Qu’est-ce que le régime japonais Okinawa qui aide à allonger la durée de vie et accélère la perte de poids à bon escient
Notoirement, la longévité et le poids sain sont le résultat d’une formule simple : bonne nourriture + air pur + exercices physiques – stress – alcool + bons contacts. Dans le pays du Soleil Levant, les centenaires sont au compteur. Grâce au régime japonais Okinawa, on peut perdre du poids sainement et garder sa vitalité à long terme. Peut-on faire un parallèle avec le régime méditerranéen ? Notre rédaction a essayé de dévoiler le secret.
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Qu’est-ce que le régime japonais Okinawa ?
Située au large des côtes du Japon entre la Chine orientale et la mer des Philippines, l’île d’Okinawa appartient à l’une des cinq régions du monde appelées zones bleues. À comparer avec le reste de la population mondiale, les personnes qui résident dans ces lieux-là mènent une vie exceptionnellement saine, et en bonne santé atteignent une longévité remarquable. En se référant à notre formule ci-dessus, et en se basant sur l’opinion des experts, nous avons soulevé le rideau sur le régime japonais Okinawa. La combinaison de plusieurs facteurs génétiques, environnementaux et liés au mode de vie, parmi lesquels l’alimentation en premier lieu, est plus que réussie.
Au sens propre, le régime d’Okinawa fait référence aux habitudes alimentaires traditionnelles des habitants de l’île japonaise. D’une part, cette façon alimentaire est pauvre en calories et en graisses, ce qui peut vous faire perdre du poids rapidement, et d’autre part, elle est riche en glucides pour prendre de la masse musculaire. On met l’accent sur les légumes et les produits à base de soja, ainsi que sur de petites quantités occasionnelles de nouilles, de riz, de porc et de poisson.
Ces dernières années, la modernisation de la production alimentaire et des habitudes alimentaires a entraîné une modification de la teneur en macronutriments du régime alimentaire d’Okinawa. Bien qu’il soit encore faible en calories et abondant de glucides, il contient désormais plus de protéines et de graisses, qui se contiennent dans plus de 20 aliments, y compris les fruits de mer.
Comment sont répartis les macronutriments du régime d’Okinawa ?
Dans la version traditionnelle, les glucides sont 85%, tandis que la version moderne en comporte 58%. Du côté protéines, on mise sur 9% et 15%. Enfin, les matières grasses occupent 6 % dans l’alimentation originale dont 2 % sont des graisses saturées. Elles sont presque cinq fois plus (28 %) dans la production alimentaire contemporaine dont les saturées sont 7 %.
De plus, la culture d’Okinawa considère la nourriture comme un médicament et utilise de nombreuses pratiques de la médecine traditionnelle chinoise. En tant que tel, le régime alimentaire comprend des herbes et des épices connues pour leurs bienfaits pour la santé, comme le curcuma et l’armoise.
Le mode de vie sur l’île met l’accent sur l’activité physique quotidienne et les pratiques alimentaires conscientes.
Les avantages pour la santé associés au régime japonais Okinawa ont donné naissance à une version grand public destinée à favoriser la perte de poids. Bien qu’elle encourage la consommation d’aliments riches en nutriments, cette interprétation est fortement influencée par le régime alimentaire occidental.
Quels aliments du régime japonais pour maigrir ?
De nombreux avantages du régime d’Okinawa peuvent être attribués à sa riche offre d’aliments entiers, riches en nutriments et en antioxydants. Les nutriments essentiels sont importants pour le bon fonctionnement du corps, tandis que les antioxydants le protègent contre les dommages cellulaires.
Contrairement aux autres Japonais, les Okinawans consomment très peu de riz. En le remplaçant par la patate douce, ils se procurent une autre source de calories, suivie des grains entiers, des légumineuses et des légumes riches en fibres.
En premier lieu d’après leur quantité sont les légumes (58–60%) : patate douce (orange et violette), algues, varech, pousses de bambou, radis daikon, melon amer, chou, carottes, gombo chinois, citrouille et papaye verte.
En deuxième lieu, les céréales comprennent 1/3 de l’alimentation (33 %), notamment millet, blé, riz et nouilles.
La troisième place occupent les aliments à base de soja (5 %) : tofu, miso, natto et edamame.
Quant à la viande, c’est principalement du poisson blanc et les fruits de mer. On mange occasionnellement du porc — toutes les coupes, y compris les abats.
Comme breuvages, il n’y a que le modeste 1 % d’alcool, de thé, de dashi (bouillon). Le thé au jasmin est privilégié et les épices riches en antioxydants comme le curcuma sont courantes.
Certains aliments sont à éviter
Suite à la géographie insulaire, une grande variété d’aliments n’a pas été accessible pendant une grande partie de l’histoire de la région. Très restrictif, si vous entamez ce régime, barrez certains aliments de votre menu.
- Viandes : bœuf, volaille et produits transformés comme le bacon, le jambon, le salami, les hot-dogs, les saucisses et autres charcuteries.
- Produits d’origine animale : œufs et produits laitiers, y compris le lait, le fromage, le beurre et le yaourt.
- Aliments transformés : sucres raffinés, céréales, collations et huiles de cuisson transformées.
- Légumineuses : la plupart des légumineuses, autres que les graines de soja
- Autres aliments : la plupart des fruits, ainsi que les noix et les graines
Une flexibilité est permise, parce que la version moderne et traditionnelle du régime d’Okinawa est basée principalement sur la teneur en calories. Certains aliments à faible teneur en calories comme une dizaine de légumes peuvent être autorisés, bien que la plupart des aliments à haute teneur en calories tels que les produits laitiers, les noix et les graines soient encore limités.
Quels avantages pour la santé ?
Apparemment, le régime alimentaire japonais Okinawa a un impact sur la durée de vie. La grande teneur en antioxydants dans les aliments nutritifs de haute qualité mantient une santé infaillible. La recherche suggère que ces aliments peuvent ralentir le processus de vieillissement en protégeant les cellules des dommages causés par les radicaux libres et en réduisant l’inflammation.
Des études animales suggèrent qu’un régime hypocalorique composé de plus de glucides et de moins de protéines a tendance à favoriser une durée de vie plus longue, par rapport aux régimes occidentaux riches en protéines.
Logiquement, on lie la longévité avec la réduction du risque de maladies chroniques telles que les maladies cardiaques, le cancer et le diabète.