
- Utilisez un sèche-linge pour éviter que le pollen colle sur les vêtements en les séchant dehors.
- En route, n’ouvrez pas les fenêtres de la voiture.
- Soyez patient et ne sortez pas à l’heure d’une grande concentration. Si ce n’est pas possible, portez un masque, des lunettes et un chapeau.
- Lorsque vous préparez les repas, faites attention aux aliments à effet anti-histaminique naturel.