Quand et comment transplanter un rosier et quelles sont les erreurs à éviter ?
Quand et comment transplanter un rosier ? Quelles sont les graves erreurs à éviter lors du processus ? Comment s’occuper bien du rosier pour avoir une floraison absolument divine ? On vous dit tout dans notre guide pratique du jardinier en quelques étapes simples !
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Quand transplanter un rosier ?
La transplantation d’un rosier peut sembler une tâche facile à première vue, mais elle comporte quand même un certain nombre de risques. Alors, quand transplanter un rosier ? En général, le meilleur moment pour transplanter un rosier dépend de la météo. Cependant, la meilleure chose à faire est de transplanter les rosiers pendant leur période de dormance afin de minimiser le stress ce qui favorisera une replantation bien réussie. En fait, il y a deux périodes durant lesquelles vous pouvez le faire :
- Fin de l’hiver et début du printemps : Cette période est souvent considérée comme la meilleure pour la transplantation des rosiers. Effectivement, la transplantation durant cette période, juste avant le début de la nouvelle croissance, permet à la plante d’établir ses racines. Mais Achtung ! Il faut le faire après la dernière gelée ! Cette période survient généralement lorsque le rosier est encore en dormance, sans feuilles ou avec une nouvelle croissance très minime.
- Fin de l’automne : La transplantation peut également être effectuée à la fin de l’automne, juste après la période de croissance. Cela permet au rosier d’établir ses racines avant l’arrivée de l’hiver. Veillez à transplanter bien avant les premières gelées afin de permettre aux racines de s’installer et d’éviter des dommages causées par le gel en hiver.
C’est donc à vous de choisir le moment de la transplantation du rosier. Le choix du moment est crucial et si vous le faites trop tôt, vous endommagerez certainement la plante et vous vous retrouverez sans rien. Veillez alors à le faire au bon moment. Mais comment transplanter un rosier le moment venu ?
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Comment transplanter un rosier ?
La question de comment transplanter un rosier peut s’avérer… Un peu délicate. Cependant, en suivant le guide, vous pouvez réussir à déplacer votre rosier. Voici un tutoriel étape par étape :
Vous aurez besoin de :
- Ciseaux ou sécateur
- Paillage
- De l’eau
- Une pelle
Instructions :
- Préparer la transplantation du rosier : Choisissez un endroit bien ensoleillé, bien drainé et suffisamment spacieux pour que le rosier puisse pousser. Ensuite, préparez le sol en creusant un trou large et profond.
- Tailler le rosier : Taillez le rosier en supprimant les pousses mortes, endommagées ou faibles et les branches qui se croisent ou se touchent.
- Arrosage : Cette étape a pour but de rendre la terre plus molle et plus facile à briser, afin que vous puissiez retirer le rosier facilement. Vous pouvez l’ignorer si vous le souhaitez, car elle n’est pas obligatoire, mais c’est pour votre commodité.
- Déterrage : À l’aide de la pelle, vous devez creuser un cercle autour de votre rosier. Mais attention à ne pas blesser les racines, ne creusez pas trop près d’elles. Lorsque vous avez terminé, vous pouvez simplement placer la pelle sous la motte de racines et la soulever. Le sol étant humide et mou, il sera assez simple de le faire.
- Transplantation : Vous êtes prêt à effectuer la dernière étape du processus ! Creusez un trou avec la pelle à l’endroit où vous voulez replanter votre rosier. Choisissez un endroit ensoleillé et veillez à ce que le sol soit bien drainé. Maintenant que vous avez le rosier par les racines, il suffit de le mettre dans le trou et de pousser la terre avec les mains pour le remplir. Arrosez ensuite abondamment.
Et voilà ! Vous savez désormais comment réussir la transplantation d’un rosier ! Mais parlons des erreurs courantes que certains jardiniers commettent pendant et après l’opération, afin que vous puissiez les éviter.
Déplacer un rosier : Les erreurs à éviter
- Replanter le rosier dans un endroit ombragé. Les rosiers ont besoin d’au moins 6 heures de soleil par jour. Les replanter à l’ombre les affectera négativement.
- Ne pas avoir le sol idéal pour un rosier. Il s’agit là d’un problème assez courant. Beaucoup d’entre nous ont des sols sablonneux ou argileux qui affectent gravement la croissance du rosier. Oui, vous pouvez mettre un peu de terre bien drainée dans le trou pendant le processus de replantation. Cependant, lorsque les racines commencent à pousser et à s’enfoncer dans un sol qu’elles n’aiment pas, elles vont immédiatement freiner leur croissance. Assurez-vous que votre sol est fertile et bien drainé.
- Trop d’eau ou pas assez d’eau. Les roses ont besoin de beaucoup d’eau jusqu’à ce qu’elles s’établissent. Mais parfois, nous nous laissons emporter et arrosons beaucoup trop, ce qui peut entraîner le pourrissement des racines et la disparition de la plante. Vous devez donner environ 11 litres d’eau par semaine à votre rosier, mais pas en une seule fois ! De préférence, arrosez-le deux fois par semaine. En profondeur et rarement.
- Pas de paillage. Pendant les chaudes journées d’été, afin de contenir l’eau plus longtemps, vous devez pailler votre rosier. Vous pouvez le faire avec de l’écorce, des feuilles d’herbe séchées, du compost, de la paille, etc. Cela empêchera également les mauvaises herbes de pousser et d’envahir vos plantes.
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