Prévention de la maladie de Parkinson : on prend en compte ces 6 facteurs
La maladie de Parkinson présente une maladie neurodégénérative qui touche actuellement plus de 160 000 Français et des millions de personnes à travers le monde entier. Son diagnostic s’effectue dès l’apparition des premiers symptômes qui incluent des tremblements, des pertes d’équilibre et une raideur musculaire. Mais la plupart des neurones dopaminergiques commencent à disparaître progressivement avant la manifestation des premiers signes. Le dépistage précoce est donc de mise. Mais qu’en est-il de la prévention de la maladie de Parkinson ?
Prévention de la maladie de Parkinson : ces 6 facteurs qui pourraient changer la donne
Clarifions d’abord qu’à l’heure actuelle, aucune stratégie préventive n’a été établie. Mais les recherches scientifiques ne cessent pas d’avancer et les quelques axes de prévention suivants pourraient pourtant s’avérer assez efficaces :
- Tabagisme
Croyez-le ou non, selon certaines enquêtes épidémiologiques, le tabagisme semble avoir un rôle protecteur contre la maladie de Parkinson. Cela s’explique par la capacité de la nicotine de favoriser la sécrétion de dopamine et de compenser ainsi la carence dopaminergique propre à cette condition neurodégénérative. Néanmoins, cela n’exclut pas les effets néfastes des cigarettes sur la santé.
- Caféine
Les effets de la caféine sur l’organisme n’ont pas cessé d’intriguer les scientifiques. Se contenant dans le café, le thé et d’autres boissons, cette substance pourrait également jouer un rôle dans la prévention de la maladie de Parkinson. En consommer plus de deux tasses par jour pourrait diminuer le risque du développement de ce trouble neurodégénératif.
- Alimentation
Faire des modifications dans son régime alimentaire peut également influencer la prévention de la maladie de Parkinson. Voici les 6 changements recommandés par les experts :
- Aliments riches en oméga-3 et pauvres en oméga-6.
- Fruits rouges riches en antioxydants : mûres, framboises, myrtilles, fraises, cassis.
- Apports alimentaires élevés en vitamine B6 qui participe à la synthèse de dopamine : noix, bananes, avocats, etc.
- Aliments pourvus de l’acide aminé tyrosine qui permet la synthétisation de la dopamine : fromage, œufs, avoine, pois chiches.
- Attention aux apports en calcium dont l’excès au niveau cérébral s’avère un facteur de risque de la maladie de Parkinson.
- Consommation augmentée de fibre et d’eau.
- Activité physique
Faire du sport stimule la sécrétion de dopamine et de sérotonine, ce qui limite la dégénérescence des neurones dopaminergiques. En outre, l’activité physique permet de réduire le stress et l’anxiété considérés comme des facteurs de risque potentiels de ce trouble.
- Substances toxiques
L’exposition prolongée à des toxines, aux métaux lourds et aux pesticides est également considérée comme un facteur de risque possible de la maladie de Parkinson. De plus, une étude de 2018 a montré que les agriculteurs exposés à ces substances présentent 13 % plus de risque de souffrir de cette condition.
- Vitamine D
La vitamine du soleil joue un rôle protecteur des cellules nerveuses et sa carence peut augmenter le risque de développer ce trouble neurodégénératif. Informez-vous sur les aliments riches en vitamine D et incorporez-les dans votre régime alimentaire pour une prévention de la maladie de Parkinson optimale.