Quel arbre donne des fruits le plus vite : les critères sur lesquels créer votre verger

Un verger peut pérenniser, mais cela dépend des espèces des arbres. Il y en a qui prennent vite de l’ampleur, mais leur durée de vie est courte. Et il y a d’autres, qui ont besoin de plus de temps pour croître, mais en revanche ont une grande longévité et restent pour les futures générations. Si vous voulez savoir quel arbre donne des fruits le plus vite pour en planter chez vous, parcourez les lignes ci-dessous. 

Quel est l’arbre fruitier le plus facile à cultiver ?

Quand je suis entrée en possession de mon jardin, les « vétérans » étaient quelques pruniers et des poiriers de variétés différentes. Deux ou trois de ces derniers n’y sont plus, mais ils avaient une longévité impressionnante, ayant été plantés par mon grand-père. On a repris la plantation de nouveaux arbrisseaux en élargissant le nombre des espèces : pommiers, pêchers, cerisiers, abricotiers. Les dernières années, notre verger s’est enrichi de quelques types d’arbres exotiques comme le néflier de Japon et l’avocatier. Plus ou moins prétentieux, ils grandissent et donnent déjà des fruits si la saison est tolérante (les changements climatiques perturbent le cycle de vie de plantes et d’arbres). Malheureusement, souvent, nous sommes impuissants pour contrecarrer leur alternance. En quête d’espèces rustiques et d’une récolte abondante, on se demande quel arbre donne des fruits le plus vite et lequel peut résister aux anomalies.

Force est de constater que le prunier se tient au palmarès des arbres fruitiers faciles à cultiver, sans prétentions au sol, robuste et peu sensible aux maladies. Ces atouts ne sont pas inhérents à un pêcher ou à un abricotier, hélas.

Après avoir récolté une dizaine d’années des pêches juteuses et des abricots sucrés, je suis dressée devant le dilemme : de quoi remplacer les arbres perdus.

Sur quels critères sélectionner les arbres fruitiers ?

Les deux catégories principales auxquelles se divisent les arbres fruitiers dépendent du mode de la pollinisation. Parmi ceux qui sont fécondés par leur propre pollen, c’est-à-dire sont auto-fertiles, sont l’abricotier, le figuier et le pêcher. La plupart des autres arbres fruitiers ont besoin d’un pollinisateur. Comme tels sont recensés les pommiers, les poiriers, les cerisiers, les amandiers, les noyers, certaines variétés de pruniers, de cognassiers et de noisetiers. D’après cette donne, ils donneront des fruits si au moins deux variétés à pollinisation mutuelle et à floraison simultanée se côtoient. Ne comptez pas sur le fait que le voisin possède la même espèce – rien ne garantit que ses arbres polliniseront les vôtres.

Quel arbre donne des fruits le plus vite et quel arbre donne des fruits plus longtemps ?

Il est difficile de répondre à ces questions vu les conditions climatiques locales, en dépit des soins parfois. De surcroît, c’est un dilemme difficile, parce qu’on préfère les deux : récolter vite des fruits et les récolter pendant de longues années. L’idéal à cent pour cent n’existe pas.

Pour être sincère, l’arbre qui pousse le plus vite, c’est le pêcher. C’est le gagnant dans la compétition de croissance rapide. Même à un âge « adolescent », il peut donner ses premiers fruits au bout de 3 ans. On peut planter sous le porche parallèlement avec des pommes, poires et abricots.

Le grand bémol dans l’entretien du pêcher est qu’il est très vulnérable aux maladies fongiques. La méthode de mettre de l’ail au pied d’un arbre fruitier pourrait marcher probablement, mais moi perso, je ne l’ai pas encore testée.

Quel arbre donne des fruits pour une période plus longue pendant l’année ? Vous avez sûrement deviné si vous avez des pommiers dans votre propriété. Il existe des variétés durables qu’on peut récolter de juillet à octobre et puisque le stockage des pommes est facile,  on peut en manger jusqu’à la prochaine saison.

Quelle est la longévité des arbres fruitiers ?

Entre dix et cent ans est la durée de vie d’un arbre fruitier s’il reçoit les soins adéquats et les conditions climatiques sont compatibles. J’ai déjà dit que mes poiriers survécus ont plus de 60 ans. Il faut surtout les planter par paires pour qu’ils donnent des fruits.

Les plus grands ennemis des abricotiers sont les fluctuations des températures et les gels après la floraison.

Les cerisiers aussi sont fragiles par rapport au gel d’hiver et de printemps. Il n’est pas recommandé d’en planter dans les basses plaines et surtout dans les terrains creux et fermés, car là les arbres sont exposés au risque de gel en hiver. Les températures inférieures à -25°C pendant la dormance profonde, puis les températures froides (moins 10-12°C) à la fin de l’hiver, précédées par un réchauffement et des gelées printanières tardives (en dessous de moins 1-1,5°C) pendant la période de floraison sont critiques pour la cerise.

Il ne faut pas ignorer le mûrier, le néflier, le grenadier et les agrumes de la liste des arbres fruitiers qui fructifient plus vite.

Durant les premières années de plantation, les jeunes arbres fruitiers n’utilisent qu’une partie de la superficie de plantation, ce qui donne la possibilité de cultiver d’autres cultures autour. Les sous-cultures appropriées pour la plantation dans les vergers sont celles qui ne rivalisent pas avec les arbres pour l’humidité et les nutriments pendant la période de croissance maximale de mai en juin. Les légumineuses sont particulièrement fertilisantes car elles enrichissent le sol en azote. On choisit également des cultures qui, avec l’augmentation de la hauteur des arbres, tolèrent une ombre partielle, comme les fraises, les haricots, la laitue, les carottes, etc.

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